Rival Schools
United By Fate |
Label :
Island |
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L'arrivée de l'été est toujours favorable aux (re)découvertes rock ensoleillées.
La power-pop de Rival Schools avait été mentionnée lors de la sortie de cet unique album, essentiellement parce que grand retour de Walter Schreifels, très estimé de tous les fans de hardcore dans Quicksand. Les styles éloignés de ces deux différentes formations ayant vite fait retomber l'ivresse des retrouvailles, United By Fate est depuis resté anecdotique. Il est vrai que c'est le jour et la nuit, on ne peut se forcer à aimer les deux à la fois. Quicksand était crasseux et presque sombre, pour amateurs avertis ; Rival Schools est arrivé tout éclatant, ciselé, et a frappé efficacement. Le Fa dièse de "Used For Glue" a laissé les radios rock américaine sur le carreau un bout de temps, et annonçait bien la couleur : on est plus du côté de Foo Fighters que de Fugazi. Et soutenir la comparaison avec son ancien groupe a fait mésestimer le projet de 2001 du chanteur/guitariste de Gorilla Biscuit. Beaucoup n'ont pas eu l'occasion de déguster les charmes de United By Fate. Le principal et incontestable de ces charmes étant la fameuse voix éraillées de Schreifels, plus mature qu'auparavant, qui avec le mur de guitares muscle l'aspect très mélodiques des compositions pop. Dès "Travel By Telephone", la production bien propre n'effraie plus, car la voix de Schreifels est là, brûlant un refrain aérien accrocheur sans qu'on est l'impression d'écouter un produit de supermarché. Tout est accessible sur ce disque, parfois en déjà-vu, mais le chant s'occupe à détendre les a priori, pour nous démontrer que le petit ingrédient qu'est le grain de la voix peut faire bien des choses... On n'est pourtant parfois pas loin de Goo Goo Dolls ("Undercovers On") ou du côté obscur de Jimmy Eat World ("So Down On"), et les grosses guitares tirent vicieusement sur du neo-metal lumineux... En tout cas, jamais rien de grave au point d'en être insipide, l'efficacité de pas mal de titres, l'énergie déployée et cette voix consolidant le divertissement.
Pour un retour sur le devant de la scène, ce n'était donc pas si mal qu'on a voulu nous le faire croire ; avec de réels tours de force de rock accrocheur. C'est juste que le rock ensoleillé n'a jamais trop eu la côte... En tout cas, des hits fiévreux comme ce "Used For Glue", on n'en a plus tellement, et en voudrait tous les jours... Ne dîtes pas non !
La power-pop de Rival Schools avait été mentionnée lors de la sortie de cet unique album, essentiellement parce que grand retour de Walter Schreifels, très estimé de tous les fans de hardcore dans Quicksand. Les styles éloignés de ces deux différentes formations ayant vite fait retomber l'ivresse des retrouvailles, United By Fate est depuis resté anecdotique. Il est vrai que c'est le jour et la nuit, on ne peut se forcer à aimer les deux à la fois. Quicksand était crasseux et presque sombre, pour amateurs avertis ; Rival Schools est arrivé tout éclatant, ciselé, et a frappé efficacement. Le Fa dièse de "Used For Glue" a laissé les radios rock américaine sur le carreau un bout de temps, et annonçait bien la couleur : on est plus du côté de Foo Fighters que de Fugazi. Et soutenir la comparaison avec son ancien groupe a fait mésestimer le projet de 2001 du chanteur/guitariste de Gorilla Biscuit. Beaucoup n'ont pas eu l'occasion de déguster les charmes de United By Fate. Le principal et incontestable de ces charmes étant la fameuse voix éraillées de Schreifels, plus mature qu'auparavant, qui avec le mur de guitares muscle l'aspect très mélodiques des compositions pop. Dès "Travel By Telephone", la production bien propre n'effraie plus, car la voix de Schreifels est là, brûlant un refrain aérien accrocheur sans qu'on est l'impression d'écouter un produit de supermarché. Tout est accessible sur ce disque, parfois en déjà-vu, mais le chant s'occupe à détendre les a priori, pour nous démontrer que le petit ingrédient qu'est le grain de la voix peut faire bien des choses... On n'est pourtant parfois pas loin de Goo Goo Dolls ("Undercovers On") ou du côté obscur de Jimmy Eat World ("So Down On"), et les grosses guitares tirent vicieusement sur du neo-metal lumineux... En tout cas, jamais rien de grave au point d'en être insipide, l'efficacité de pas mal de titres, l'énergie déployée et cette voix consolidant le divertissement.
Pour un retour sur le devant de la scène, ce n'était donc pas si mal qu'on a voulu nous le faire croire ; avec de réels tours de force de rock accrocheur. C'est juste que le rock ensoleillé n'a jamais trop eu la côte... En tout cas, des hits fiévreux comme ce "Used For Glue", on n'en a plus tellement, et en voudrait tous les jours... Ne dîtes pas non !
Très bon 16/20 | par X_YoB |
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