Alice Jemima
Alice Jemima |
Label :
Sunday Best |
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Alice a mis très tôt un pied dans la musique. L'ambiance familiale déjà, mais à l'adolescence, à l'heure des stages en milieu professionnelle, au lieu d'aller dans un magasin, chez un boucher ou dans un bureau, elle fait le sien durant le festival de Glastonbury. Autodidacte, elle compose depuis l'âge de 12 ans, apprend les rudiments de GarageBand pour s'enregistrer, et sort son premier Ep complétement autoproduit en 2012. Le grand virage pour elle, c'est sa reprise de "No Diggity" de Blackstreet (1996), même si certaines mauvaises langues pourraient dire qu'elle a simplement épuré la version de Chet Faker sortie deux ans avant en 2012. Un "vrai" premier Ep, Liquorice sort en juin 2016. On en retrouve les deux premiers titres sur le premier long format d'Alice, sorti au tout début du mois de mars.
Accompagnant sa douce voix de beats et de quelques accords, elle nous conte ses petites histoires, ajoutant des touches de guitares par endroits, les titres de l'album prennent une dimension très intéressante, on peut facilement imaginer les mêmes titres en guitare/voix et perdre une grande partie de leur consistance. Non pas que les instruments font tout le boulot, mais ils permettent de diversifier les ambiances, entre "No More" et "Dodged A Bullet" par exemple, le premier donne un sentiment de pureté minimal quand le second sonne vraiment plus produit, alors qu'il n'en est rien. Les titres déjà connus sont intelligemment placés dans l'album, comme des marqueurs, que ce soit "Liquorice" & "So", ou même la reprise mentionnée plus haut. ils s'intègrent parfaitement dans l'album. N'hésitant à ajouter des percussions inattendues ("Falling Out In Love"), l'album se veut différent d'un titre à l'autre, c'est bien heureux sans quoi il aurait sans doute été d'une monotonie sans nom.
Même si parfois on ressent un peu trop l'influence de The XX, Alice arrive à se démarquer par des mélanges audacieux, donnant un côté vraiment dansant à certains titres comme le bien nommé "When You Dance" ou "So". Elle arrive même à me faire penser à... Michael Jackson.La rythmique de "Toxic" rappelle celle de "Stranger In Moscow" sur HIStory. Elle convie également les tropiques sur les légers "Cocoa Liquor" & "Take Me Back" en fin d'album, confirmant le sentiment de variété qui émane de ce premier album.
Avec cette tracklist très intelligemment pensé, ce disque éponyme d'Alice Jemima a tout pour plaire. Les beats ne sont pas trop présents, l'électronique non plus, des instruments plus organiques si je puis dire se joingnent à eux, et surtout, la douce voix se marie à merveille à toutes ces ambiances savamment troussées. Jetez un oeil à son Soundcloud pour y découvrir d'autres choses, vous trouverez d'autres reprises, "Breezeblocks" d'Alt-J ou le "Night Call" de Kavinsky.
Accompagnant sa douce voix de beats et de quelques accords, elle nous conte ses petites histoires, ajoutant des touches de guitares par endroits, les titres de l'album prennent une dimension très intéressante, on peut facilement imaginer les mêmes titres en guitare/voix et perdre une grande partie de leur consistance. Non pas que les instruments font tout le boulot, mais ils permettent de diversifier les ambiances, entre "No More" et "Dodged A Bullet" par exemple, le premier donne un sentiment de pureté minimal quand le second sonne vraiment plus produit, alors qu'il n'en est rien. Les titres déjà connus sont intelligemment placés dans l'album, comme des marqueurs, que ce soit "Liquorice" & "So", ou même la reprise mentionnée plus haut. ils s'intègrent parfaitement dans l'album. N'hésitant à ajouter des percussions inattendues ("Falling Out In Love"), l'album se veut différent d'un titre à l'autre, c'est bien heureux sans quoi il aurait sans doute été d'une monotonie sans nom.
Même si parfois on ressent un peu trop l'influence de The XX, Alice arrive à se démarquer par des mélanges audacieux, donnant un côté vraiment dansant à certains titres comme le bien nommé "When You Dance" ou "So". Elle arrive même à me faire penser à... Michael Jackson.La rythmique de "Toxic" rappelle celle de "Stranger In Moscow" sur HIStory. Elle convie également les tropiques sur les légers "Cocoa Liquor" & "Take Me Back" en fin d'album, confirmant le sentiment de variété qui émane de ce premier album.
Avec cette tracklist très intelligemment pensé, ce disque éponyme d'Alice Jemima a tout pour plaire. Les beats ne sont pas trop présents, l'électronique non plus, des instruments plus organiques si je puis dire se joingnent à eux, et surtout, la douce voix se marie à merveille à toutes ces ambiances savamment troussées. Jetez un oeil à son Soundcloud pour y découvrir d'autres choses, vous trouverez d'autres reprises, "Breezeblocks" d'Alt-J ou le "Night Call" de Kavinsky.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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