Manes
Ned I Stillheten |
Label :
Indépendant |
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Afin de bien saisir toute l'intelligence et l'originalité du parcours musical des Norvégiens de Manes, ce n'est pas par les derniers albums qu'il faut commencer mais bien par les racines, enfouies au cœur des années 90.
Ned I Stillheten est la deuxième démo du groupe. Le duo qui le compose alors (Sargatanas : chant ; Cernunnus : guitare, clavier, batterie) expérimente un Black Métal à la fois brutal et atmosphérique qui révèle néanmoins un esprit particulièrement aventureux pour l'époque. En effet, si le chant (majoritairement criard) ainsi que la production (faiblarde) sont symptomatiques de la scène underground, on décèle tout de même un penchant certain pour des structures musicales aventureuses qui transgressent le canon orthodoxe. Ainsi, l'utilisation de voix claire ou de passages qui pourraient sonner comme incongru sur "Dansen Gjennom Skuggeheimen" font de Manes une formation réellement à part, qui n'a jamais ressemblé qu'à elle-même et dont la soif d'horizon nouveau ne fit depuis que croître.
Par honnêteté, je recommanderais aux plus réfractaires de ne pas commencer l'expérience Manes avec ce disque car ils pourraient être tentés de ne pas pousser plus avant. Or, passer à côté de Vilosophe serait une erreur fortement préjudiciable pour le plaisir des sens.
Ned I Stillheten est la deuxième démo du groupe. Le duo qui le compose alors (Sargatanas : chant ; Cernunnus : guitare, clavier, batterie) expérimente un Black Métal à la fois brutal et atmosphérique qui révèle néanmoins un esprit particulièrement aventureux pour l'époque. En effet, si le chant (majoritairement criard) ainsi que la production (faiblarde) sont symptomatiques de la scène underground, on décèle tout de même un penchant certain pour des structures musicales aventureuses qui transgressent le canon orthodoxe. Ainsi, l'utilisation de voix claire ou de passages qui pourraient sonner comme incongru sur "Dansen Gjennom Skuggeheimen" font de Manes une formation réellement à part, qui n'a jamais ressemblé qu'à elle-même et dont la soif d'horizon nouveau ne fit depuis que croître.
Par honnêteté, je recommanderais aux plus réfractaires de ne pas commencer l'expérience Manes avec ce disque car ils pourraient être tentés de ne pas pousser plus avant. Or, passer à côté de Vilosophe serait une erreur fortement préjudiciable pour le plaisir des sens.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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