Yachtclub
Yachtclub |
Label :
Kshantu |
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Difficile de ne pas tomber amoureux de ce groupe dès la première écoute.
Difficile aussi de croire qu'il s'agit là de leur premier Ep, tant il semble quasi définitif.
En seulement cinq titres, le groupe développe une inventivité folle, voire même une folie inventive qui ne se relâche jamais. Un soupçon de rage à la Deerhoof, une maitrise de la spontanéité apparente & du changement de rythme à en dégouter plus d'un.
En plus de jouer une musique hors norme, il arrive rendre leur bordel à la limite du noise parfois super dansant. Les gens ne vont pas tout comprendre, mais ils vont aimer.
On pourrait aussi évoquer la douce démence de Fiery Furnaces couplée au minimalisme de Young Marble Giant ("I.C.", le génial "Toc Cube"), on a l'impression que les morceaux évoluent tout seuls pendant qu'on les écoute, comme un disque dont vous êtes le héros passif. Que ce soit pour les changements radicaux de rythme, la science des montées irrésistibles ou les mélodies chiadées, Yachtclub est un groupe épatant.
Le dernier titre, c'est un peu tout ce qui été retenu, ou détourné du bon chemin lors des quatre titres différents. Un titre bancal, foutraque en diable, une merveille de non rythme (va claquer des doigts contre le jukebox sur ce truc), un lâcher prise ultra maitrisé. Je sais pas si on peut appeler ça de la NoWave, mais ça y ressemble drôlement. en plus bordélique.
Ce disque est assurément l'une des excellentes surprises de cette rentrée (cette phrase bateau est réutilisable sans mon autorisation), Il est tellement dense qu'on a l'impression d'avoir entendu un album entier. C'est peut être trop dense, fourni, et complexe mine de rien, pour rester prenant sur la durée d'un album. Mais en tout cas, le format court leur va bien, cet Ep est une petite merveille.
Difficile aussi de croire qu'il s'agit là de leur premier Ep, tant il semble quasi définitif.
En seulement cinq titres, le groupe développe une inventivité folle, voire même une folie inventive qui ne se relâche jamais. Un soupçon de rage à la Deerhoof, une maitrise de la spontanéité apparente & du changement de rythme à en dégouter plus d'un.
En plus de jouer une musique hors norme, il arrive rendre leur bordel à la limite du noise parfois super dansant. Les gens ne vont pas tout comprendre, mais ils vont aimer.
On pourrait aussi évoquer la douce démence de Fiery Furnaces couplée au minimalisme de Young Marble Giant ("I.C.", le génial "Toc Cube"), on a l'impression que les morceaux évoluent tout seuls pendant qu'on les écoute, comme un disque dont vous êtes le héros passif. Que ce soit pour les changements radicaux de rythme, la science des montées irrésistibles ou les mélodies chiadées, Yachtclub est un groupe épatant.
Le dernier titre, c'est un peu tout ce qui été retenu, ou détourné du bon chemin lors des quatre titres différents. Un titre bancal, foutraque en diable, une merveille de non rythme (va claquer des doigts contre le jukebox sur ce truc), un lâcher prise ultra maitrisé. Je sais pas si on peut appeler ça de la NoWave, mais ça y ressemble drôlement. en plus bordélique.
Ce disque est assurément l'une des excellentes surprises de cette rentrée (cette phrase bateau est réutilisable sans mon autorisation), Il est tellement dense qu'on a l'impression d'avoir entendu un album entier. C'est peut être trop dense, fourni, et complexe mine de rien, pour rester prenant sur la durée d'un album. Mais en tout cas, le format court leur va bien, cet Ep est une petite merveille.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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