Bad News From Cosmos
Minn Sjó |
Label :
Anywave |
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Suite au peu accessible mais néanmoins somptueux Loversgrove, notre duo d'Odessa revient avec un nouvel album, apportant dans ses bagages les fantômes du passé.
Avec Minn Sjó, Bad News From Cosmos fait revivre à sa façon les grandes heures de la pop 90's, on pourrait même parler de Twee Pop, tant l'hommage aux années Sarah Records est flagrant.
Pour peu que l'on soit sensible à ce genre de mélodies, à cette voix pop éthérée, à la fois en filigrane et omniprésente, cette douce idée de ce qu'est une chanson pop, on ne peut que tomber amoureux de ce disque délicieux.
L'électronique et les boites à rythmes prennent le pas sur les guitares, mais c'est tellement délicat, chaque titre est presque un exemple d'orfèvrerie pop. Ils adaptent ces émotions 90's à d'autres éléments, comme sur le presque trip-hop "Losers" qui pourrait presque rappeler les grandes heures de Massive Attack ou Portishead, le cotonneux "Kosmadomama", "Human Ways" est la transcription parfaite d'un tube estampillé Sarah Rcds, dans sa version 2.0, ou "Awesome", toute en circonvolution synthétique. La voix d'Iryna colle parfaitement à cet environnement sonore, une mélancolie sourde en filigrane, un tout lancinant, une petite douceur d'à peine plus de quarante minutes, qui réchauffe tranquillement.
Avec Minn Sjó, le duo d'Odessa réussit son pari. C'est leur album le plus accessible, ceux qui avancent à reculons vers tout ce qui est électronique pourraient aimer ce disque, et qui sait, cela pourrait faire une parfaite porte d'entrée pour les précédents. En plus de ça ils peuvent toucher un public plus pop, ces indécrottables indés bloqués dans les 90's, et ouvrir leurs oreilles à un monde inconnu, les plus téméraires iront même pousser plus loin l'exploration vers le catalague Anywave, label, je le répète, ô combien recommandable.
Avec Minn Sjó, Bad News From Cosmos fait revivre à sa façon les grandes heures de la pop 90's, on pourrait même parler de Twee Pop, tant l'hommage aux années Sarah Records est flagrant.
Pour peu que l'on soit sensible à ce genre de mélodies, à cette voix pop éthérée, à la fois en filigrane et omniprésente, cette douce idée de ce qu'est une chanson pop, on ne peut que tomber amoureux de ce disque délicieux.
L'électronique et les boites à rythmes prennent le pas sur les guitares, mais c'est tellement délicat, chaque titre est presque un exemple d'orfèvrerie pop. Ils adaptent ces émotions 90's à d'autres éléments, comme sur le presque trip-hop "Losers" qui pourrait presque rappeler les grandes heures de Massive Attack ou Portishead, le cotonneux "Kosmadomama", "Human Ways" est la transcription parfaite d'un tube estampillé Sarah Rcds, dans sa version 2.0, ou "Awesome", toute en circonvolution synthétique. La voix d'Iryna colle parfaitement à cet environnement sonore, une mélancolie sourde en filigrane, un tout lancinant, une petite douceur d'à peine plus de quarante minutes, qui réchauffe tranquillement.
Avec Minn Sjó, le duo d'Odessa réussit son pari. C'est leur album le plus accessible, ceux qui avancent à reculons vers tout ce qui est électronique pourraient aimer ce disque, et qui sait, cela pourrait faire une parfaite porte d'entrée pour les précédents. En plus de ça ils peuvent toucher un public plus pop, ces indécrottables indés bloqués dans les 90's, et ouvrir leurs oreilles à un monde inconnu, les plus téméraires iront même pousser plus loin l'exploration vers le catalague Anywave, label, je le répète, ô combien recommandable.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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