The Kills
Saint-Herblain [La Carrière] - mercredi 19 mars 2008 |
Premier concert dans la périphérie nantaise, première fois aussi que je "goûte" au public nantais et je ne serai pas déçu. Un concert qui prend place dans le cadre de "La Musicale en Tournée", émission d'une chaîne cryptée qui décide en co-production avec une grande chaîne de magasin "culturels" de proposer une petite tournée provinciale avec les artistes choisis : Pete & The Pirate's, The Blakes, The Gossip et enfin le groupe qui m'intéresse au plus haut point : les Kills...
Les techniciens ne sont pas pressés pour le changement de plateau, les Kills n'ont besoin que peu de matériel : 2 micros, 2 guitares et une boite à rythme, une simplicité qui fait aussi leur force. C'est donc vers 22h40 que nous les voyons entrer sur scène. Alisson Mosshart vêtue d'un pantalon moulant avec par-dessus une robe légère...petit détail qui aura son importance par la suite.
Les touches du téléphone retentissent dans la salle de La Carrière, Les Kills commencent directement par le single et première chanson "URA Fever" de leur nouvel album Midnight Boom... Le ton est donné les Kills ne seront pas là pour se reposer ! Eux seuls sur une scène, on aurait pu croire à un défi, là où les duos rock sont plutôt rares (à l'instar des Whites Stripes) les Kills font preuve d'une vraie présence sur scène ! Là où je m‘étais plutôt attendu à regarder la jolie Alisson, je regardais en fait Jamie tout aussi présent... S'amusant de temps à autre à danser un "moonwalk" latéral tout en martyrisant sa guitare. Une guitare qui le possédera, avec Alisson, entièrement tout au long du concert, avec un jeu de scène où l‘héritage de Ian Curtis sans être aussi flagrant et épileptique ne serait pas surprenant. Et puis arrive "No Wow", cette montée encore plus lancinante et frénétique qu‘en studio...Alisson masturbant de la paume d'une main le trépied de son micro et de l'autre relevant légèrement sa robe pour la placer (la main) un peu dessus de son pelvis. Une atmosphère très électrique, quasi-sexuelle. Je pense que peu d'hommes aurait à ce moment là résisté au charme dévastateur d'Alisson Mosshart. Même Jamie semblait succomber, lorsqu‘une ou deux fois se rapprochant pour chanter avec elle sur le même micro, on ne savait alors si leurs bouches se touchaient ou non. Ils formaient un duo que l'on sentait donc très complice. Les Kills ont ratissé large et ont pioché dans les répertoires de leurs 3 albums, une petite majorité venant naturellement de Midnight Boom, avec une "Tape Song" très réussie et une "Alphabet Pony" tout aussi courte qu‘efficace. De la même façon qu'en amour les Kills savent calmer le jeu et prendre leur temps sur une ou deux chansons plus "softs" durant le set sans jamais ennuyer, quitte a faire revenir un titre de No Wow pour relancer la machine, "The Good Ones" en est un bel l'exemple. Toujours aussi électriques, toujours aussi sexuels le plaisir est d'autant plus grand que le public nantais suit et encourage le duo, les Kills sont à l‘aise, presque majestueux, concentrés dans leur musique. Jamie en véritable maître du concert remplit à lui seul, parfois rejoint par sa belle, la salle par le son de sa guitare très noisy, une guitare qui cria à de nombreuses reprises ce soir-là pour notre plus grand plaisir. Les Kills finissent presque en douceur, laissant passer lentement l'orgasme comme pour mieux nous en remettre.
Un concert court d'un peu plus de 45mn mais un concert "plein" sans temps mort, quasi-frénétique, électrique. Le public ne sera pas au bout de ses surprises, il y a encore The Gossip à jouer ce soir... Mais avec ou sans, cela ne changera rien, les Kills ont bien prouvé qui étaient les maîtres de la soirée.
Les techniciens ne sont pas pressés pour le changement de plateau, les Kills n'ont besoin que peu de matériel : 2 micros, 2 guitares et une boite à rythme, une simplicité qui fait aussi leur force. C'est donc vers 22h40 que nous les voyons entrer sur scène. Alisson Mosshart vêtue d'un pantalon moulant avec par-dessus une robe légère...petit détail qui aura son importance par la suite.
Les touches du téléphone retentissent dans la salle de La Carrière, Les Kills commencent directement par le single et première chanson "URA Fever" de leur nouvel album Midnight Boom... Le ton est donné les Kills ne seront pas là pour se reposer ! Eux seuls sur une scène, on aurait pu croire à un défi, là où les duos rock sont plutôt rares (à l'instar des Whites Stripes) les Kills font preuve d'une vraie présence sur scène ! Là où je m‘étais plutôt attendu à regarder la jolie Alisson, je regardais en fait Jamie tout aussi présent... S'amusant de temps à autre à danser un "moonwalk" latéral tout en martyrisant sa guitare. Une guitare qui le possédera, avec Alisson, entièrement tout au long du concert, avec un jeu de scène où l‘héritage de Ian Curtis sans être aussi flagrant et épileptique ne serait pas surprenant. Et puis arrive "No Wow", cette montée encore plus lancinante et frénétique qu‘en studio...Alisson masturbant de la paume d'une main le trépied de son micro et de l'autre relevant légèrement sa robe pour la placer (la main) un peu dessus de son pelvis. Une atmosphère très électrique, quasi-sexuelle. Je pense que peu d'hommes aurait à ce moment là résisté au charme dévastateur d'Alisson Mosshart. Même Jamie semblait succomber, lorsqu‘une ou deux fois se rapprochant pour chanter avec elle sur le même micro, on ne savait alors si leurs bouches se touchaient ou non. Ils formaient un duo que l'on sentait donc très complice. Les Kills ont ratissé large et ont pioché dans les répertoires de leurs 3 albums, une petite majorité venant naturellement de Midnight Boom, avec une "Tape Song" très réussie et une "Alphabet Pony" tout aussi courte qu‘efficace. De la même façon qu'en amour les Kills savent calmer le jeu et prendre leur temps sur une ou deux chansons plus "softs" durant le set sans jamais ennuyer, quitte a faire revenir un titre de No Wow pour relancer la machine, "The Good Ones" en est un bel l'exemple. Toujours aussi électriques, toujours aussi sexuels le plaisir est d'autant plus grand que le public nantais suit et encourage le duo, les Kills sont à l‘aise, presque majestueux, concentrés dans leur musique. Jamie en véritable maître du concert remplit à lui seul, parfois rejoint par sa belle, la salle par le son de sa guitare très noisy, une guitare qui cria à de nombreuses reprises ce soir-là pour notre plus grand plaisir. Les Kills finissent presque en douceur, laissant passer lentement l'orgasme comme pour mieux nous en remettre.
Un concert court d'un peu plus de 45mn mais un concert "plein" sans temps mort, quasi-frénétique, électrique. Le public ne sera pas au bout de ses surprises, il y a encore The Gossip à jouer ce soir... Mais avec ou sans, cela ne changera rien, les Kills ont bien prouvé qui étaient les maîtres de la soirée.
Parfait 17/20 | par Kaliayev |
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