Totorro
Come To Mexico |
Label :
Big Scary Monster |
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Il y a des albums qu'on découvre trop tard. On a beau scruter attentivement les sorties, suivre des tas de gens recommandables sur les réseaux sociaux, lire des magazines, des webzines, des émissions de radio corrézienne et j'en passe et des meilleures, on finira toujours par rater une perle rare.
Come To Mexico de Totorro s'annonce comme ma trouvaille ratée de 2016. Pourquoi le deuxième album du quatuor rennais n'a-t-il pas déchaîné les passions à sa sortie ? Voilà un mystère bien épais. Comme je peux adorer les albums qui sonnent faussement primesautiers, impulsifs, mais qui se révèlent au fil des écoutes chiadés et plein de finesse. Les pistes de Come To Mexico sont un modèle de math-rock mâtinés de post-rock (ou l'inverse) à l'efficacité immédiate et redoutable. La guitare débite des boucles de riffs jubilatoires et électrisants enchaînés avec un savoir-faire impressionnant. Cette alliance de franche déconnade et de justesse de composition fait de cet album un petit bijou.
L'album ne se limite pourtant pas à une succession de perles sautillantes et énergisantes aux noms complètement alambiqués (citons, pêle-mêle le "Brocolissimo" introductif, "Beverly Pills", "Trop fort Jéjé" ou encore "Tomate Polisson"). Le groupe garnit son album d'un interlude aérien "Ouad & Khaled", et explore des chemins plus pop et moins abrasifs avec "Clara Mystère" et la chanson titre clôturant l'album. Ils n'oublient cependant pas de faire péter les décibels sur la bien nommée "Gérard Blast". Tout ceci permet à l'album d'éviter une certaine répétitivité qu'on craint un peu passé les deux-trois premières pistes.
Même si au fond il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil, qu'il soit de Renne ou Mexico, force est de constater que ce que nous a proposé Totorro est un album dense, entêtant et sacrément calibré pour foutre la patate le matin. Et sincèrement, je n'en demandais pas tant.
Come To Mexico de Totorro s'annonce comme ma trouvaille ratée de 2016. Pourquoi le deuxième album du quatuor rennais n'a-t-il pas déchaîné les passions à sa sortie ? Voilà un mystère bien épais. Comme je peux adorer les albums qui sonnent faussement primesautiers, impulsifs, mais qui se révèlent au fil des écoutes chiadés et plein de finesse. Les pistes de Come To Mexico sont un modèle de math-rock mâtinés de post-rock (ou l'inverse) à l'efficacité immédiate et redoutable. La guitare débite des boucles de riffs jubilatoires et électrisants enchaînés avec un savoir-faire impressionnant. Cette alliance de franche déconnade et de justesse de composition fait de cet album un petit bijou.
L'album ne se limite pourtant pas à une succession de perles sautillantes et énergisantes aux noms complètement alambiqués (citons, pêle-mêle le "Brocolissimo" introductif, "Beverly Pills", "Trop fort Jéjé" ou encore "Tomate Polisson"). Le groupe garnit son album d'un interlude aérien "Ouad & Khaled", et explore des chemins plus pop et moins abrasifs avec "Clara Mystère" et la chanson titre clôturant l'album. Ils n'oublient cependant pas de faire péter les décibels sur la bien nommée "Gérard Blast". Tout ceci permet à l'album d'éviter une certaine répétitivité qu'on craint un peu passé les deux-trois premières pistes.
Même si au fond il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil, qu'il soit de Renne ou Mexico, force est de constater que ce que nous a proposé Totorro est un album dense, entêtant et sacrément calibré pour foutre la patate le matin. Et sincèrement, je n'en demandais pas tant.
Parfait 17/20 | par WillyB |
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