San Carol
Humain Trop Humain |
Label :
Gonzaï / Ruralfaune / Wild Valley |
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Après la Main Invisible, San Carol nous livre son Humain Trop Humain, "un album pour esprits libres" s'amuserait peut-être à compléter Nietzsche. L'ensemble se compose de neuf pistes, titrées à partir de noms de sectes passées ou actuelles, qui sont autant d'arguments pour cet angevin talentueux.
Arguments, au demeurant, assez implacables. San Carol a sévèrement musclé son discours et a varié son argumentaire. L'album arrive à se poser comme un ensemble hétéroclite mais d'une cohérence manifeste. Le style des compositions se trouve à la croisée du psyché intergalactique, du krautrock, de la dreampop, du shoegaze massif, du rock garage crade et de la pop faussement naïve. Difficile résister à "Oxyon 777" avec son son puissant, dantesque et délicieusement rétro. Idem pour "L'œil s'ouvre", la chanson qui marque la moitié de l'album avec ses 11'17 de musique gorgées de plages de synthé planants qui prennent de l'épaisseur jusqu'à former une piste épique et irrésistible, comme une BO d'un voyage interstellaire. Impossible pour moi de ne pas citer "Elan Vital", tube improbable au second degré évident, où San Carol s'amuse à nous distiller une piste pop faussement nigaude. L'ensemble de l'album foisonne de moments de gloire de ce genre où le bonhomme se lance toutes voiles dehors, explore et réussit sans pour autant se perdre et encore moins nous perdre.
A la fin de l'écoute de cet album on ne peut qu'être fasciné par les talents de San Carol, son songwriting de luxe ainsi que sa maîtrise du mélange des genres. On touche là à un chef d'œuvre, n'ayons pas peur des mots. Un album d'une vitalité, d'une folie et d'une opulence qui font plaisir aux esgourdes.
Gourou d'exception, San Carol va en convertir plus d'un à son mouvement. Rejoignez-nous, on est bien. Par contre, je préviens, vous embarquez pour un aller simple !
Arguments, au demeurant, assez implacables. San Carol a sévèrement musclé son discours et a varié son argumentaire. L'album arrive à se poser comme un ensemble hétéroclite mais d'une cohérence manifeste. Le style des compositions se trouve à la croisée du psyché intergalactique, du krautrock, de la dreampop, du shoegaze massif, du rock garage crade et de la pop faussement naïve. Difficile résister à "Oxyon 777" avec son son puissant, dantesque et délicieusement rétro. Idem pour "L'œil s'ouvre", la chanson qui marque la moitié de l'album avec ses 11'17 de musique gorgées de plages de synthé planants qui prennent de l'épaisseur jusqu'à former une piste épique et irrésistible, comme une BO d'un voyage interstellaire. Impossible pour moi de ne pas citer "Elan Vital", tube improbable au second degré évident, où San Carol s'amuse à nous distiller une piste pop faussement nigaude. L'ensemble de l'album foisonne de moments de gloire de ce genre où le bonhomme se lance toutes voiles dehors, explore et réussit sans pour autant se perdre et encore moins nous perdre.
A la fin de l'écoute de cet album on ne peut qu'être fasciné par les talents de San Carol, son songwriting de luxe ainsi que sa maîtrise du mélange des genres. On touche là à un chef d'œuvre, n'ayons pas peur des mots. Un album d'une vitalité, d'une folie et d'une opulence qui font plaisir aux esgourdes.
Gourou d'exception, San Carol va en convertir plus d'un à son mouvement. Rejoignez-nous, on est bien. Par contre, je préviens, vous embarquez pour un aller simple !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par WillyB |
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