Julian Cope
Peggy Suicide |
Label :
Island |
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Hormis l'aventure Teardrop Explodes qui a tout de même pris du plomb dans l'aile avec le temps, on retiendra essentiellement deux choses de Julian Cope : son Krautrocksampler, érudition littéraire passionnée et passionnante, et ce double album, somme parfaite des lubies rock d'un musico un brin taré.
Mais c'est qu'en plus d'être double (du moins dans sa version vinylique), Peggy Suicide est un concept album. Dans le genre œuvre ambitieuse, on pouvait pas faire plus casse-gueule. Assez de dérision tout de même dans ce concept fourre-tout portant sur la destruction de notre chère planète bleue et de l'humanité qui va avec. Sujets divers et variés, on y parle de SIDA ("Safesurfer"), de pollution ("Drive She Said") ou même de Poll Tax , impôt très inégalitaire qui a fait crier en son temps quelques millions d'anglais et précipiter la chute de la Dame de Fer ("Soldier Blue").
Aussi bien manifeste écolo que constat cinglant de ce qu'un philosophe déclinologue appellerait une 'crise de civilisation', Peggy Suicide est avant tout une merveilleuse foire à musique rock. Ça commence par un psyché en crescendo ("Pristeen") et ça se termine par une ballade à fleur de peau ("Las Vegas"). Entre les deux, Julian Cope surfera sur des vagues groovy electro (Maddchester oblige), de la pop ultra-catchy, du funk hédoniste, du space rock épais ou du rock'n'roll détonnant. Dans cette dernière catégorie, on y trouve émerveillé ce riff stoogien passé à la jeunesse sonique, l'hymnoide "Hanging Out And Hung Up On The Line".
Si la puissance du début se délite au fur et à mesure qu'on avance, qualité et plaisir ne quittent jamais Peggy Suicide. 18 morceaux cool ou exaltés, plus d'une heure de fun orchestré par le maestro Cope. Impérissable disque.
Mais c'est qu'en plus d'être double (du moins dans sa version vinylique), Peggy Suicide est un concept album. Dans le genre œuvre ambitieuse, on pouvait pas faire plus casse-gueule. Assez de dérision tout de même dans ce concept fourre-tout portant sur la destruction de notre chère planète bleue et de l'humanité qui va avec. Sujets divers et variés, on y parle de SIDA ("Safesurfer"), de pollution ("Drive She Said") ou même de Poll Tax , impôt très inégalitaire qui a fait crier en son temps quelques millions d'anglais et précipiter la chute de la Dame de Fer ("Soldier Blue").
Aussi bien manifeste écolo que constat cinglant de ce qu'un philosophe déclinologue appellerait une 'crise de civilisation', Peggy Suicide est avant tout une merveilleuse foire à musique rock. Ça commence par un psyché en crescendo ("Pristeen") et ça se termine par une ballade à fleur de peau ("Las Vegas"). Entre les deux, Julian Cope surfera sur des vagues groovy electro (Maddchester oblige), de la pop ultra-catchy, du funk hédoniste, du space rock épais ou du rock'n'roll détonnant. Dans cette dernière catégorie, on y trouve émerveillé ce riff stoogien passé à la jeunesse sonique, l'hymnoide "Hanging Out And Hung Up On The Line".
Si la puissance du début se délite au fur et à mesure qu'on avance, qualité et plaisir ne quittent jamais Peggy Suicide. 18 morceaux cool ou exaltés, plus d'une heure de fun orchestré par le maestro Cope. Impérissable disque.
Excellent ! 18/20 | par Sirius |
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