Rival Schools

Pedals

Pedals

 Label :     Atlantic 
 Sortie :    mardi 08 mars 2011 
 Format :  Album / CD   

La sortie de United By Fate remontant à 2001 et le bazar dissou, on était loin d'imaginer que ce qui semblait n'être qu'un de ces autres groupes à album unique fasse de nouveau surface. Grace à une reformation en quatuor puis trio en 2008, il aura donc fallu que dix ans passent pour avoir le plaisir de se taper un nouvel album de Rival Schools. C'est avec un titre très connoté par chez nous (arf... mais quoi de plus logique quand on a appelé son album de Quicksand Slip ? Sachez qu'au moment où vous lirez ceci, je rirai encore de cette remarque à la con...) et dix nouvelles pistes power-rock que Walter Schreifels relance la machine. Et dès la première écoute, ce qui paraît évident, c'est que les années n'ont quasiment pas altéré la nature mélodique du groupe. À vrai dire, on en aurait presque des frissons lorsque "Wring It Out" ouvre les hostilités, balançant son gros riff, son refrain naïf, son trémolo, avec bien entendu la joie de retrouver le grain de voix si charismatique de Schreifels... On en remarque à peine les harmonies vocales magnifiques utilisées avec parcimonies (le très Red Hot-Frusciante "Small Doses" et son bout de mélodie directement tiré du Blue Album de Weezer...).
Enraciné quelque part entre Sparta et Nada Surf, le rock de Rival Schools a donc à peine changé. Et ce que le groupe semble avoir perdu en muscle et plans fous, il l'a gagné en puissance mélodique et efficacité homogène, puisque contrairement aux quatorze titres en dents-de-scie (mais bon, émoussées, faut pas exagérer...) de United By Fate, ici rien à jeter. Pas de gras. Alors oui, pas de metal lumineux genre "Holding Sand" ou "Used For Glue", mais une dizaine bien tassée de simili-singles. La tête de proue ultra efficace "Shot After Shot", le motif parfait de "Big Waves", "Choose Your Adventure" et son humeur groove... Qu'on prenne ça pour une qualité ou un défaut, aucune des chansons ne sort du format "trois minutes et quelques", au point que les dix titres de valeur semblables filent comme si de rien n'était. "Quoi ?! Déjà fini !?!" Dépassant gentiment la demi-heure et les pistes étant toutes des réussites pop stimulantes, le réflexe incontrôlé, c'est de relancer la galette pour un autre tour, avec la forte possibilité de remettre ça une fois de plus, sans trop savoir si on va parvenir à se lasser... Ce qu'on appelle un retour gagnant...


Parfait   17/20
par X_YoB


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