Kayser
Beyond The Reef Of Insanity |
Label :
Listenable |
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Lorsqu'on choisit de s'appeler Kayser, "Empereur" donc, il faut des arguments solides et la pochette de ce Beyond the Reef of Insanity, quatrième album de la formation suédoise, ne me met pas en confiance : je la trouve plutôt clichesque, sans compter qu'elle reprend largement les éléments déjà présents sur le disque précédent, Read Your Enemy. Mais admettons, je ne suis pas de ces hommes qui ne s'arrêtent qu'à la plastique, à la surface des choses, je laisse donc l'opportunité au quintette de me prouver que leur Thrash Métal vaut mieux que ça.
Le problème, c'est qu'en la matière, je suis exigeant. Une raison simple à cela, j'ai connu l'apogée du genre, son déclin puis son renouveau. Et si je suis capable d'admettre que même si personne ne se hisse plus jamais au niveau des Grands Anciens (inutile de les nommer), il y a encore d'excellentes choses dans le courant moderne (un Toxic Holocaust par exemple), il reste que les dix compositions proposées par Kayser me semblent loin de pouvoir concurrencer qui que ce soit.
En effet, les mecs se positionnent sur un style plutôt mélodique, typique de la scène suédoise (celle que j'apprécie le moins en somme) : on se farcit donc des refrains enjôleurs ("Old Blanket", d'agneau ajouterais-je si j'étais d'humeur taquine) sur des rythmiques hachées de gros balèzes ("Through The Darkness"), Metallica apprécierait sans doute. Du coup, conscient de ne pas être le cœur de cible de Kayser car ayant dépassé la vingtaine, il n'en reste pas moins que la vacuité de ce Métal me dérange. Si l'on enlève leurs sons de vilains pas beaux aux guitaristes, que reste-t-il si ce n'est des accords barrés en quatre cases et des solos sans feeling ? Des mélodies vocales un peu mièvres (n'est pas Warrel Dane de Nevermore qui veut) certes ainsi qu'une batterie de bûcheron. C'est peu.
En définitive, difficile pour moi de m'enflammer pour un album que je trouve répétitif dans ses structures, peu inspiré dans ses riffs et que seule une production de qualité sauve du naufrage. Je laisse...
Le problème, c'est qu'en la matière, je suis exigeant. Une raison simple à cela, j'ai connu l'apogée du genre, son déclin puis son renouveau. Et si je suis capable d'admettre que même si personne ne se hisse plus jamais au niveau des Grands Anciens (inutile de les nommer), il y a encore d'excellentes choses dans le courant moderne (un Toxic Holocaust par exemple), il reste que les dix compositions proposées par Kayser me semblent loin de pouvoir concurrencer qui que ce soit.
En effet, les mecs se positionnent sur un style plutôt mélodique, typique de la scène suédoise (celle que j'apprécie le moins en somme) : on se farcit donc des refrains enjôleurs ("Old Blanket", d'agneau ajouterais-je si j'étais d'humeur taquine) sur des rythmiques hachées de gros balèzes ("Through The Darkness"), Metallica apprécierait sans doute. Du coup, conscient de ne pas être le cœur de cible de Kayser car ayant dépassé la vingtaine, il n'en reste pas moins que la vacuité de ce Métal me dérange. Si l'on enlève leurs sons de vilains pas beaux aux guitaristes, que reste-t-il si ce n'est des accords barrés en quatre cases et des solos sans feeling ? Des mélodies vocales un peu mièvres (n'est pas Warrel Dane de Nevermore qui veut) certes ainsi qu'une batterie de bûcheron. C'est peu.
En définitive, difficile pour moi de m'enflammer pour un album que je trouve répétitif dans ses structures, peu inspiré dans ses riffs et que seule une production de qualité sauve du naufrage. Je laisse...
Pas terrible 9/20 | par Arno Vice |
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