Matt Elliott
Strasbourg [Molodoï] - jeudi 23 juin 2005 |
Soirée très spéciale au Molodoï en cette journée caniculaire : Yann Tambour présentant son projet Thee Stranded Horses, suivi de Matt Eliott (pour lequel j'étais surtout venue) avant le groupe phare de la soirée Children Of Fall (post hardcore Suédois).
Dans l'intimité de la toute petite salle du Molodoï, Yann Tambour a débuté la soirée : seul, assis au milieu de la vingtaine de spectateurs (les fans de hardcore préférant prendre l'air au dehors, tant pis pour eux !).
Il joue uniquement de sa guitare et/ou de sa harpe africaine, de belles mélodies accompagnées parfois par un chant un peu surprenant pour qui connaît Encre : il ne s'agit plus de textes sussurrés, mais de chants anglais façon folk avec une voix grave quelque peu nasillarde.
Après une courte pause, Matt Elliott prend place au milieu du petit comité. Impressionnant le bonhomme, surtout quand on se trouve à 1 mètre de lui. Sa guitare en bandoulière, son ordi branché, ses pédales réglées, il démarre : premiers riffs, premiers chants, puis s'ensuivent des juxtapositions de samples, où les voix se superposent, la musique devient hypnotique, on se laisse porter dans une transe intérieure. Les morceaux n'en finissent plus et on aimerait qu'ils ne s'arrêtent jamais. On rêve d'une éternelle boucle musicale, spirale électronique où voix et cordes se mêlent, se distordent indéfiniment ...
Autant dire que j'ai halluciné du début à la fin, moi qui n'avais jamais vu une telle chose, plutôt habituée aux groupes avec plein de musicos et d'instruments.
Ce grand gaillard a la capacité de subjuguer à lui seul tout un auditoire pas forcément conquis au départ, à tel point que lorsqu'il a débranché sa pédale et est parti, nous étions tous sans exception frustrés que ce soit déjà terminé.
Alors que les hardeux regagnaient la salle pour Children Of Fall, ignorant le moment magique qu'ils avaient manqué, je préférais partir.
Il y a des instants comme ceux-ci qu'on préfère garder intact toute une nuit.
Dans l'intimité de la toute petite salle du Molodoï, Yann Tambour a débuté la soirée : seul, assis au milieu de la vingtaine de spectateurs (les fans de hardcore préférant prendre l'air au dehors, tant pis pour eux !).
Il joue uniquement de sa guitare et/ou de sa harpe africaine, de belles mélodies accompagnées parfois par un chant un peu surprenant pour qui connaît Encre : il ne s'agit plus de textes sussurrés, mais de chants anglais façon folk avec une voix grave quelque peu nasillarde.
Après une courte pause, Matt Elliott prend place au milieu du petit comité. Impressionnant le bonhomme, surtout quand on se trouve à 1 mètre de lui. Sa guitare en bandoulière, son ordi branché, ses pédales réglées, il démarre : premiers riffs, premiers chants, puis s'ensuivent des juxtapositions de samples, où les voix se superposent, la musique devient hypnotique, on se laisse porter dans une transe intérieure. Les morceaux n'en finissent plus et on aimerait qu'ils ne s'arrêtent jamais. On rêve d'une éternelle boucle musicale, spirale électronique où voix et cordes se mêlent, se distordent indéfiniment ...
Autant dire que j'ai halluciné du début à la fin, moi qui n'avais jamais vu une telle chose, plutôt habituée aux groupes avec plein de musicos et d'instruments.
Ce grand gaillard a la capacité de subjuguer à lui seul tout un auditoire pas forcément conquis au départ, à tel point que lorsqu'il a débranché sa pédale et est parti, nous étions tous sans exception frustrés que ce soit déjà terminé.
Alors que les hardeux regagnaient la salle pour Children Of Fall, ignorant le moment magique qu'ils avaient manqué, je préférais partir.
Il y a des instants comme ceux-ci qu'on préfère garder intact toute une nuit.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Sfar |
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