Puppetmastaz
Tourcoing [Le Grand Mix - "Festival Les Paradis Artificiels"] - lundi 16 avril 2012 |
On se souvient tous (ou pas) de la fameuse conférence de presse de Berlin où les marionnettes de Puppetmastaz nous annonçaient officiellement – mais avec l'humour qui les caractérise - leur séparation après treize années d'activité.
Oui mais voilà, seulement deux ans plus tard, M.Maloke et toute la compagnie nous informaient d'un retour aux affaires qu'on n'espérait pas, du moins pas si vite, avec dans la foulée, la sortie d'un nouvel album Revolve And Step Up !. Sorti fin mars, le disque était donc aussi l'occasion de retrouver sur scène le plus déjanté des groupes de hip-hop européens.
Et pour une fois, nous autres français ne pouvons pas crier au scandale. Souvent largement ignorée par les groupes internationaux, la France est pourtant le territoire que les puppets ont décidé de privilégier pour promouvoir leur nouveau disque. Et c'est à l'occasion du festival "Les Paradis Artificiels", qui a lieu tous les ans en avril sur la métropole lilloise, que le combo allemand venait se produire dans le nord, et plus particulièrement au Grand Mix', un des clubs les plus influents de la région.
On n'a beau être lundi, la salle affiche quasi complet. La "Rince Cochon" coule à flot lorsqu'à 20h20 débarque la première partie : Unno, trio hip-hop dunkerquo-parigot-lillois. Le chanteur joue un peu les lascars à deux balles, ce qui est peu dommage car l'air de rien, le groupe se défend pas mal et offre des compos plutôt abouties et intéressantes. Et même si ce fut un peu au laborieux au début, l'audience finira par se montrer concernée malgré un accueil globalement timide.
Avant l'arrivée des héros de la soirée, un moment plutôt cocasse s'offre ensuite au public. Une espèce de chippendale ressemblant à un footballeur est-allemand de la fin des années 80 déboule sur scène accompagné d'une danseuse pas désagréable dans son genre. Il nous interprète avec beaucoup d'entrain un medley de tubes aussi mythiques que "Banana Split" ou encore "Oh Oh We're In Trouble"...
Dix minutes plus tard, trêve de plaisanterie, les Puppetmastaz sont enfin là ! Pendant 1h30, M.Maloke, Snuggles The Bunny, Wizard The Lizard, Frogga et le reste de la joyeuse troupe va se succéder sur scène pour le plus grand bonheur du public nordiste, alternant musique et sketchs hilarants dont on ne spoilera pas le contenu. Disons simplement que si vous ne parlez pas du tout anglais, cela risque de vous gâcher une partie de la fête.
Après un tiers du set, le décor qui sert de scène aux puppets finit par s'ouvrir et laisser place à leurs homologues humains, déguisés eux aussi, à l'effigie du personnage qu'il représente. Un bon moyen pour éviter la monotonie côté public et pour se dégourdir un peu les jambes côté groupe, même si les six membres présents étaient surement un peu à l'étroit sur ce qu'il restait d'espace disponible.
Les puppets prendront de nouveau le relais pour la dernière ligne droite avec un show toujours aussi vivant et bourré d'humour. D'un point de vue purement musical, on ne peut qu'applaudir la qualité d'interprétation des morceaux, sachant que chaque membre du groupe doit à la fois gérer une partie chant et la gestuelle des marionnettes.
Le set lui, s'est avéré parfaitement cohérent, les nouveaux morceaux se mêlant facilement avec les anciens, même si les tubes ont forcément jouit d'un succès un peu plus marqué auprès du public, on pense par exemple à "Do The Swamp" "Midi Might Moe" et évidemment "Bigger The Better".
Cette date tourquennoise, une des premières de cette nouvelle tournée, fut pour les uns une bonne occasion de retrouver les puppets sur scène, et pour les autres, de découvrir un groupe réellement atypique.
Un concert de Puppetmastaz, c'est un peu comme un spectacle pour enfants, sauf que les marionnettes font peur et que la musique n'a rien d'une comptine, mais malgré tout, l'ensemble est sacrément attachant.
A voir absolument au moins une fois !
Oui mais voilà, seulement deux ans plus tard, M.Maloke et toute la compagnie nous informaient d'un retour aux affaires qu'on n'espérait pas, du moins pas si vite, avec dans la foulée, la sortie d'un nouvel album Revolve And Step Up !. Sorti fin mars, le disque était donc aussi l'occasion de retrouver sur scène le plus déjanté des groupes de hip-hop européens.
Et pour une fois, nous autres français ne pouvons pas crier au scandale. Souvent largement ignorée par les groupes internationaux, la France est pourtant le territoire que les puppets ont décidé de privilégier pour promouvoir leur nouveau disque. Et c'est à l'occasion du festival "Les Paradis Artificiels", qui a lieu tous les ans en avril sur la métropole lilloise, que le combo allemand venait se produire dans le nord, et plus particulièrement au Grand Mix', un des clubs les plus influents de la région.
On n'a beau être lundi, la salle affiche quasi complet. La "Rince Cochon" coule à flot lorsqu'à 20h20 débarque la première partie : Unno, trio hip-hop dunkerquo-parigot-lillois. Le chanteur joue un peu les lascars à deux balles, ce qui est peu dommage car l'air de rien, le groupe se défend pas mal et offre des compos plutôt abouties et intéressantes. Et même si ce fut un peu au laborieux au début, l'audience finira par se montrer concernée malgré un accueil globalement timide.
Avant l'arrivée des héros de la soirée, un moment plutôt cocasse s'offre ensuite au public. Une espèce de chippendale ressemblant à un footballeur est-allemand de la fin des années 80 déboule sur scène accompagné d'une danseuse pas désagréable dans son genre. Il nous interprète avec beaucoup d'entrain un medley de tubes aussi mythiques que "Banana Split" ou encore "Oh Oh We're In Trouble"...
Dix minutes plus tard, trêve de plaisanterie, les Puppetmastaz sont enfin là ! Pendant 1h30, M.Maloke, Snuggles The Bunny, Wizard The Lizard, Frogga et le reste de la joyeuse troupe va se succéder sur scène pour le plus grand bonheur du public nordiste, alternant musique et sketchs hilarants dont on ne spoilera pas le contenu. Disons simplement que si vous ne parlez pas du tout anglais, cela risque de vous gâcher une partie de la fête.
Après un tiers du set, le décor qui sert de scène aux puppets finit par s'ouvrir et laisser place à leurs homologues humains, déguisés eux aussi, à l'effigie du personnage qu'il représente. Un bon moyen pour éviter la monotonie côté public et pour se dégourdir un peu les jambes côté groupe, même si les six membres présents étaient surement un peu à l'étroit sur ce qu'il restait d'espace disponible.
Les puppets prendront de nouveau le relais pour la dernière ligne droite avec un show toujours aussi vivant et bourré d'humour. D'un point de vue purement musical, on ne peut qu'applaudir la qualité d'interprétation des morceaux, sachant que chaque membre du groupe doit à la fois gérer une partie chant et la gestuelle des marionnettes.
Le set lui, s'est avéré parfaitement cohérent, les nouveaux morceaux se mêlant facilement avec les anciens, même si les tubes ont forcément jouit d'un succès un peu plus marqué auprès du public, on pense par exemple à "Do The Swamp" "Midi Might Moe" et évidemment "Bigger The Better".
Cette date tourquennoise, une des premières de cette nouvelle tournée, fut pour les uns une bonne occasion de retrouver les puppets sur scène, et pour les autres, de découvrir un groupe réellement atypique.
Un concert de Puppetmastaz, c'est un peu comme un spectacle pour enfants, sauf que les marionnettes font peur et que la musique n'a rien d'une comptine, mais malgré tout, l'ensemble est sacrément attachant.
A voir absolument au moins une fois !
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
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