Alex Chilton
Like Flies On Sherbert |
Label :
Peabody |
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Voici pour moi la pièce maîtresse de la discographie solo d'Alex Chilton.
L'album sur lequel il lâche tout dans le style qui est le sien : partir d'un rock plutôt classique pour proposer une sorte de charmant désordre teinté de romantisme punk.
Ça larsen, ça crache, le son est lo-fi, mais toujours posé sur les cendres de la country et du blues. Que ce soit avec ses propres compositions ou avec des reprises d'obscurs morceaux country.
On swingue salement sur "Boogie Shoes", on s'attendrit crassement sur "Hook Of Crook", lascivement sur "Girl After Girl", et on pète un câble sur "Baron Of Love, part II": une espèce d'objet non-identifié totalement halluciné.
Tout comme 1970 l'album précédent, on est en présence ici d'un disque compilation de tout ce que Chilton sait faire. Mais sur celui-ci qui est enregistré après Big Star, Alex va beaucoup plus loin dans la spontanéité.
C'est enregistré en direct, sur le vif, pas d'effets, pas d'arrangements ni de production soignée. Non, tout est sur la table tel quel, franchement et sans détours, si ce n'est par le bar.
On sent la bonne paluche de Jim Dickinson, personnage déjanté de Memphis.
Producteur de cet album et du Third de Big Star, mais aussi de Willy Deville, Tav Falco, The Replacements ou Mudhoney, Dickinson apporte une folie engendrée par l'improvisation. Il prend la guitare, Alex Chilton lui dit qu'il joue comme un gamin, mais ce n'est pas grave il trouve ça cool. Ils échangent tous leurs instruments, tout le monde s'éclate librement et ça fonctionne.
Que demander de plus?
Les amateurs de country/power-pop (comment décrire cette musique?) lo-fi, romantique, déglinguée adoreront. Tant pis pour les autres.
En effet, tout le charme de ce disque réside dans le bonheur d'écouter un artiste brillant saborder la beauté trop facile.
L'album sur lequel il lâche tout dans le style qui est le sien : partir d'un rock plutôt classique pour proposer une sorte de charmant désordre teinté de romantisme punk.
Ça larsen, ça crache, le son est lo-fi, mais toujours posé sur les cendres de la country et du blues. Que ce soit avec ses propres compositions ou avec des reprises d'obscurs morceaux country.
On swingue salement sur "Boogie Shoes", on s'attendrit crassement sur "Hook Of Crook", lascivement sur "Girl After Girl", et on pète un câble sur "Baron Of Love, part II": une espèce d'objet non-identifié totalement halluciné.
Tout comme 1970 l'album précédent, on est en présence ici d'un disque compilation de tout ce que Chilton sait faire. Mais sur celui-ci qui est enregistré après Big Star, Alex va beaucoup plus loin dans la spontanéité.
C'est enregistré en direct, sur le vif, pas d'effets, pas d'arrangements ni de production soignée. Non, tout est sur la table tel quel, franchement et sans détours, si ce n'est par le bar.
On sent la bonne paluche de Jim Dickinson, personnage déjanté de Memphis.
Producteur de cet album et du Third de Big Star, mais aussi de Willy Deville, Tav Falco, The Replacements ou Mudhoney, Dickinson apporte une folie engendrée par l'improvisation. Il prend la guitare, Alex Chilton lui dit qu'il joue comme un gamin, mais ce n'est pas grave il trouve ça cool. Ils échangent tous leurs instruments, tout le monde s'éclate librement et ça fonctionne.
Que demander de plus?
Les amateurs de country/power-pop (comment décrire cette musique?) lo-fi, romantique, déglinguée adoreront. Tant pis pour les autres.
En effet, tout le charme de ce disque réside dans le bonheur d'écouter un artiste brillant saborder la beauté trop facile.
Excellent ! 18/20 | par Happy friday |
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