BigBof
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 Age :  20 ans 
 Résidant à :  Kimonku - Tuvalu 
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 Inscrit depuis : le lundi 16 mai 2005 


PROLOGUE

Les beaufs;
Ils sont parmi nous depuis la nuit des temps. Loin d'être une espèce en voie d'extinction, ils se multiplient comme des lapins... Ils ont donné naissance à de nouvelles races qui colonisent toutes les strates de la société. Du "gros beauf" ignoble au "petit beauf" propre sur lui, nul ne peut y échapper...

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Tendre amour

La lenteur des battements de mon cœur,
La douceur dans l'expression de tes pleurs,
Impuissante, tu attends calmement
Que vienne la mort me prendre au moment
Où mes yeux seront fermés, attristés
De ne plus voir ma tendre et bien aimée.

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SOMMAIRE:

-Mes récits
-Le journal des beaufs

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MES RECITS

Les plus intéressant sont, selon moi, L'enfant et Désespoir.

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Le pauvre

Il se promène dans la nuit,
Avec son chien et son cadis.
Bouteille à la main, clope au bec,
Il fait très froid, viv'le Québec!

Il doit marcher pour résister,
Dans ses vieilles loques trouées,
Au gel, au froid et à l'hiver,
Et d'être bouffer par les vers.

Il a très faim, son ventre grogne.
Le rouge lui monte à la trogne.
Il cherche désespérément,
Rien à se mettre sous les dents.

Le clodo a vraiment les crocs,
Il ne rêve que de gigot.
Il regarde son petit chien:
Sa chair calera bien sa faim.

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Le lac

C'est l'hiver, il fait froid, et le lac est gelé,
Je glisse sur la glace et je perds l'équilibre,
Je tombe tel un roc, je sens le sol qui vibre,
La glace se fissure et craque sous mes pieds.

Je reste immobile car j'ai peur de la mort,
Je veux m'échapper mais il est trop tard pour moi,
Je suis dans l'eau et je me débats, je me noie,
Le froid m'enveloppe et envahit tout mon corps.

Je veux remonter à l'air libre et respirer,
Mais la surface du lac est déjà gelée.
Laisse moi m'en aller, je ne suis qu'un enfant !

Je ne suis pas le seul à mettre fait piéger,
Car je ne suis ni le premier ni le dernier.
Je pense à mes amis, je pense à mes parents...

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Le curé

Je me suis enfermé dans ma chambre et je pleure,
Je me sens mal dans ma peau, mon corps est blessé,
Car quelqu'un a touché à mon intimité,
Je n'oublierai jamais ce moment de terreur :

Il a fait sortir les autres enfants, mais pas moi,
Il m'a fait asseoir sur le fauteuil, contre lui,
Puis il a posé ma tête sur ses habits,
Il prit mes mains et se mit à sucer mes doigts.

J'ai voulu m'échapper mais il m'a rattrapé,
Il s'est couché sur moi, et puis il m'a touché,
Il a sorti mon sexe et l'a mis dans sa bouche...

Je suis rentré chez moi, je me suis isolé,
Je ne veux plus jamais aller chez le curé,
Je ne sais pas quoi faire à part prendre une douche...

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L'enfant

Tu le sers entre tes deux mains,
Son petit corps se mêle au tien,
Et j'ai peine à te l'arracher ;
Notre bébé tant désiré...

Tu l'as gardé longtemps en toi
Lui évitant d'être aux abois.
Tu l'as aimé dès le début ;
Petit bambin tant attendu...

Le regrettable est arrivé :
Le petit cœur s'est arrêté.
Un petit être si fragile,
C'était ma vie, c'était ma fille...

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Fidélité

Je ne sais pas ce qu'il m'a pris
Mais le désir m'a dépassé
Car je ne suis pas obsédé
Juste esclave de mes envies.

Alors que tu te reposais
J'allais fréquenter cette belle
Preuve d'un désir infidèle
Dieu seul sait que je ne l'aimais...

Je ne pourrai plus te le dire
Mais mon amour était fidèle
Notre amour était éternel
Et tu m'as aimé pour le pire.

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Désespoir

J'attends devant ta porte, il fait froid, c'est l'hiver.
J'ai vu le jour tomber et la nuit se lever.
Je ne sens plus mes doigts, tout mon cœur est gelé
Tel un iceberg voguant doucement sur la mer.

J'ai sonné plusieurs fois ; personne ne répond...
La glace m'envahit, je ne peux plus bouger,
Mes pensées sont pour toi, elles me tiennent éveillé.
Et la neige s'est mise à tomber sur mon front .

Nos lèvres se touchent, nos deux langues se mêlent,
Au moindre contact se produit une étincelle.
Nos corps sont réchauffés, nos cœurs sont enflammés.

Le matin près de toi, ton regard paraît flou...
De fines larmes coulent le long de mes joues ;
Tu es morte, je le sais, ta peau est glacée !

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Mort

Mes yeux se sont fermés, au loin une lueur:
Ma vision s'éclaircit, je ne vois que mirages
Tel un soleil qui brille en plein sur mon visage.
Je ne sens plus mon corps, je n'entends plus mon cœur !

Des sons parviennent à mes oreilles:des cris:
Des cris de souffrance, des cris de malheur.
Avec la chaleur je suis trempé de sueur.
Mai soudain devant moi, le flagrant m'éblouit...

Tout autours de moi il n'y a que des volcans
Mais aussi des hommes et des cratères flamboyant;
Il n'y a pas de ciel:enterrés sous la terre?

Ce lieu m'étouffe et je reçois des coups de fouet,
La réalité est en face, je le sais:
Je suis avec le diable, je suis en enfer!

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Suicide

La feuille qui tombe agitée
Par le vent qui souffle sur elle
Finira alors par trouver
La terre qui est éternelle.

Puis elle se décomposera
Et deviendra éternité,
Et c'est elle qui permettra
A d'autres feuilles de tomber.

Je n'y pense que maintenant :
La feuille et l'homme se ressemblent,
Mais il est trop tard à présent,
Car j'arrive au bout, il me semble.

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Coma

Tu te penches vers moi et tu as de la peine,
Ton visage est voilé, mais je le sais, tu pleures,
Tu déposes une fleur, j'en ai gros sur le coeur.
Le couvercle est fermé et l'ombre devient reine.

Je sens mon corps s'enfoncer dans l'obscurité,
Puis il reste immobile, il a touché le fond,
Je suis abandonné seul avec mes démons,
Des bruits sourds perturbent mon sommeil éveillé.

Les pelletées de terre résonnent sur moi,
Ainsi que le marteau qui enfonce ma croix.
Pitié seigneur, je suis frappé d'un mauvais sort!

Au secours! Aidez-moi, je veux sortir d'ici!
Je suis dans le coma, je ne suis qu'endormi!
Vous m'enterrez alors que je ne suis pas mort!

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Je suis né, un jour sans importance, puisque personne ne le retiendra, hormis mes proches, qui fêteront ce jour par simple comodité. Je suis donc né un jour comme tous les autres, un jour banal. Je suis venu, j'ai vu, j'ai pleuré. Oui, pleurer, c'est la première chose que l'on vous apprend, sans nul doute pour nous habituer au monde qui nous attend. Ensuite on nous attache un bracelet, marqué d'un nom, d'une date et de toutes choses aussi futiles qui nous concernent, nous désignant dès lors comme esclaves, voici notre destinée, un avenir déjà écrit. Puis viendra le jour où je bougerai, debout ou à quatre pattes, et dès ce moment, on me mettra en cage, tel du bétail, à qui on retire la liberté à peine trouvée. On nous apprend déjà à travailler à travers des jeux stupides, le premier mot que l'on nous demande de sortir de notre bouche, voir forcé, est "papa" ou "maman"; ainsi on leurs prouve notre soumission, je ne suis pas leur fils, mais leur esclave; je ne les appelle pas "parents", mais "maîtres". Ils m'éduquerons à leures images, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Ils m'enverront travailler, et me demanderont une certaine reconnaissance. Ce que je suis devenu, c'est grâce à eux. Je leurs dois tout. Ce que je suis devenu, une aiguille dans une motte de foin, une aiguille dans l'univers. Un simple maillon d'un cercle vicieux, dont la descendance est destinée au même sort, car grâce à ce système, je ne connais rien d'autre de ce monde à lui apprendre...

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Le jour final viendra. Le jour de ma destinée. Le jour par lequel chacun passera. Le jour de la délivrance. Après avoir vécu comme esclave pendant tant d'années, pour un maître que l'on ne connait pas. Le jour de la réincarnation en un être supérieur, un être immortel, qui choisi lui-même du jour de sa propre fin. Un être qui a le pouvoir de veiller sur les Hommes encore présents dans le cercle vicieux. Et là viendra le désespoir, la peine, la pitié, pour ces esclaves innocents. Alors l'être immortel préfère en finir et redescendre sur ce monde corrompu afin de les aider à s'en sortir. Mais lorsqu'il renaît, il a tout oublié, et le cercle suit son cours. Ainsi viendra le jour où l'un des êtres immortels gagnera la connaissance éternelle. Il se rappellera de chacun de ses passages en ce monde esclavagiste, mais aussi les passages de tous les autres. Il aura le pouvoir de leurs parler en tant qu'être immortel afin de les guider, de les protéger, mais il pourra aussi intervenir en tant que mortel, la venue du messi, il nous sauvera tous, et nous l'appellerons maître, nous le servirons, nous lui donnerons des offrandes, nous serons sous ses ordres, nous lui confierons nos vies, car la destinée de tout Homme est déjà écrite, l'esclavage.

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LE JOURNAL DES BEAUFS

Le beauf vit entassé dans des grands clapiers dans des lieux appelés "Téci" ou des quartiers appelés "craignos" par les scientifiques. Mais quand le beauf est en expédition dans la jungle urbaine, il est facilement reconnaissable.

Avec quasiment toujours quelques kilos en trop, qu'il soit mâle ou femelle, son pelage est recouvert d'un t-shirt récupéré dans une sordide opération commerciale, comme la tournée de Bézu à l'Intermarché de Kestufou-sur-Yvette ou encore la promo de la dernière production Besson. Ce t-shirt, recouvert d'une veste en jean' (en dj'ine et non en jean comme jean roucas, comique troupier de l'armée) un peu trop petit puisque celui-ci laisse entrevoir le bas du t-shirt ainsi que le gras de son bide. Ses pattes sont également recouvertes; recouvertes de baskets nike usées que le beauf n'a pas lavé depuis 1984.

Le cri du beauf consiste à parler très fort dans un français apporximatif et s'appeler par des prénoms ringards. Le cri du beauf se reconnaît également par sa finesse légendaire Ainsi dès que l'on entend "Hé Raymond ou qu'c'est qu't'as mis mon cal'çon ? Depuis hier j'ai mes ragnagnas alors j'ai besoin d'un machin pour protéger mon futal." Quand le beauf s'adonne au commerce, on le reconnaît à ce qu'il achèt. Ainsi, quand le beauf va à la fnac, il ressort avec l'intégrale de la série K2000 (expérience vérifiée le week-end dernier) en DVD ou encore avec le dernier film de Jean-Marie Poiré.

Quand le beauf a des enfants, on dirait qu'il le néglige. Une fois la portée hors du ventre de la femelle, le parents semblent considérer leur progéniture comme... comment dirai-je...de la sous-merde, oui c'est ça, de la sous-merde. Quand l'enfant du beauf pleure, quelle qu'en soit la raison, il se voit corriger par ce que les scientifiques qualifient d'une "mandale dans la gueule" en poussant le cri suivant "T'vo la fermer ouais ? T'nous fais honte d'vant tout le monde". Ce genre d'action peut venir du beauf mâle ou de la beauf femelle.

Encore une énigme que nous offre dame nature.

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