My Dynamite
Otherside |
Label :
Listenable |
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Dois-je vraiment commencer par rapporter tout ce que l'Australie a fait pour le Rock ? Rose Tattoo ? Airbourne ? AC/DC bien sûr et j'en oublie une chiée. Avec un tel patrimoine, je me dis que les jeunes pousses doivent avoir sacrément la pression mais, en découvrant My Dynamite, il faut croire que non. Le glorieux héritage des ancêtres, ils n'en ont rien foutre. La tenue de babos a remplacé l'élégance Rock de l'ancien temps, la musique faussement cool a supplanté la sueur hargneuse des aînés. Encore un groupe dont le chanteur ne mourra pas dans son vomi mais plutôt étouffé par une saucisse de soja.
My Dynamite souhaiterait donc faire parler la poudre (j'assume cette métaphore de journaliste sans inspiration, à l'image du disque d'ailleurs) avec son deuxième album : Otherside. Pour tous ceux qui prennent le train en marche, pas de soucis, il y a de fortes chances pour que ces neuf compositions vous fassent vivre un moment agréable. C'est frais, gentil, dansant, bien produit et bien joué, un tiers de ballades qu'on voit venir des lustres à l'avance, et c'est toujours un moment particulièrement dégueulasse pour moi. Cela me rappelle sûrement le quart d'heure américain où je cirais la banquette de mon séant fatigué... Donc, si votre culture musicale ne date pas d'avant 2000 et que vous aimez la pleurniche, ça s'écoute tout seul même un jour d'otite.
En revanche, si vous êtes en passe de virer vieux débris, comme moi, ben vous allez consacrer la durée de l'album à pester contre l'absence absolue d'originalité, surtout si vous avez écouté Shake Your Money Maker et The Southern Harmony and Musical Companion des Black Crowes. Même voix, ou presque, mais les intonations sont flagrantes de mimétisme, mêmes ambiances sudistes, il n'y a guère que le son qui soit un peu moins roots que les originaux. Et encore, je ne parle que des Black Crowes parce que j'ai une connaissance limitée du Big Rock américain mais un mec calé va se régaler. Si j'osais, je ferais même un parallèle avec My Little Funhouse sur "Can't tell Lies", dont l'unique album Standunder (1992, Geffen Records) habite encore mon carton à cassettes...
D'ailleurs, cette chanson-là, elle m'énerve parce qu'à force de me répéter que je ne peux pas mentir à Jésus bah j'ai plutôt l'impression de me farcir le disque de Mormons en rupture de ban qu'une galette de bon Rock'n Roll, surtout que bien entendu le morceau s'achève dans un esprit Gospel. Je suis sûr que les choristes sont noires, je peux l'entendre, parce que du Gospel de blanc, c'est juste ridicule. En plus, derrière, les mecs t'enchaînent avec le soporifique "My Revolution", un titre incroyablement mal trouvé pour une composition aussi molle de la bite ! Puis Otherside vire au cauchemar, j'ai définitivement décroché et plus rien ne me ramènera à de bons sentiments, surtout pas la mièvrerie "Don't steal the Light".
Si j'ai cru déceler un peu de substance sur les premiers titres, j'ai la preuve que ce n'était qu'une piètre illusion naïve tant ce finish (un bon tiers de l'album quand même) est inintéressant.
Encore un disque à oublier.
My Dynamite souhaiterait donc faire parler la poudre (j'assume cette métaphore de journaliste sans inspiration, à l'image du disque d'ailleurs) avec son deuxième album : Otherside. Pour tous ceux qui prennent le train en marche, pas de soucis, il y a de fortes chances pour que ces neuf compositions vous fassent vivre un moment agréable. C'est frais, gentil, dansant, bien produit et bien joué, un tiers de ballades qu'on voit venir des lustres à l'avance, et c'est toujours un moment particulièrement dégueulasse pour moi. Cela me rappelle sûrement le quart d'heure américain où je cirais la banquette de mon séant fatigué... Donc, si votre culture musicale ne date pas d'avant 2000 et que vous aimez la pleurniche, ça s'écoute tout seul même un jour d'otite.
En revanche, si vous êtes en passe de virer vieux débris, comme moi, ben vous allez consacrer la durée de l'album à pester contre l'absence absolue d'originalité, surtout si vous avez écouté Shake Your Money Maker et The Southern Harmony and Musical Companion des Black Crowes. Même voix, ou presque, mais les intonations sont flagrantes de mimétisme, mêmes ambiances sudistes, il n'y a guère que le son qui soit un peu moins roots que les originaux. Et encore, je ne parle que des Black Crowes parce que j'ai une connaissance limitée du Big Rock américain mais un mec calé va se régaler. Si j'osais, je ferais même un parallèle avec My Little Funhouse sur "Can't tell Lies", dont l'unique album Standunder (1992, Geffen Records) habite encore mon carton à cassettes...
D'ailleurs, cette chanson-là, elle m'énerve parce qu'à force de me répéter que je ne peux pas mentir à Jésus bah j'ai plutôt l'impression de me farcir le disque de Mormons en rupture de ban qu'une galette de bon Rock'n Roll, surtout que bien entendu le morceau s'achève dans un esprit Gospel. Je suis sûr que les choristes sont noires, je peux l'entendre, parce que du Gospel de blanc, c'est juste ridicule. En plus, derrière, les mecs t'enchaînent avec le soporifique "My Revolution", un titre incroyablement mal trouvé pour une composition aussi molle de la bite ! Puis Otherside vire au cauchemar, j'ai définitivement décroché et plus rien ne me ramènera à de bons sentiments, surtout pas la mièvrerie "Don't steal the Light".
Si j'ai cru déceler un peu de substance sur les premiers titres, j'ai la preuve que ce n'était qu'une piètre illusion naïve tant ce finish (un bon tiers de l'album quand même) est inintéressant.
Encore un disque à oublier.
Sans intérêt 8/20 | par Arno Vice |
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