Manes
How The World Came To An End |
Label :
Candlelight |
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En écoutant How The World Came To An End, j'ai un petit pincement au cœur pour le fan de la première heure, ce jeune homme tout de noir vêtu, passionné par la noblesse du Black Métal qui a découvert Manes avec Under Ein Blodraud Manes. Il y a cru à ce fier représentant de la scène norvégienne, il en parlait à ses amis, s'endormait le soir avec leur disque...
À la sortie de Vilosophe, il a eu le courage de suivre le groupe dans son revirement musical. L'amour fait pardonner bien des écarts. Bien sûr, en société, il a craché sur Manes pour donner le change et faire bonne figure mais dans l'intimité, "Diving With Your Hands Bound [Nearly Flying]" passait en boucle. Puis le temps a fait son œuvre et pansé les blessures et, quand même, How The World Came To An End ça sonne comme un titre de Black Métal non ? Hein ?
Hélas mon bon ami, abandonne tout espoir car le Seigneur te soumet une nouvelle épreuve. Seras-tu assez fort pour supporter l'écoute d'un album de Trip-Hop Dub Hip-Hop ? Attention, je ne te parle pas de Patrick Bruel qui se met au Rap, nous sommes entre gens bien éduqués. En face, on a quand même Manes, soit un des groupes les plus inventifs de ces dernières années !
Et inventifs, ils le sont. Rien que pour oser un morceau Hip-Hop tel que "Come To Pass" rapé à 50% en Français, il en faut des très grosses. Et c'est un des meilleurs titres de l'album putain ! Ce disque est une sorte de mélange étrange entre Perry Blake (je retrouve la même mélancolie vocale), The 3rd And The Mortal, un Rasta Man dépressif, de l'Electro-Rock, un Hip-Hop de qualité supérieure et la touche spéciale de Manes qui t'envoie direct sur une autre planète ("Nobody Wants The Truth").
Me concernant, même si How The World Came To An End est, aux premières écoutes, moins flamboyant que Vilosophe, il se place encore une fois au sommet des années 2000. Quant à toi, petit bonhomme éploré, fais-toi une raison : le Black Métal c'est bel et bien fini.
À la sortie de Vilosophe, il a eu le courage de suivre le groupe dans son revirement musical. L'amour fait pardonner bien des écarts. Bien sûr, en société, il a craché sur Manes pour donner le change et faire bonne figure mais dans l'intimité, "Diving With Your Hands Bound [Nearly Flying]" passait en boucle. Puis le temps a fait son œuvre et pansé les blessures et, quand même, How The World Came To An End ça sonne comme un titre de Black Métal non ? Hein ?
Hélas mon bon ami, abandonne tout espoir car le Seigneur te soumet une nouvelle épreuve. Seras-tu assez fort pour supporter l'écoute d'un album de Trip-Hop Dub Hip-Hop ? Attention, je ne te parle pas de Patrick Bruel qui se met au Rap, nous sommes entre gens bien éduqués. En face, on a quand même Manes, soit un des groupes les plus inventifs de ces dernières années !
Et inventifs, ils le sont. Rien que pour oser un morceau Hip-Hop tel que "Come To Pass" rapé à 50% en Français, il en faut des très grosses. Et c'est un des meilleurs titres de l'album putain ! Ce disque est une sorte de mélange étrange entre Perry Blake (je retrouve la même mélancolie vocale), The 3rd And The Mortal, un Rasta Man dépressif, de l'Electro-Rock, un Hip-Hop de qualité supérieure et la touche spéciale de Manes qui t'envoie direct sur une autre planète ("Nobody Wants The Truth").
Me concernant, même si How The World Came To An End est, aux premières écoutes, moins flamboyant que Vilosophe, il se place encore une fois au sommet des années 2000. Quant à toi, petit bonhomme éploré, fais-toi une raison : le Black Métal c'est bel et bien fini.
Très bon 16/20 | par Arno Vice |
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