Bass Drum Of Death
GB City |
Label :
Fat Possum |
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Découvert d'abord grâce à l'imparable morceau "Crawling After You" figurant dans la bande-son du dernier GTA, j'ai rapidement entrepris de me mettre en chasse des deux albums alors existant (un troisième étant apparu depuis) pour espérer dénicher la pépite tant attendue. Et force est de reconnaître que ceux-ci sont largement à la hauteur, notamment sur ce premier effort, intitulé GB City, qui fleure bon un rock garage dans la lignée des Ty Segall et autre Thee Oh Sees. Mais il serait bien réducteur de ne voir en Bass Drum Of Death qu'un clone des noms pré-cités, car le groupe du Mississipi apporte avec lui un son rapidement reconnaissable.
Ce GB City s'ouvre sur le nerveux "Nerve Jamming" qui annonce directement la couleur. Guitare tranchante et lourde, rythmique quasi punk, le groupe affirme un son costaud, qui fera partie de sa marque de fabrique, et qui se verra même encore durcir sur leur troisième album. Les titres s'enchaînent, les tubes aussi ("Heart Attack Kid", "GB City", "le très Reatardien "Velvet Itch"...), et même quand le groupe allège un peu ses morceaux pour lorgner sur la pop ("Young Pros, "I Could Never Be Your Man"), la qualité reste toute aussi bonne. Je tiens quand même à sortir deux morceaux du lot, les excellents "Spare Room" et "Get Found". Le premier est un espèce de slow garage improbable joué au ralenti, où une basse ronronnante vient appuyer le refrain tandis que le second fait parti de ces hymnes définitifs, celui-ci étant emmené par un riff absolument démentiel.
Dès 2011 et ce disque inaugural sorti chez Fat Possum, tout est déjà là. Le son crade mais pas trop, l'évident talent de mélodiste de John barrett, seul maître à bord, qui semble capable de sortir des tubes à la pelle, une maîtrise certaine et une spontanéité qui font que l'ensemble fonctionne à merveille. Tous ces ingrédients garantissent au groupe de s'élever au dessus de la cohorte de groupes de garage apparus ces dernières années pour s'imposer directement parmi ceux qui se fait de mieux dans le genre.
Ce GB City s'ouvre sur le nerveux "Nerve Jamming" qui annonce directement la couleur. Guitare tranchante et lourde, rythmique quasi punk, le groupe affirme un son costaud, qui fera partie de sa marque de fabrique, et qui se verra même encore durcir sur leur troisième album. Les titres s'enchaînent, les tubes aussi ("Heart Attack Kid", "GB City", "le très Reatardien "Velvet Itch"...), et même quand le groupe allège un peu ses morceaux pour lorgner sur la pop ("Young Pros, "I Could Never Be Your Man"), la qualité reste toute aussi bonne. Je tiens quand même à sortir deux morceaux du lot, les excellents "Spare Room" et "Get Found". Le premier est un espèce de slow garage improbable joué au ralenti, où une basse ronronnante vient appuyer le refrain tandis que le second fait parti de ces hymnes définitifs, celui-ci étant emmené par un riff absolument démentiel.
Dès 2011 et ce disque inaugural sorti chez Fat Possum, tout est déjà là. Le son crade mais pas trop, l'évident talent de mélodiste de John barrett, seul maître à bord, qui semble capable de sortir des tubes à la pelle, une maîtrise certaine et une spontanéité qui font que l'ensemble fonctionne à merveille. Tous ces ingrédients garantissent au groupe de s'élever au dessus de la cohorte de groupes de garage apparus ces dernières années pour s'imposer directement parmi ceux qui se fait de mieux dans le genre.
Parfait 17/20 | par El rodeo |
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