Glass Candy
Warm In The Winter |
Label :
Italians Do It Better |
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Johnny Jewel fait certainement partie des musiciens-producteurs au prise avec son époque parmi les plus inspirés, voire géniaux en matière de synth-pop cérébrale aux relents d'italo-disco et pas étonnant qu'un morceau, issu de son travail avec Chromatics, ait été retenu pour la BO de "Drive". On peut dire que ce film, qui fait un lien assez irrésistible entre retenue et violence des sentiments sur fond de romantisme et de mélancolie existentielle,et non sans une certaine sensualité floue, n'est pas sans lien avec l'atmosphère de la musique à laquelle Jewel participe. Par ailleurs, le multi instrumentiste n'a pas son pareil pour s'associer avec des "side-front-woman" au chant (mais pas que !) des plus sexy qu'il s'agisse de Ruth Radelet au sein de Chromatics ou encore de Ida No chez Glass Candy !
Mais tandis que chez Chromatics, on baigne dans la lueur blafarde des néons qui s'allument à la tombée de la nuit, Glass Candy, toujours dans le même contexte, nous envoie des paillettes qui incitent à tendre le regard vers un ciel étoilé !
Après Love Love Love,un premier album nerveux,sorti en 2003, aux relents post-punk marqués et faisant la part belle aux guitares , un B/E/A/T B/E/A/T B/O/X très réussi et qui signe un changement de cap plus dansant et synthétique, établissant une gémellité affirmée avec le Night Drive de Chromatics sorti la même année, Glass Candy propose en cette année 2011, un 6 titres, Warm In The Winter, qui franchit un pas en matière d'ampleur synthétique , lumineuse et sensuelle !
Le jeu de Jewel s'inscrit dans une veine plus krautrock, l'atmosphère des morceaux évoquant tant les belles heures du Roxy Music des débuts que le minimalisme dansant de New Order,Soft Cell, OMD ou encore des Pet Shop Boys,le tout servi sur un fond électro raffiné et actuel. Il développe ainsi ainsi un sens de l'espace qu'on retrouve chez Chromatics mais en moins confiné. Le chant femme-enfant, quelque peu précieux, mais néanmoins et envoûtant d'Ida No est assurément arrivé à maturité et en fait la digne héritière tant de Blondie que de Kate Bush (en moins exubérante et "octaviant" que cette dernière), servant à merveille des mélodies éclaboussantes d'une sensualité floconneuse, à la fois souriante et mélancolique !
Warm in the Winter réussit donc la pari d'une musique actuelle et raffinée, dont la nonchalance et un certain romantisme post-punk évoque Chromatics tout en lui adjuvant une touche plus kitsch, dansante et tonique qui, dans ce contexte, sournoisement abrasif, n'a rien de péjoratif mais s'avère au contraire diablement salvatrice !
Mais tandis que chez Chromatics, on baigne dans la lueur blafarde des néons qui s'allument à la tombée de la nuit, Glass Candy, toujours dans le même contexte, nous envoie des paillettes qui incitent à tendre le regard vers un ciel étoilé !
Après Love Love Love,un premier album nerveux,sorti en 2003, aux relents post-punk marqués et faisant la part belle aux guitares , un B/E/A/T B/E/A/T B/O/X très réussi et qui signe un changement de cap plus dansant et synthétique, établissant une gémellité affirmée avec le Night Drive de Chromatics sorti la même année, Glass Candy propose en cette année 2011, un 6 titres, Warm In The Winter, qui franchit un pas en matière d'ampleur synthétique , lumineuse et sensuelle !
Le jeu de Jewel s'inscrit dans une veine plus krautrock, l'atmosphère des morceaux évoquant tant les belles heures du Roxy Music des débuts que le minimalisme dansant de New Order,Soft Cell, OMD ou encore des Pet Shop Boys,le tout servi sur un fond électro raffiné et actuel. Il développe ainsi ainsi un sens de l'espace qu'on retrouve chez Chromatics mais en moins confiné. Le chant femme-enfant, quelque peu précieux, mais néanmoins et envoûtant d'Ida No est assurément arrivé à maturité et en fait la digne héritière tant de Blondie que de Kate Bush (en moins exubérante et "octaviant" que cette dernière), servant à merveille des mélodies éclaboussantes d'une sensualité floconneuse, à la fois souriante et mélancolique !
Warm in the Winter réussit donc la pari d'une musique actuelle et raffinée, dont la nonchalance et un certain romantisme post-punk évoque Chromatics tout en lui adjuvant une touche plus kitsch, dansante et tonique qui, dans ce contexte, sournoisement abrasif, n'a rien de péjoratif mais s'avère au contraire diablement salvatrice !
Très bon 16/20 | par Slowdown |
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