Corruptible R.
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Fondu dans le chaudron de Black Box par Peter Deimel (The Kills, Chokebore, les Thugs...), révélé au mixage par d2r2.off (Eon MegaHertz, Ltno) – fidèle parmi les fidèles –, masterisé à La Source, Oh, Things Are So Corruptible est prêt.
Il était temps. Depuis plus de deux ans déjà, ses titres sourdaient, gagnant puissance, souplesse, cohésion et énergie sur scène. We Insist ! procède toujours ainsi : la musique est assumée en live avant d'être fixée.Dès lors, le groupe devait accoucher d'un objet fidèle au son travaillé : mouvementé, dense, subtil et non-conformiste.
L'attente est récompensée. Si l'expérience d'Inner Pond (2002) était recherche d'une identité, qui s'affirmait dans Crude (2004), sans compromis, en un opus compact, Oh, Things Are So Corruptible confirme une personnalité, mais aussi une volonté d'ouverture et de lisibilité. Pour répondre à l'épais Crude, il fallait insuffler de l'air voire de l'exubérance mais aussi de la chaleur. C'est chose faite.
Il y aura sans doute du QOTSA, du Tool, du Shellac, du At the Drive-in, ou du Primus. Il y aura aussi un paysage lunaire, déjanté et psychotique, peut-être celui d'un David Lynch, avec ses pistes brouillées et ses fulgurances. Alors, soyons d'accord, c'est du We Insist !
Comme pour affirmer sa maturité, son indépendance et ses dix ans d'activité, le groupe a fondé son label, Corruptible Records (Anticraft distr.). Mais pour ceux qui craindraient qu'à maturité ne succède vieillesse, Oh, Things Are So Corruptible apporte un démenti cinglant.
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