Cypress Hill
Cypress Hill |
Label :
Ruffhouse |
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1991. En plein Age d'or du rap, les gars de Cypress Hill vont marquer leur monde pour au moins deux raisons. La première c'est de chanter en espagnol et ainsi de décloisonner le rap montrant qu'il s'adaptait aussi bien aux latinos qu'au blacks américains. La seconde c'est qu'ils jettent de nombreuses passerelles entre le rock et le rap devenant un groupe marquant de la scène alternative. La fusion des styles à permis de largement populariser le rap et en faire ce qu'il allait devenir dans les années suivantes : le nouveau rock. Le style qui innove, qui dépoussière tout.
Fusion des styles mais on est bien dans un album de rap de son époque qui ne s'éloigne pas tant que ça des thèmes gangsta : haine des flics, envie de meurtre "How I Just Could Kill A Men" et surtout la drogue. Et surtout la marie-jeanne. Les Cypress Hill étaient alors des fervents partisans de la dépénalisation. Ils ne vont pas se contenter de s'en faire les avocats, ils vont faire avec la beuh ce que les rockeurs avaient fait avec le LSD 20 ans plus tôt, faire une musique influencée par la drogue. Les effets s'en font sentir sur le loufoque des paroles et sur la musique avec des beats bizarroïdes et hallucinés. DJ Muggs préfigurait ici le meilleur du rap des années 90 dont les ambiances doivent beaucoup à cet album. Enfin il reste le dernier point qui donne encore une touche originale, la voix ultra nasale de B Real inimitable. Impossible après ça d'essayer de faire mieux dans le même registre.
Quand le gangsta rap latino devient fumée c'est tout le rap qui se fait vaporeux, mais cette vapeur fait faire de beaux rêves. Des rêves funky et endiablés qui s'effaceront face à la branche hardcore du rap mais qui reste formidablement moderne. Comme le Wu-Tang ou Nas, Cypress Hill ce n'est pas du rap, c'est le rap.
Fusion des styles mais on est bien dans un album de rap de son époque qui ne s'éloigne pas tant que ça des thèmes gangsta : haine des flics, envie de meurtre "How I Just Could Kill A Men" et surtout la drogue. Et surtout la marie-jeanne. Les Cypress Hill étaient alors des fervents partisans de la dépénalisation. Ils ne vont pas se contenter de s'en faire les avocats, ils vont faire avec la beuh ce que les rockeurs avaient fait avec le LSD 20 ans plus tôt, faire une musique influencée par la drogue. Les effets s'en font sentir sur le loufoque des paroles et sur la musique avec des beats bizarroïdes et hallucinés. DJ Muggs préfigurait ici le meilleur du rap des années 90 dont les ambiances doivent beaucoup à cet album. Enfin il reste le dernier point qui donne encore une touche originale, la voix ultra nasale de B Real inimitable. Impossible après ça d'essayer de faire mieux dans le même registre.
Quand le gangsta rap latino devient fumée c'est tout le rap qui se fait vaporeux, mais cette vapeur fait faire de beaux rêves. Des rêves funky et endiablés qui s'effaceront face à la branche hardcore du rap mais qui reste formidablement moderne. Comme le Wu-Tang ou Nas, Cypress Hill ce n'est pas du rap, c'est le rap.
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Chaurionde |
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