Niton
Tiresias |
Label :
Pulver & Asche |
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En voilà un disque étrange, à l'image de cette pochette minimale, intrigante en diable. Tout le long du disque, la musique s'impose à nous d'elle même, pourtant on est pas loin de l'expérimental contemporain par moment (ça y est , j'en ai perdu quelques uns juste avec ces deux mots accolés je suis sûr).
Imaginez plutôt. Un violoncelle électrique à 5 cordes bardé d'effets, une poignée d'instruments analogiques & modulaires, et un troisième comparse qui s'occupe d'un peu tout & n'importe quoi, allant du banjo préparé au theremin en passant par une guimbarde, et j'en passe. Fabuleux cocktail n'est ce pas ?
De titres en titres, le trio développe une musique complexe, lorgnant vers l'ambiant par moment, approchant les ténèbres parfois, une certaine forme de langueur développé en douze mouvements, un trip hypnotique où les strates s'enrichissent les unes les autres. Alternant entre pièces très courtes (moins de deux minutes pour "osc 18") et celles où le temps n'a pas d'emprise ("bewno" et ses presque onze minutes de béatitude), ce disque a le don de surprendre, l'inattendu est vraiment le maître mot de ce Tiresias. Décrire les volutes sonores, les attaques qui vous vrilleront quelques neurones serait faire du mal à ce disque, et déflorer la magie de sa première écoute.
Si vous voulez ajouter un brin de mysticisme à ce disque, documentez vous sur Tiresias, devin de Thèbes aux histoires fascinantes, et cet album n'aura plus vraiment la même saveur à vos oreilles.
Imaginez plutôt. Un violoncelle électrique à 5 cordes bardé d'effets, une poignée d'instruments analogiques & modulaires, et un troisième comparse qui s'occupe d'un peu tout & n'importe quoi, allant du banjo préparé au theremin en passant par une guimbarde, et j'en passe. Fabuleux cocktail n'est ce pas ?
De titres en titres, le trio développe une musique complexe, lorgnant vers l'ambiant par moment, approchant les ténèbres parfois, une certaine forme de langueur développé en douze mouvements, un trip hypnotique où les strates s'enrichissent les unes les autres. Alternant entre pièces très courtes (moins de deux minutes pour "osc 18") et celles où le temps n'a pas d'emprise ("bewno" et ses presque onze minutes de béatitude), ce disque a le don de surprendre, l'inattendu est vraiment le maître mot de ce Tiresias. Décrire les volutes sonores, les attaques qui vous vrilleront quelques neurones serait faire du mal à ce disque, et déflorer la magie de sa première écoute.
Si vous voulez ajouter un brin de mysticisme à ce disque, documentez vous sur Tiresias, devin de Thèbes aux histoires fascinantes, et cet album n'aura plus vraiment la même saveur à vos oreilles.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par X_Lok |
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