Camion Blanc
"Notre préférence va aux domaines les plus en marge et les moins abordés par le mainstream." [mardi 03 mai 2016] |
On est nombreux ici à s’être laissé tenter au moins une fois par un des livres édités par Camion Blanc. Biographies des Pixies, PJ Harvey, Joy Division, Sonic Youth, Depeche Mode et bien d’autres ; bon nombre de nos groupes préférés y sont passés ! Dominique Franceschi (directeur de collection) s’est prêté au jeu de l’interview par email et a répondu aux questions de Santiagoo, Animal X, Sonicjulio et Plock.
Peux-tu nous faire un rapide historique ainsi qu'une présentation de ta maison d’édition et plus précisément de la collection Camion Blanc ?
Camion Blanc est né en 1992, l’idée de départ étant de publier un livre sur Joy Division. Les deux fondateurs étaient fans du groupe, et aucune publication n'existait en français. Aucune maison existante n'étant susceptible de sortir un pareil projet, ils ont décidé de publier le livre par leurs propres moyens. La base philosophique de l'aventure est donc organisée autour de deux axes toujours d'actualité : la passion et le Do it Yourself. J'ai rejoint l'aventure il y a bientôt 10 ans, animé par le même esprit
Avez-vous une ligne éditoriale précise?
Éditer des livres sur la musique, sur toutes les musiques, même si notre préférence va aux domaines les plus en marge et les moins abordés par le mainstream.
Votre politique d’édition a-t-elle évolué par rapport aux débuts ? (genre des styles « honnis » au début et qui font l'objet d'une publication maintenant ? ou avez-vous une « ligne dure » : par exemple jamais de trucs sur le rock progressif, le disco, etc)
Il n’y a pas spécialement de limites, mais c’est sûr que certains domaines comme le disco ne font pas partie de nos priorités ! Après, nous avons tendance à explorer tous les domaines qui s’offrent à nous, du Metal au Punk en passant par le Rock progressif, la musique industrielle ou le hip-hop.
Quelle est votre « meilleure vente » ? Votre best-seller ? Votre plus grande « fierté » ? Avez-vous un regret ou un livre dont vous avez honte ?
Sur Camion Blanc, les plus grosses ventes s’échelonnent entre la Fièvre de la ligne blanche (l’autobiographie de Lemmy), le Metallica Que juste soit faite, quelques autres titres sur le Metal (Slash notamment), et certains des titres les plus anciens, comme le premier Joy Division, toujours disponible au catalogue, et ceux sur Noir Désir et Rammstein.
Niveau plaisir personnel, sortir des livres sur le Hardcore des origines, la musique industrielle, ou des ovnis éditoriaux comme le super bouquin sur les Hellacopters sorti il y a peu, c’est vraiment un pied sans limites. Pas vraiment de regrets, mais on aurait pu s’abstenir pour certains titres, c’est certain. Mais pas de noms !
Y a-t-il des bouquins que vous auriez aimé écrire/traduire mais qui ont fini par atterrir ailleurs que chez vous? (bien entendu, si oui, lesquels ?)
Oui, c’est arrivé par le passé. Il y a quelques années, Camion Blanc était sur le coup pour sortir le Anthony Kiedis, mais ça ne s’est pas fait, au profit d’un autre éditeur.
Qu'est ce qui fait que vous durez ? Quelles ont été les conséquences d’internet dans votre parcours ?
La maison a toujours fonctionné en dehors des modes et des circuits habituels. C’est ce qui la condamne à rester dans les marges, mais cette indépendance lui donne une faible porosité à l’extérieur, et du coup une autonomie totale. Le fait aussi que cette activité ne soit pas une activité professionnelle principale, mais une activité secondaire, mue par la passion, permet d’éloigner les notions de rentabilité à outrance. L’arrivée d’Internet a changé la donne, mais plutôt de façon positive : d’une part l’information circule mieux, et d’autre part les livres sont accessibles – commandables – plus facilement. Avec en plus le format numérique dont la part dans le marché est devenue non négligeable.
Pour les traductions, êtes-vous déjà tombés sur des passages vraiment très problématiques à retranscrire lorsque le langage est trop argotique (au point de devoir réécrire entièrement voir d’abandonner) ?
Certains titres ont pu donner du fil à retordre aux traducteurs, mais on finit toujours pas trouver une solution. Donc non, il n’y a pas de projet de traduction qui a été abandonné à cause de ça.
Vous pensez qu’il faut obligatoirement aimer ou connaitre un artiste avant de lire sa bio ? Est-ce que chez Camion Blanc vous êtes fans de certaines bios de groupes que vous détestez « musicalement » ?
C’est incontestablement un plus, d’autant qu’une connaissance de l’artiste permet d’éviter les erreurs factuelles, du moins pour le côté éditeur. Point de vue du lecteur, il est difficile d’imaginer qu’un lecteur qui ne connaît pas Hawkwind se lançant dans les 800 pages que nous avons publiées, mais rien n’empêche la curiosité ! Tout dépend de l’avis de chacun : pour certains, écouter l’album suffit, tandis que pour d’autres connaître jusqu’à la marque précise de la guitare utilisée ou la date des sessions studios est une nécessité absolue. Nous sommes là pour les combler !
Retrouves tu chez les auteurs une « spécificité française » dans l'approche de cette culture qu’est le rock ?
Pas vraiment. La France est quand même à la ramasse niveau « culture rock ». Entre le grand public gavé de variétoche et l’intellectualisme branché, il y a une latitude énorme. On essaie de surnager un peu dans tout ça, plutôt avec une approche anglo-saxonne complétiste.
Généralement dans « l’édition rock » y-a-t-il des groupes importants « scandaleusement » délaissés faisant l'objet de peu d'ouvrages et d'autres où c'est le trop plein de publication (ex: quel est l'intérêt d'une énième publication sur les Beatles, les stones,etc. ?)
J’espère pouvoir sortir un jour – et ça se fera, forcément ! – un livre de qualité sur Nick Cave ; il est scandaleusement délaissé alors qu’il y a quelque chose de fantastique à faire sur lui. Après, pour un énième Beatles, l’intérêt est plutôt limité. Mais c’est plutôt ce genre de groupe qui continue à être documenté par les maisons plus importantes car ils sont plus certains de rentabiliser leur investissement de départ en touchant un public plus large. Nous avons tendance à faire exactement l’inverse : parler du plus spécifique, qui va toucher le public le plus restreint possible !
Existe-t-il une concurrence entre vous et d’autres éditeurs comme « le mot et le reste » ou « le castor astral » qui éditent beaucoup de livres sur le rock et semblent parfois mieux distribués ?
Il n’y a aucune concurrence, le Camion édite ses bouquins dans son coin, si j’ose dire, avec un mode de fonctionnement proche du fanzinat et de l’underground le plus profond.
Le fait qu’on ne vous trouve pas forcément partout justement, ne vous nuit-il pas ?
Complètement, c’est une évidence. Une exposition plus importante permettrait de faire connaître le catalogue plus largement.
Dans une autre interview, vous avez détaillé le détail du prix moyen d'un livre Camion Blanc (déjà bravo pour cet effort de transparence) Est-ce que pour les livres étrangers, les droits de traduction sont un frein?
Ils peuvent l’être, car s’ils sont trop élevés, finaliser le projet est impossible. La majeure partie des titres achetés à l’étranger sont édités par des « gros » éditeurs, du moins plus gros que Camion Blanc, il peut donc y avoir un décalage entre notre offre et leur attente. Il est bien sûr arrivé qu’une signature ne puisse se faire à cause d’un éditeur trop gourmand.
Qu'est-ce qui, à votre avis, pourrait expliquer qu'un livre comme "American Hardcore" ait été traduit et pas "Our band could be your life" (tous les deux sortis en 2001) ?
Une question de timing, en fait. American Hardcore, je voulais absolument le faire (je l’ai d’ailleurs traduit) car j’avais flashé dessus à sa sortie, aux alentours de 2000/2001, donc dès que j’ai eu l’occasion de le sortir, j’ai foncé. Mais le Our Band, de Azerrad, est dans ma ligne de mire !
Parmi la liste de bouquins sortis en anglais ci-dessous, est-ce que vous seriez prêts à nous dire comment se situe Camion Blanc par rapport à une éventuelle traduction (pas lu / lu mais pas intéressé / pas vendable, même avec une fille à poil sur la couverture / intéressé mais trop cher / (scoop) en cours de traduction / etc.) ?
Our band could be your life
Mudhoney: the sound and the fury from Seattle
Big Day Coming: Yo La Tengo and the Rise of Indie Rock
Too High to Die: Meet the Meat Puppets
I Found My Friends: The Oral History of Nirvana
Perfect from Now On: How Indie Rock Saved My Life
Our Noise: The Story of Merge Records
Chacun de ces titres pourrait figurer au catalogue, et il n’est pas exclu que certains y fassent leur apparition dans un futur plus ou moins lointain.
On peut se tromper mais on n’est pas sûrs d'avoir vu, dans votre catalogue, de BD portant sur le rock, alors que les deux font plutôt bon ménage. C'est un choix délibéré, une contrainte liée au papier ou c'est juste que personne ne s'est pointé chez vous avec un projet BD jusqu'ici ?
Tout à fait, nous n’avons pas sorti de BD, et ne le ferons pas, puisqu’effectivement le format et la qualité d’impression de nos livres ne correspondent pas à un tel format.
Est-ce que vous avez jamais été tenté de faire un bouquin sur un groupe inconnu et culte (mais n'ayant jamais existé) juste pour voir combien de gens l'achèteraient?
Ça serait plutôt drôle, en effet ! Il faudrait arriver à broder 300 pages sur un fake, ça serait un tour de force pour l’auteur.
Pour finir, quelle est l’actu de Camion Blanc, les projets, envies, etc ?
Encore de nombreuses sorties dans les mois à venir, du Hardcore, du Metal, les Cramps, Suicide, etc. On va continuer à publier nos bouquins, de façon sereine et passionnée.
Merci Dominique !
Camion Blanc est né en 1992, l’idée de départ étant de publier un livre sur Joy Division. Les deux fondateurs étaient fans du groupe, et aucune publication n'existait en français. Aucune maison existante n'étant susceptible de sortir un pareil projet, ils ont décidé de publier le livre par leurs propres moyens. La base philosophique de l'aventure est donc organisée autour de deux axes toujours d'actualité : la passion et le Do it Yourself. J'ai rejoint l'aventure il y a bientôt 10 ans, animé par le même esprit
Avez-vous une ligne éditoriale précise?
Éditer des livres sur la musique, sur toutes les musiques, même si notre préférence va aux domaines les plus en marge et les moins abordés par le mainstream.
Votre politique d’édition a-t-elle évolué par rapport aux débuts ? (genre des styles « honnis » au début et qui font l'objet d'une publication maintenant ? ou avez-vous une « ligne dure » : par exemple jamais de trucs sur le rock progressif, le disco, etc)
Il n’y a pas spécialement de limites, mais c’est sûr que certains domaines comme le disco ne font pas partie de nos priorités ! Après, nous avons tendance à explorer tous les domaines qui s’offrent à nous, du Metal au Punk en passant par le Rock progressif, la musique industrielle ou le hip-hop.
Quelle est votre « meilleure vente » ? Votre best-seller ? Votre plus grande « fierté » ? Avez-vous un regret ou un livre dont vous avez honte ?
Sur Camion Blanc, les plus grosses ventes s’échelonnent entre la Fièvre de la ligne blanche (l’autobiographie de Lemmy), le Metallica Que juste soit faite, quelques autres titres sur le Metal (Slash notamment), et certains des titres les plus anciens, comme le premier Joy Division, toujours disponible au catalogue, et ceux sur Noir Désir et Rammstein.
Niveau plaisir personnel, sortir des livres sur le Hardcore des origines, la musique industrielle, ou des ovnis éditoriaux comme le super bouquin sur les Hellacopters sorti il y a peu, c’est vraiment un pied sans limites. Pas vraiment de regrets, mais on aurait pu s’abstenir pour certains titres, c’est certain. Mais pas de noms !
Y a-t-il des bouquins que vous auriez aimé écrire/traduire mais qui ont fini par atterrir ailleurs que chez vous? (bien entendu, si oui, lesquels ?)
Oui, c’est arrivé par le passé. Il y a quelques années, Camion Blanc était sur le coup pour sortir le Anthony Kiedis, mais ça ne s’est pas fait, au profit d’un autre éditeur.
Qu'est ce qui fait que vous durez ? Quelles ont été les conséquences d’internet dans votre parcours ?
La maison a toujours fonctionné en dehors des modes et des circuits habituels. C’est ce qui la condamne à rester dans les marges, mais cette indépendance lui donne une faible porosité à l’extérieur, et du coup une autonomie totale. Le fait aussi que cette activité ne soit pas une activité professionnelle principale, mais une activité secondaire, mue par la passion, permet d’éloigner les notions de rentabilité à outrance. L’arrivée d’Internet a changé la donne, mais plutôt de façon positive : d’une part l’information circule mieux, et d’autre part les livres sont accessibles – commandables – plus facilement. Avec en plus le format numérique dont la part dans le marché est devenue non négligeable.
Pour les traductions, êtes-vous déjà tombés sur des passages vraiment très problématiques à retranscrire lorsque le langage est trop argotique (au point de devoir réécrire entièrement voir d’abandonner) ?
Certains titres ont pu donner du fil à retordre aux traducteurs, mais on finit toujours pas trouver une solution. Donc non, il n’y a pas de projet de traduction qui a été abandonné à cause de ça.
Vous pensez qu’il faut obligatoirement aimer ou connaitre un artiste avant de lire sa bio ? Est-ce que chez Camion Blanc vous êtes fans de certaines bios de groupes que vous détestez « musicalement » ?
C’est incontestablement un plus, d’autant qu’une connaissance de l’artiste permet d’éviter les erreurs factuelles, du moins pour le côté éditeur. Point de vue du lecteur, il est difficile d’imaginer qu’un lecteur qui ne connaît pas Hawkwind se lançant dans les 800 pages que nous avons publiées, mais rien n’empêche la curiosité ! Tout dépend de l’avis de chacun : pour certains, écouter l’album suffit, tandis que pour d’autres connaître jusqu’à la marque précise de la guitare utilisée ou la date des sessions studios est une nécessité absolue. Nous sommes là pour les combler !
Retrouves tu chez les auteurs une « spécificité française » dans l'approche de cette culture qu’est le rock ?
Pas vraiment. La France est quand même à la ramasse niveau « culture rock ». Entre le grand public gavé de variétoche et l’intellectualisme branché, il y a une latitude énorme. On essaie de surnager un peu dans tout ça, plutôt avec une approche anglo-saxonne complétiste.
Généralement dans « l’édition rock » y-a-t-il des groupes importants « scandaleusement » délaissés faisant l'objet de peu d'ouvrages et d'autres où c'est le trop plein de publication (ex: quel est l'intérêt d'une énième publication sur les Beatles, les stones,etc. ?)
J’espère pouvoir sortir un jour – et ça se fera, forcément ! – un livre de qualité sur Nick Cave ; il est scandaleusement délaissé alors qu’il y a quelque chose de fantastique à faire sur lui. Après, pour un énième Beatles, l’intérêt est plutôt limité. Mais c’est plutôt ce genre de groupe qui continue à être documenté par les maisons plus importantes car ils sont plus certains de rentabiliser leur investissement de départ en touchant un public plus large. Nous avons tendance à faire exactement l’inverse : parler du plus spécifique, qui va toucher le public le plus restreint possible !
Existe-t-il une concurrence entre vous et d’autres éditeurs comme « le mot et le reste » ou « le castor astral » qui éditent beaucoup de livres sur le rock et semblent parfois mieux distribués ?
Il n’y a aucune concurrence, le Camion édite ses bouquins dans son coin, si j’ose dire, avec un mode de fonctionnement proche du fanzinat et de l’underground le plus profond.
Le fait qu’on ne vous trouve pas forcément partout justement, ne vous nuit-il pas ?
Complètement, c’est une évidence. Une exposition plus importante permettrait de faire connaître le catalogue plus largement.
Dans une autre interview, vous avez détaillé le détail du prix moyen d'un livre Camion Blanc (déjà bravo pour cet effort de transparence) Est-ce que pour les livres étrangers, les droits de traduction sont un frein?
Ils peuvent l’être, car s’ils sont trop élevés, finaliser le projet est impossible. La majeure partie des titres achetés à l’étranger sont édités par des « gros » éditeurs, du moins plus gros que Camion Blanc, il peut donc y avoir un décalage entre notre offre et leur attente. Il est bien sûr arrivé qu’une signature ne puisse se faire à cause d’un éditeur trop gourmand.
Qu'est-ce qui, à votre avis, pourrait expliquer qu'un livre comme "American Hardcore" ait été traduit et pas "Our band could be your life" (tous les deux sortis en 2001) ?
Une question de timing, en fait. American Hardcore, je voulais absolument le faire (je l’ai d’ailleurs traduit) car j’avais flashé dessus à sa sortie, aux alentours de 2000/2001, donc dès que j’ai eu l’occasion de le sortir, j’ai foncé. Mais le Our Band, de Azerrad, est dans ma ligne de mire !
Parmi la liste de bouquins sortis en anglais ci-dessous, est-ce que vous seriez prêts à nous dire comment se situe Camion Blanc par rapport à une éventuelle traduction (pas lu / lu mais pas intéressé / pas vendable, même avec une fille à poil sur la couverture / intéressé mais trop cher / (scoop) en cours de traduction / etc.) ?
Our band could be your life
Mudhoney: the sound and the fury from Seattle
Big Day Coming: Yo La Tengo and the Rise of Indie Rock
Too High to Die: Meet the Meat Puppets
I Found My Friends: The Oral History of Nirvana
Perfect from Now On: How Indie Rock Saved My Life
Our Noise: The Story of Merge Records
Chacun de ces titres pourrait figurer au catalogue, et il n’est pas exclu que certains y fassent leur apparition dans un futur plus ou moins lointain.
On peut se tromper mais on n’est pas sûrs d'avoir vu, dans votre catalogue, de BD portant sur le rock, alors que les deux font plutôt bon ménage. C'est un choix délibéré, une contrainte liée au papier ou c'est juste que personne ne s'est pointé chez vous avec un projet BD jusqu'ici ?
Tout à fait, nous n’avons pas sorti de BD, et ne le ferons pas, puisqu’effectivement le format et la qualité d’impression de nos livres ne correspondent pas à un tel format.
Est-ce que vous avez jamais été tenté de faire un bouquin sur un groupe inconnu et culte (mais n'ayant jamais existé) juste pour voir combien de gens l'achèteraient?
Ça serait plutôt drôle, en effet ! Il faudrait arriver à broder 300 pages sur un fake, ça serait un tour de force pour l’auteur.
Pour finir, quelle est l’actu de Camion Blanc, les projets, envies, etc ?
Encore de nombreuses sorties dans les mois à venir, du Hardcore, du Metal, les Cramps, Suicide, etc. On va continuer à publier nos bouquins, de façon sereine et passionnée.
Merci Dominique !
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