Sébastien Schuller
Paris [La Maroquinerie] - mardi 17 juillet 2007 |
De passage à Paris et ayant vu cette date qui m'avait l'air fort alléchante, je me rend à la Maroquinerie avec mon petit plan comme un parfait touriste. La salle au sous sol est sympa : le public à le nez coulé sur la scène, le petite fosse est entourée de deux marches et des colonnes et les spectateurs peuvent même voir le concert au niveau des coulisses.
Sébastien Schuller se présente seul au piano. Je l'imaginais autrement. Peut-être moins ordinaire. Mais qu'importe, c'est bel et bien lui, l'auteur de Happiness, et ça me va parfaitement. Le voilà donc en solo comme cela avait été annoncé et comme prévu il commence à nous exposer son nouveau répertoire qui devrait sortir en février. Les accords sont doux, posés et le français ne perd pas beaucoup de temps pour déballer sa voix lisse et claire aux mêmes attributs que ce piano aux entrailles visibles. L'atmosphère est déjà bien nébuleuse et le public attend la suite de ce concert initiatique. Schuller se lève alors pour lancer une piste sur son Mac pendant qu'un musicien prend place à ses côtés devant un xylophone. Pas si en solo que ça on dirait. Cela n'enlève rien au charme. Les notes métalliques répétitives de l'instrument se marient parfaitement aux samples et à la voix du pianiste le temps d'une "Balançoire" onirique. Alors que ce nouvel inédit se termine, trois autres artistes entrent en scène. Sébastien Schuller n'est définitivement pas seul ce soir et ce n'est que mieux finalement au vue des quatre derniers titres : un mélange homogène de samples, piano, voix, guitare, basse, batterie dans des genres psychédéliques ("Psyché"), mystiques comme ces hurlements pendant "Joy" (qui rappellent un peu ceux de "Wolf") et cosmiques lorsque le xylophone vient saupoudrer les mélodies de quelques notes magiques. "Edward's Hands" viendra clôturer le set de la meilleure façon qu'il soit d'une part parce que c'est le seul titre joué ce soir que je connaissais et que c'est le plus abouti de Happiness et d'autre part car l'énergie est montée en flèche en un rien de temps guidée par une batterie déchaînée qui a embrasé la foule.
Quoiqu'un chouilla trop court, ce concert s'est révélé en définitive parfait surtout qu'il présentait en exclusivité les prochains morceaux à venir, même si on devra encore patienter avant de pouvoir les réentendre.
Sébastien Schuller se présente seul au piano. Je l'imaginais autrement. Peut-être moins ordinaire. Mais qu'importe, c'est bel et bien lui, l'auteur de Happiness, et ça me va parfaitement. Le voilà donc en solo comme cela avait été annoncé et comme prévu il commence à nous exposer son nouveau répertoire qui devrait sortir en février. Les accords sont doux, posés et le français ne perd pas beaucoup de temps pour déballer sa voix lisse et claire aux mêmes attributs que ce piano aux entrailles visibles. L'atmosphère est déjà bien nébuleuse et le public attend la suite de ce concert initiatique. Schuller se lève alors pour lancer une piste sur son Mac pendant qu'un musicien prend place à ses côtés devant un xylophone. Pas si en solo que ça on dirait. Cela n'enlève rien au charme. Les notes métalliques répétitives de l'instrument se marient parfaitement aux samples et à la voix du pianiste le temps d'une "Balançoire" onirique. Alors que ce nouvel inédit se termine, trois autres artistes entrent en scène. Sébastien Schuller n'est définitivement pas seul ce soir et ce n'est que mieux finalement au vue des quatre derniers titres : un mélange homogène de samples, piano, voix, guitare, basse, batterie dans des genres psychédéliques ("Psyché"), mystiques comme ces hurlements pendant "Joy" (qui rappellent un peu ceux de "Wolf") et cosmiques lorsque le xylophone vient saupoudrer les mélodies de quelques notes magiques. "Edward's Hands" viendra clôturer le set de la meilleure façon qu'il soit d'une part parce que c'est le seul titre joué ce soir que je connaissais et que c'est le plus abouti de Happiness et d'autre part car l'énergie est montée en flèche en un rien de temps guidée par une batterie déchaînée qui a embrasé la foule.
Quoiqu'un chouilla trop court, ce concert s'est révélé en définitive parfait surtout qu'il présentait en exclusivité les prochains morceaux à venir, même si on devra encore patienter avant de pouvoir les réentendre.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
Photo par TiComo La Fuera
Setlist :
Sufjan
Ardegio
Balançoire
Psyché
Joy
High Green Grass
Edward's Hands
Setlist :
Sufjan
Ardegio
Balançoire
Psyché
Joy
High Green Grass
Edward's Hands
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