My Bloody Valentine
Seattle - Etats Unis d'Amérique [Wamu Theatre] - lundi 27 avril 2009 |
Vous suivez tous avec délectation les aventures du petit Junky en Amérique, le premier épisode fut le désormais célèbre concert des Brian Jonestown Massacre à Seattle. Pour ce deuxième volet, Mister J. est de retour dans la cité hendrixienne pour voir l'un des plus grands monuments de la musique alternative, My Bloody Valentine.
Après 4 heures de bus depuis Vancouver, Junky arrive à Seattle avec un léger mal de ventre vite guérit par sa fervante volonté de vivre un nouveau grand moment musical au Wamu Theatre. Le leader des Losers Shooting Department avait manqué le concert parisien de l'été dernier, lâché par son meilleurs ami au dernier moment à cause d'un stupide job intérim... Mais peu importe, le passé est le passé et Junky est à Seattle à l'entrée du Wamu Theatre qui est en fait dans le stade de Baseball des Mariners.
Une foule assez importante est présente, l'attende à l'entrée du stade est rythmée par un groupe acoustique jouant avec plus ou moins d'ironie "Smells Like Teen Spirit"...
Le concert débute par deux morceaux de Isn't Anything et le LA est donné, le son est énorme (malgré les boules quies), la salle est énorme (aux deux sens du terme) et le public est chaud bouillant (au fait, j'avais rien mangé le soir donc je vous explique pas à quel point ce concert m'a épuisé et vous allez comprendre...)
Je me trouve à 10 petits mettres de Kevin Shield chantant tous, j'ai bien dit TOUS les plus grands titres de MBV. "Only Shallow", "It All Over Me", "Loose My Breath", les titres sont piochés dans chaque album, j'ai eu pas mal de mauvais échos du concert parisien de MBV mais ce concert seattlelien était tout simplement incroyable. Le seul inconvénient était sans doute les boules quies, un concert avec diminue inoxerablement l'énergie du show, cependant l'avantage, en particulier avec MBV c'est qu'on se rend compte que rien n'est laissé au hasard car malgrè le volume assourdissant et surtout le sentiment de bouquant, les morceaux sont joués sans fausse note aucune avec une précision intransigeante.
L'effet sur le public, et ce malgrè la mode Shoegaze consistant à matter ses pompes en jouant, est impressionnant, pogos et pseudo danses en tout genre sont rois.
Pendant ce temps, "I Only Said et Soon", peut-être bien les deux morceaux les plus connus sont joués et encore une fois, le son est parfait et la puissance live est énorme ce qui est à mes yeux une prouesse pour ce groupe séparé pendant pres de 20 ans et jouant des chansons si particulières, uniques en mode disto à outrance...
LE moment incroyable pour le petit Junky aux anges était sans aucun doute "Slow"... Chanson la plus étrange à la mélodie incroyable et souvant oubliée, pourtant s'il fallait retenir une seule chose de ce groupe, ce serait ce morceau qui prend une tournure un brin moins mélodique mais beaucoup plus énergétique en live. A voir.
Ce show de 2 heures se termine comme à l'accoutumé par "You Made Realise", le meilleur morceau pour beaucoup. Compo incroyable (oui "You Made Me Realise" est l'album préféré de Junky), elle transcende le public déjà agenouillé... Le célèbre break au milieu de morceau est le moment live le plus bizarre de sa vie (comme beaucoup). Tu as juste la sensation d'être un réacteur d'avion et ce malgrè les boules quies, j'ose à peine imaginer ce qu'ont ressenti les types oreilles nues... Certains ont quitté la salle avant l'atterrissage...
Alors voilà en gros ce qu'a vécu Junky ce soir d'Avril à Seattle. Prochain épisode beaucoup plus bref avec les Kills et les Horrors à Vancouver.
Après 4 heures de bus depuis Vancouver, Junky arrive à Seattle avec un léger mal de ventre vite guérit par sa fervante volonté de vivre un nouveau grand moment musical au Wamu Theatre. Le leader des Losers Shooting Department avait manqué le concert parisien de l'été dernier, lâché par son meilleurs ami au dernier moment à cause d'un stupide job intérim... Mais peu importe, le passé est le passé et Junky est à Seattle à l'entrée du Wamu Theatre qui est en fait dans le stade de Baseball des Mariners.
Une foule assez importante est présente, l'attende à l'entrée du stade est rythmée par un groupe acoustique jouant avec plus ou moins d'ironie "Smells Like Teen Spirit"...
Le concert débute par deux morceaux de Isn't Anything et le LA est donné, le son est énorme (malgré les boules quies), la salle est énorme (aux deux sens du terme) et le public est chaud bouillant (au fait, j'avais rien mangé le soir donc je vous explique pas à quel point ce concert m'a épuisé et vous allez comprendre...)
Je me trouve à 10 petits mettres de Kevin Shield chantant tous, j'ai bien dit TOUS les plus grands titres de MBV. "Only Shallow", "It All Over Me", "Loose My Breath", les titres sont piochés dans chaque album, j'ai eu pas mal de mauvais échos du concert parisien de MBV mais ce concert seattlelien était tout simplement incroyable. Le seul inconvénient était sans doute les boules quies, un concert avec diminue inoxerablement l'énergie du show, cependant l'avantage, en particulier avec MBV c'est qu'on se rend compte que rien n'est laissé au hasard car malgrè le volume assourdissant et surtout le sentiment de bouquant, les morceaux sont joués sans fausse note aucune avec une précision intransigeante.
L'effet sur le public, et ce malgrè la mode Shoegaze consistant à matter ses pompes en jouant, est impressionnant, pogos et pseudo danses en tout genre sont rois.
Pendant ce temps, "I Only Said et Soon", peut-être bien les deux morceaux les plus connus sont joués et encore une fois, le son est parfait et la puissance live est énorme ce qui est à mes yeux une prouesse pour ce groupe séparé pendant pres de 20 ans et jouant des chansons si particulières, uniques en mode disto à outrance...
LE moment incroyable pour le petit Junky aux anges était sans aucun doute "Slow"... Chanson la plus étrange à la mélodie incroyable et souvant oubliée, pourtant s'il fallait retenir une seule chose de ce groupe, ce serait ce morceau qui prend une tournure un brin moins mélodique mais beaucoup plus énergétique en live. A voir.
Ce show de 2 heures se termine comme à l'accoutumé par "You Made Realise", le meilleur morceau pour beaucoup. Compo incroyable (oui "You Made Me Realise" est l'album préféré de Junky), elle transcende le public déjà agenouillé... Le célèbre break au milieu de morceau est le moment live le plus bizarre de sa vie (comme beaucoup). Tu as juste la sensation d'être un réacteur d'avion et ce malgrè les boules quies, j'ose à peine imaginer ce qu'ont ressenti les types oreilles nues... Certains ont quitté la salle avant l'atterrissage...
Alors voilà en gros ce qu'a vécu Junky ce soir d'Avril à Seattle. Prochain épisode beaucoup plus bref avec les Kills et les Horrors à Vancouver.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mr Junky |
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