Wonderflu
Wonderflu |
Label :
Influenza |
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Fondé il y a 10 ans, le groupe d'indie rock parisien Wonderflu sort son premier album éponyme en ce mois de juin 2017 (un double album même !).
Après 6 EPs, des concerts, des clips, l'enregistrement de "Bastard Tracks" pour les fans inscrits à leur newsletter, des participations à des compilations, la création et l'animation du label Influenza et du festival Freak Scene ; Greg, Santiago, Grégoire et Marco ont pris le temps d'enregistrer parallèlement à tout cela un double album produit par l'efficace Joshua Hudes (Foxglove, Polarbird) et mixé par l'expérimenté Carl Saff (Dinosaur Jr, Pile ainsi que les groupes des labels Matador, Dischord, Sub Pop, etc.).
Je dresse ici une liste de leurs "réalisations" car au-delà de leur musique, les Wonderflu se distinguent par un activisme et un dynamisme qui imposent le respect.
Plutôt que de se plaindre et de rester dans leur coin, ils ont décidé dès le départ de prendre les choses en main et de donner aux lettres DIY tout leur sens. Et de quelle manière ! Que l'on aime ou non ce qu'ils font, tout est "bien fait" ! Si ces mecs avaient été des fans de bagnoles ils auraient créé une écurie de Hot rod qui aurait certainement valu le détour ! Oui des Hot rod, ces immortels et légendaires voitures US des années 60 retapées et rénovées avec goût en particulier depuis les 90's et si représentatives de cette Amérique indie, cool et rock'n'roll qu'on aime tant. Cette Amérique, les Wonderflu ont dû se l'injecter dans les veines étant ados, durant les années 90, à haute dose de Nirvana, Pixies, Dinosaur Jr, Sebadoh et autres Nada Surf. Sans honte.
Chez eux, pas de revendications, d'expérimentations électro ou moyenâgeuses mais une ligne conductrice assumée avec talent. Les 30 titres de ce double album sont juste terribles. Un best-of du genre qui s'écoute, se réécoute et se regarde (La chouette au regard sceptique dessinée sur la pochette par l'efficace Half Bob vous observe même).
On notera dès le départ que le grand Troy Von balthazar a chanté sur un titre que Chokebore n'aurait sans doute pas renié : "Rob a Supermarket". Difficile et trop long d'énumérer un par un tous les morceaux mais qu'il s'agisse des brulots "albiniesque" de 30 secondes comme "Recently Seen" ou d'1 minute 24 comme "Tease you", une jolie chanson folk telle que "Is it real", un titre plus intimiste à la Eels ou Grandaddy comme "Accross the river" tout est juste...bon, tout simplement. Les 9 minutes 50 de l'ambitieux "Radio Edit" passent toutes seules et nous permettent d'admirer la maitrise instrumentale de chaque membre du groupe sur des passages plus épurés.
Songwriting, chant, chœurs, rythmique, guitares...à la limite il y a peut-être même ici une réponse à la célèbre question "t'emporterais quel disque sur une ile déserte ?". Pour les fans du genre seuls avec votre ballon que vous aurez appelé Wilson évidemment, il y aurait là de quoi se remémorer vos idoles qu'elles se nomment J., E, Frank, Kim, Dave ou Lou...c'est fort quand même (et super pratique si ça vous arrive, enfin je vous le souhaite pas, hein) !
Après 6 EPs, des concerts, des clips, l'enregistrement de "Bastard Tracks" pour les fans inscrits à leur newsletter, des participations à des compilations, la création et l'animation du label Influenza et du festival Freak Scene ; Greg, Santiago, Grégoire et Marco ont pris le temps d'enregistrer parallèlement à tout cela un double album produit par l'efficace Joshua Hudes (Foxglove, Polarbird) et mixé par l'expérimenté Carl Saff (Dinosaur Jr, Pile ainsi que les groupes des labels Matador, Dischord, Sub Pop, etc.).
Je dresse ici une liste de leurs "réalisations" car au-delà de leur musique, les Wonderflu se distinguent par un activisme et un dynamisme qui imposent le respect.
Plutôt que de se plaindre et de rester dans leur coin, ils ont décidé dès le départ de prendre les choses en main et de donner aux lettres DIY tout leur sens. Et de quelle manière ! Que l'on aime ou non ce qu'ils font, tout est "bien fait" ! Si ces mecs avaient été des fans de bagnoles ils auraient créé une écurie de Hot rod qui aurait certainement valu le détour ! Oui des Hot rod, ces immortels et légendaires voitures US des années 60 retapées et rénovées avec goût en particulier depuis les 90's et si représentatives de cette Amérique indie, cool et rock'n'roll qu'on aime tant. Cette Amérique, les Wonderflu ont dû se l'injecter dans les veines étant ados, durant les années 90, à haute dose de Nirvana, Pixies, Dinosaur Jr, Sebadoh et autres Nada Surf. Sans honte.
Chez eux, pas de revendications, d'expérimentations électro ou moyenâgeuses mais une ligne conductrice assumée avec talent. Les 30 titres de ce double album sont juste terribles. Un best-of du genre qui s'écoute, se réécoute et se regarde (La chouette au regard sceptique dessinée sur la pochette par l'efficace Half Bob vous observe même).
On notera dès le départ que le grand Troy Von balthazar a chanté sur un titre que Chokebore n'aurait sans doute pas renié : "Rob a Supermarket". Difficile et trop long d'énumérer un par un tous les morceaux mais qu'il s'agisse des brulots "albiniesque" de 30 secondes comme "Recently Seen" ou d'1 minute 24 comme "Tease you", une jolie chanson folk telle que "Is it real", un titre plus intimiste à la Eels ou Grandaddy comme "Accross the river" tout est juste...bon, tout simplement. Les 9 minutes 50 de l'ambitieux "Radio Edit" passent toutes seules et nous permettent d'admirer la maitrise instrumentale de chaque membre du groupe sur des passages plus épurés.
Songwriting, chant, chœurs, rythmique, guitares...à la limite il y a peut-être même ici une réponse à la célèbre question "t'emporterais quel disque sur une ile déserte ?". Pour les fans du genre seuls avec votre ballon que vous aurez appelé Wilson évidemment, il y aurait là de quoi se remémorer vos idoles qu'elles se nomment J., E, Frank, Kim, Dave ou Lou...c'est fort quand même (et super pratique si ça vous arrive, enfin je vous le souhaite pas, hein) !
Excellent ! 18/20 | par X_Plock |
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