Heavy Trash
Heavy Trash |
Label :
Yep Roc |
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Heavy Trash est le projet de Jon Spencer, qu'on ne présente plus, et de Matt Verta-Ray, le guitariste des Speedball Baby. Les deux new-yorkais se connaissent depuis longtemps, et les voir aujourd'hui au sein d'un même groupe n'a étonné personne tant leur passion pour le blues et le rock garage les rapproches. De plus, chacun participa à plusieurs reprises dans les différents projets et groupes de l'autre ...
Et donc pour leur premier album en commun, il ne sera question que de blues et de rock'n'roll Garage agrémentés de quelques touches boogie, country et rockab.
Avec d'un côté Verta-Ray et sa guitare vicelarde et de l'autre Jon Spencer et sa gouaille légendaire, le résultat ne pouvait qu'être sensationnel.
Loin de n'être qu'un simple pastiche, l'album de Heavy Trash se révèle être un véritable joyau gorgé de souffre, d'électricité et de pulsions sexuelles irrésistibles.
Des titres comme "Dark Hair'd Rider", "The Loveless" ou "Justine Alright" sont d'une efficacité indéniable et feraient taper du pied n'importe qui. Il n'y a qu'à se laisser porter par ce groove démoniaque et titubant pour comprendre pourquoi cette musique fût un temps appelée 'Musique du diable' et pourquoi beaucoup s'y sont consumé.
Le rythme ne ralentit que pour nous offrir les magnifiques et tragiques "Walking Bum" et "Under The Waves" durant lesquelles Jon Spencer se métamorphose en crooner de bar cradingue, alcoolisé autant que romantique, et explosant littéralement sur la somptueuse et déglinguée "Take My Hand".
L'humour est aussi bien présent sur la salace "Gatorade" par exemple, qui se veux un manuel sur comment bien bouffer une chatte (dixit Matt Verta-Ray), ainsi que sur "This Day Is Mine" et son tempo country, sur laquelle Ron Ward (chanteur des Speedball Baby) vient nous rendre visite.
Il n'y a rien d'original dans ce disque on est d'accord, mais c'est pourtant une véritable bouffé d'air frais qui nous fait marrer autant que danser sans nous prendre la tête plus que ça. C'est un album salutaire en somme.
Et est-il besoin de préciser qu'il doit être écouté en vinyle ?
Et donc pour leur premier album en commun, il ne sera question que de blues et de rock'n'roll Garage agrémentés de quelques touches boogie, country et rockab.
Avec d'un côté Verta-Ray et sa guitare vicelarde et de l'autre Jon Spencer et sa gouaille légendaire, le résultat ne pouvait qu'être sensationnel.
Loin de n'être qu'un simple pastiche, l'album de Heavy Trash se révèle être un véritable joyau gorgé de souffre, d'électricité et de pulsions sexuelles irrésistibles.
Des titres comme "Dark Hair'd Rider", "The Loveless" ou "Justine Alright" sont d'une efficacité indéniable et feraient taper du pied n'importe qui. Il n'y a qu'à se laisser porter par ce groove démoniaque et titubant pour comprendre pourquoi cette musique fût un temps appelée 'Musique du diable' et pourquoi beaucoup s'y sont consumé.
Le rythme ne ralentit que pour nous offrir les magnifiques et tragiques "Walking Bum" et "Under The Waves" durant lesquelles Jon Spencer se métamorphose en crooner de bar cradingue, alcoolisé autant que romantique, et explosant littéralement sur la somptueuse et déglinguée "Take My Hand".
L'humour est aussi bien présent sur la salace "Gatorade" par exemple, qui se veux un manuel sur comment bien bouffer une chatte (dixit Matt Verta-Ray), ainsi que sur "This Day Is Mine" et son tempo country, sur laquelle Ron Ward (chanteur des Speedball Baby) vient nous rendre visite.
Il n'y a rien d'original dans ce disque on est d'accord, mais c'est pourtant une véritable bouffé d'air frais qui nous fait marrer autant que danser sans nous prendre la tête plus que ça. C'est un album salutaire en somme.
Et est-il besoin de préciser qu'il doit être écouté en vinyle ?
Parfait 17/20 | par Max |
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