Pan European Recording
Paris [Le Point Ephémère] - samedi 19 janvier 2013 |
Bordel ça caille ! c'est un peu ce que l'on pourrait se dire en arrivant Quai de Valmy ce samedi soir là. Le quai enneigé, pas l'ombre d'un poivrot ou d'un groupe attendant l'ouverture de la salle... On s'est planté de jour?
Mais non, je me disais bien aussi, la plupart des gens sont dans la terrasse couverte, une pinte, un cocktail, remplissant les cendriers en discutant de tout, de rien... Surtout de rien j'imagine.
Les portes s'ouvrent, la musique va bientôt emplir la salle, comme la chaleur nos corps transis.
Sir Alice et sa courte robe ont la rude tâche d'ouvrir cette soirée d'anniversaire. Bien accompagnée de son groupe aux yeux finement maquillés, elle se promène à travers les titres de son premier (très bon) album, entraînant le public (déjà acquis à sa cause bien avant les premières notes) dans son sillage tantôt énergique, tantôt mélancolique. La demoiselle très souriante, se fend d'un 'bon anniversaire', comme on le souhaiterait à un vieux pote, et quitte doucement la scène.
On en profite pour prendre l'air quelques (trop longues) minutes, dans les quais enneigés perdant presque 15°c de température corporelle en moins de 10 minutes. Trop longues, car on rate une bonne occasion de se placer pour le concert d'Aqua Nebulla Oscillator, sans doute le groupe que le public connaît le mieux, à force de le voir fouler les premières parties parisiennes.
Leur Stoner psyché gothique fait des merveilles auprès d'un public qui ne demande que ça, enchaînant les ambiances et les rythmiques lourdes, oeuvre d'un batteur qui ne quittera pas ses lunettes de soleil de tout le concert. La programmation au cordeau prend forcément un peu de retard, on s'attarde une nouvelle fois un peu trop dehors, se disant naïvement que les sons émanant de la salle vont ameuter les gens vers l'intérieur. Mais non.
Poni Hoax est déjà sur scène, affolant le public par son énergie, ses titres fédérateurs & l'attitude de Nicolas Ker, faisant fi des interdictions et s'allumant une clope nonchalamment, vite suivi par quelques types dans le public, il faut bien quelques faux rebelles...
Bien décidés à ne pas se faire une nouvelle fois par la rapidité des changements de scène, on reste au chaud, histoire de ne pas rater une miette de Kill For Total Peace. & accessoirement parce qu'on commence à se les geler sévère dehors.
Un micro central, un encombrement de machine, et une guitare posée sagement sur un stand.
Le duo avance dans la pénombre, et commence à nous envahir l'esprit, à la manière d'un Suicide narcotique, à 1000 lieues du kraut puissant qui nourrissait le premier album. Les titres s'enchaînent, s'ancrant profondément au tréfond du cerveau, la voix d'Olivier Gage mute avec les nappes qui s'enchaînent, quand soudain, discrètement, Romain Turzi s'empare de la guitare et envoie le duo encore plus haut, sa pédale wah-wah- accompagnant à merveille les volutes du duo. Trop court, une nouvelle fois, mais un peu plus long que le prochain...
L'heure passe, durant le concert de Kill For Total Peace la décision évidente de ne pas partir avant la fin est prise.
La scène se vide, un laptop et posé sur une petite table haute, un pied de micro, et c'est tout.
Koudlam arrive enfin, apôtre électronique que tout le monde attend, la salle ne s'est pas désemplit malgré la proximité des derniers métros. Il nous balance ses boucles, ses nappes, et saisit son micro avec une nonchalante énergie, pour nous porter avec les titres d'Alcoholic Hymns & de Goodbye (notamment "See You All" acclamé par la foule)... Concert malheureusement tronqué, la faute à une informatique défaillante. La mort dans l'âme il referme son laptop, le public ne voulant évidemment pas le laisser partir, il retente le coup mais non, ça ne veut pas.
Un peu déçus, forcément frustrés, un dernier tour par le merch avant de reprendre la route tâchant d'héler un taxi pour rentrer, avec le sourire béat propre aux bonnes soirées qui se finissent, toujours un peu dedans, pas encore revenu à la vie normale...
Mais non, je me disais bien aussi, la plupart des gens sont dans la terrasse couverte, une pinte, un cocktail, remplissant les cendriers en discutant de tout, de rien... Surtout de rien j'imagine.
Les portes s'ouvrent, la musique va bientôt emplir la salle, comme la chaleur nos corps transis.
Sir Alice et sa courte robe ont la rude tâche d'ouvrir cette soirée d'anniversaire. Bien accompagnée de son groupe aux yeux finement maquillés, elle se promène à travers les titres de son premier (très bon) album, entraînant le public (déjà acquis à sa cause bien avant les premières notes) dans son sillage tantôt énergique, tantôt mélancolique. La demoiselle très souriante, se fend d'un 'bon anniversaire', comme on le souhaiterait à un vieux pote, et quitte doucement la scène.
On en profite pour prendre l'air quelques (trop longues) minutes, dans les quais enneigés perdant presque 15°c de température corporelle en moins de 10 minutes. Trop longues, car on rate une bonne occasion de se placer pour le concert d'Aqua Nebulla Oscillator, sans doute le groupe que le public connaît le mieux, à force de le voir fouler les premières parties parisiennes.
Leur Stoner psyché gothique fait des merveilles auprès d'un public qui ne demande que ça, enchaînant les ambiances et les rythmiques lourdes, oeuvre d'un batteur qui ne quittera pas ses lunettes de soleil de tout le concert. La programmation au cordeau prend forcément un peu de retard, on s'attarde une nouvelle fois un peu trop dehors, se disant naïvement que les sons émanant de la salle vont ameuter les gens vers l'intérieur. Mais non.
Poni Hoax est déjà sur scène, affolant le public par son énergie, ses titres fédérateurs & l'attitude de Nicolas Ker, faisant fi des interdictions et s'allumant une clope nonchalamment, vite suivi par quelques types dans le public, il faut bien quelques faux rebelles...
Bien décidés à ne pas se faire une nouvelle fois par la rapidité des changements de scène, on reste au chaud, histoire de ne pas rater une miette de Kill For Total Peace. & accessoirement parce qu'on commence à se les geler sévère dehors.
Un micro central, un encombrement de machine, et une guitare posée sagement sur un stand.
Le duo avance dans la pénombre, et commence à nous envahir l'esprit, à la manière d'un Suicide narcotique, à 1000 lieues du kraut puissant qui nourrissait le premier album. Les titres s'enchaînent, s'ancrant profondément au tréfond du cerveau, la voix d'Olivier Gage mute avec les nappes qui s'enchaînent, quand soudain, discrètement, Romain Turzi s'empare de la guitare et envoie le duo encore plus haut, sa pédale wah-wah- accompagnant à merveille les volutes du duo. Trop court, une nouvelle fois, mais un peu plus long que le prochain...
L'heure passe, durant le concert de Kill For Total Peace la décision évidente de ne pas partir avant la fin est prise.
La scène se vide, un laptop et posé sur une petite table haute, un pied de micro, et c'est tout.
Koudlam arrive enfin, apôtre électronique que tout le monde attend, la salle ne s'est pas désemplit malgré la proximité des derniers métros. Il nous balance ses boucles, ses nappes, et saisit son micro avec une nonchalante énergie, pour nous porter avec les titres d'Alcoholic Hymns & de Goodbye (notamment "See You All" acclamé par la foule)... Concert malheureusement tronqué, la faute à une informatique défaillante. La mort dans l'âme il referme son laptop, le public ne voulant évidemment pas le laisser partir, il retente le coup mais non, ça ne veut pas.
Un peu déçus, forcément frustrés, un dernier tour par le merch avant de reprendre la route tâchant d'héler un taxi pour rentrer, avec le sourire béat propre aux bonnes soirées qui se finissent, toujours un peu dedans, pas encore revenu à la vie normale...
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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