Papaye
Para Bailar |
Label :
Kythibong |
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N'allez pas croire qu'il s'agisse là d'un énième groupe de Math Rock, qui cale des notes entre les notes pour tenter de suivre une batterie démoniaque. Ici, c'est plutôt l'inverse.
Un pied dans le punk, une pompe dans les 90's, ce Para Bailar se vit plus qu'il s'écoute. Toujours avec ses noms géniaux ("Et Trois qui font trente", "Surya Bonaly", et "Dans la boîte à jazz", subtile hommage picard à Michel Jonasz), le groupe sait faire suer. On imagine bien la violence des concerts (faut le vivre pour le croire, croyez moi), le rendu sur disque est plutôt éloquent. Ils en foutent partout, à toute berzingue, mais savent aussi jouer sur les courts silences pour casser le rythme inopinément histoire de rendre le tout encore plus machiavélique.
Car oui, ça sent le vice ce Para Bailar, avec ces rythmes hachés, ces faux démarrages qui normalement vous plombent un morceau mais là, ces constructions alambiquées rendent le tout irresistible. L'épilogue "Babaye" est un monument d'arythmie dans son intro, avant de jouer avec nos nerfs, sans trop savoir sur quel pied danser. C'est ça qui fait la force de ce groupe, surprendre toutes les vingt secondes, changer de direction inlassablement pour
ce disque, c'est un Shoot'em Up musical. Une sorte de Super Aleste, sans ligne directrice, on avance en évitant les obstacles, on bouffe des pastilles pour être de plus en plus fort, on ne fait plus qu'un avec ce qui nous entoure. Malgré un côté dur d'écoute qui peut se révéler fatiguant pour certains tant la notion couplet/refrain est absente, on est vite submergé par une sorte de joie qui émane de ces titres, on en rigolerait presque tant une sorte d'humour se détache de cette musique, et pas seulement à cause des titres subtilement choisis.
Pour un chant du cygne, ce disque est une belle réussite, le genre de disque à vous faire dire "J'aime pas le math-rock, mais ça j'aime bien".
Un pied dans le punk, une pompe dans les 90's, ce Para Bailar se vit plus qu'il s'écoute. Toujours avec ses noms géniaux ("Et Trois qui font trente", "Surya Bonaly", et "Dans la boîte à jazz", subtile hommage picard à Michel Jonasz), le groupe sait faire suer. On imagine bien la violence des concerts (faut le vivre pour le croire, croyez moi), le rendu sur disque est plutôt éloquent. Ils en foutent partout, à toute berzingue, mais savent aussi jouer sur les courts silences pour casser le rythme inopinément histoire de rendre le tout encore plus machiavélique.
Car oui, ça sent le vice ce Para Bailar, avec ces rythmes hachés, ces faux démarrages qui normalement vous plombent un morceau mais là, ces constructions alambiquées rendent le tout irresistible. L'épilogue "Babaye" est un monument d'arythmie dans son intro, avant de jouer avec nos nerfs, sans trop savoir sur quel pied danser. C'est ça qui fait la force de ce groupe, surprendre toutes les vingt secondes, changer de direction inlassablement pour
ce disque, c'est un Shoot'em Up musical. Une sorte de Super Aleste, sans ligne directrice, on avance en évitant les obstacles, on bouffe des pastilles pour être de plus en plus fort, on ne fait plus qu'un avec ce qui nous entoure. Malgré un côté dur d'écoute qui peut se révéler fatiguant pour certains tant la notion couplet/refrain est absente, on est vite submergé par une sorte de joie qui émane de ces titres, on en rigolerait presque tant une sorte d'humour se détache de cette musique, et pas seulement à cause des titres subtilement choisis.
Pour un chant du cygne, ce disque est une belle réussite, le genre de disque à vous faire dire "J'aime pas le math-rock, mais ça j'aime bien".
Bon 15/20 | par X_Lok |
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