Ken Stringfellow
Paris [Le Réservoir] - mardi 07 décembre 2004 |
Ken Stringfellow a choisi Paris pour débuter sa tournée européenne en solo ; pas très étonnant à vrai dire, puisque le garçon réside désormais pour la moitié de son temps dans la Capitale.
Cristina Donna, songwriter folk pop d'origine italienne, ouvre la soirée, seule à la guitare. Elle nous livre une bonne dizaine de ses compositions, des pop songs acoustiques très classiques, tantôt chantées en anglais, tantôt en italien. Et l'ensemble se révèle assez agréable, si ce n'est peut-être un peu monotone sur la longueur. Mais ses deux derniers titres hausseront le ton avec une énergie tout à fait bienvenue.
Ken Stringfellow arrive discrétement sur la scène cosy du Réservoir vers 22H, face à son piano-synthé, et entame avec poésie et douceur son set.
De "Any Love (Cassandra Et Lune)" à "Let Me Do", en passant par "You Drew" ou encore "Known Diamond", le cultissime guitariste des Posies balaye très largement son récent album solo Soft Commands, avec énergie et bonne humeur. Enthousiaste et détendu, il nous ouvre les portes de son univers, se révèle tour à tour délicatement sensible ou terriblement rock'n roll ! Ken Stringfellow maîtrise parfaitement l'exercice de la scène, et ça se voit. Il s'amuse, se fait plaisir, et nous enchante littéralement.
Touchant lorsqu'il dédie un de ses morceaux à sa petite fille née en juillet dernier ( -et qui, pour l'anecdote, se trouvait juste deriière moi, sur les genoux de sa maman, pendant tout le début du concert ...- ), il l'est tout autant dés qu'il empoigne sa guitare électrique, pour ouvrir les brêches à plusieurs interprétations davantage rageuses et énergiques, qui ne sont pas sans rappeler le Ken Stringfellow 'posiesien' que l'on connaît, qui aime à triturer son instrument fétiche avec son comparse de toujours, Jon Auer.
Ceci étant, le garçon impressione tout autant lorsqu'il est derrière ses claviers, et l'on se doit d'admettre que cet instrument est sans doute un peu plus qu'un 'passe-temps' !
Ken termine son set d'1H30 par un dernier titre à la guitare, chanté a capella juste au bord de la scène (la petitesse de la salle lui permettant cette amusante excentricité, que d'écarter son micro sur le fond de la scène). L'ensemble du public du Réservoir ce soir-là, conquis, réclame un rappel complètement légitime et bien mérité. Ken revient alors avec sourire et un évident plaisir derrière ses claviers, pour nous offrir sur un plateau de douceur et de sensibilité, une reprise des Beach Boys et une de Brian Wilson.
Ken Stringfellow est aujourd'hui un guitariste-songwriter culte dans le milieu indé, et à l'occasion de ce concert parisien, il s'est révélé d'une grande classe et d'une extrême gentillesse. Drôle, chaleureux, passionné, ... les qualificatifs ne manquent pas à son égard, et ils ne sont pas de trop.
Non seulement Ken Stringfellow nous offre de très belles et brillantes compositions ; mais par dessus cela, il y rajoute de touchantes et saisissantes interprétations, doublées d'un charisme indéniable et d'une sympathie qui force le respect.
Merci.
Cristina Donna, songwriter folk pop d'origine italienne, ouvre la soirée, seule à la guitare. Elle nous livre une bonne dizaine de ses compositions, des pop songs acoustiques très classiques, tantôt chantées en anglais, tantôt en italien. Et l'ensemble se révèle assez agréable, si ce n'est peut-être un peu monotone sur la longueur. Mais ses deux derniers titres hausseront le ton avec une énergie tout à fait bienvenue.
Ken Stringfellow arrive discrétement sur la scène cosy du Réservoir vers 22H, face à son piano-synthé, et entame avec poésie et douceur son set.
De "Any Love (Cassandra Et Lune)" à "Let Me Do", en passant par "You Drew" ou encore "Known Diamond", le cultissime guitariste des Posies balaye très largement son récent album solo Soft Commands, avec énergie et bonne humeur. Enthousiaste et détendu, il nous ouvre les portes de son univers, se révèle tour à tour délicatement sensible ou terriblement rock'n roll ! Ken Stringfellow maîtrise parfaitement l'exercice de la scène, et ça se voit. Il s'amuse, se fait plaisir, et nous enchante littéralement.
Touchant lorsqu'il dédie un de ses morceaux à sa petite fille née en juillet dernier ( -et qui, pour l'anecdote, se trouvait juste deriière moi, sur les genoux de sa maman, pendant tout le début du concert ...- ), il l'est tout autant dés qu'il empoigne sa guitare électrique, pour ouvrir les brêches à plusieurs interprétations davantage rageuses et énergiques, qui ne sont pas sans rappeler le Ken Stringfellow 'posiesien' que l'on connaît, qui aime à triturer son instrument fétiche avec son comparse de toujours, Jon Auer.
Ceci étant, le garçon impressione tout autant lorsqu'il est derrière ses claviers, et l'on se doit d'admettre que cet instrument est sans doute un peu plus qu'un 'passe-temps' !
Ken termine son set d'1H30 par un dernier titre à la guitare, chanté a capella juste au bord de la scène (la petitesse de la salle lui permettant cette amusante excentricité, que d'écarter son micro sur le fond de la scène). L'ensemble du public du Réservoir ce soir-là, conquis, réclame un rappel complètement légitime et bien mérité. Ken revient alors avec sourire et un évident plaisir derrière ses claviers, pour nous offrir sur un plateau de douceur et de sensibilité, une reprise des Beach Boys et une de Brian Wilson.
Ken Stringfellow est aujourd'hui un guitariste-songwriter culte dans le milieu indé, et à l'occasion de ce concert parisien, il s'est révélé d'une grande classe et d'une extrême gentillesse. Drôle, chaleureux, passionné, ... les qualificatifs ne manquent pas à son égard, et ils ne sont pas de trop.
Non seulement Ken Stringfellow nous offre de très belles et brillantes compositions ; mais par dessus cela, il y rajoute de touchantes et saisissantes interprétations, doublées d'un charisme indéniable et d'une sympathie qui force le respect.
Merci.
Excellent ! 18/20 | par GirlfromMars |
Photos par moi-même.
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