Philippe Poirier
Les Triangles Allongés |
Label :
Herzfeld |
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Bon sang qu'elle ne donne pas envie cette pochette. Une austérité pas possible et Philippe Poirier qui pose tel un prof de mathématique. Il serait pourtant bien dommage de s'arrêter à ce point car le contenu est dans ce qui se fait de mieux question chanson française. Une chanson ou le texte et la musique sont exigeantes.
D'entrée "Le Plan" donne le ton. Texte superbe d'une indéniable classe sur fond d'une musique entêtante et atmosphérique ou les guitares croisent les cuivres parfaitement placés. Les meilleurs Bashung sont tout proches. Mais où cet album prend toute sa dimension c'est dans la variété des styles. Il peut se faire inquiétant sur "Il" avec des samples de hibou la nuit dans les bois. Le titre éponyme donne dans une rythmique beaucoup plus entraînante, l'histoire se passe dans un train et la musique se cale sur le rythme du train. On a affaire à une approche mathématique et intellectuelle de la musique mais le résultant est saisissant. La facilité avec laquelle cet album peut être écouté est totale opposition avec le niveau d'exigence musicale requis. "La boîte" se fait minimaliste tant mélodiquement que dans le texte avec une histoire simple de sortie de boite de nuit écrite à l'origine pour Francoiz Breut et chanté sans changer de point de vue ce qui donne un style bien particulier. Et quand le temps d'une" chambre des merveilles" on est dans l'acoustique et la simplicité c'est la justesse des orchestrations qui donne toute sa grandeur à cette chanson fluide et lumineuse.
Je ne vais pas vous détailler tous les titres, chacun réserve sa part de surprise et d'originalité. L'album est sublime, du début à la fin. Un album qui cherche et qui trouve. A la fois sensuel et cérébral, à la fois efficace et complexe. Un album d'aventurier qui ne trouve ses limites que dans celle de la voix de Philippe Poirier. Une authentique perle encore bien cachée dans son huître. De la chanson hors norme. Pour reprendre un refrain d'une chanson : c'est beau, ça nous occupe.
D'entrée "Le Plan" donne le ton. Texte superbe d'une indéniable classe sur fond d'une musique entêtante et atmosphérique ou les guitares croisent les cuivres parfaitement placés. Les meilleurs Bashung sont tout proches. Mais où cet album prend toute sa dimension c'est dans la variété des styles. Il peut se faire inquiétant sur "Il" avec des samples de hibou la nuit dans les bois. Le titre éponyme donne dans une rythmique beaucoup plus entraînante, l'histoire se passe dans un train et la musique se cale sur le rythme du train. On a affaire à une approche mathématique et intellectuelle de la musique mais le résultant est saisissant. La facilité avec laquelle cet album peut être écouté est totale opposition avec le niveau d'exigence musicale requis. "La boîte" se fait minimaliste tant mélodiquement que dans le texte avec une histoire simple de sortie de boite de nuit écrite à l'origine pour Francoiz Breut et chanté sans changer de point de vue ce qui donne un style bien particulier. Et quand le temps d'une" chambre des merveilles" on est dans l'acoustique et la simplicité c'est la justesse des orchestrations qui donne toute sa grandeur à cette chanson fluide et lumineuse.
Je ne vais pas vous détailler tous les titres, chacun réserve sa part de surprise et d'originalité. L'album est sublime, du début à la fin. Un album qui cherche et qui trouve. A la fois sensuel et cérébral, à la fois efficace et complexe. Un album d'aventurier qui ne trouve ses limites que dans celle de la voix de Philippe Poirier. Une authentique perle encore bien cachée dans son huître. De la chanson hors norme. Pour reprendre un refrain d'une chanson : c'est beau, ça nous occupe.
Parfait 17/20 | par Chaurionde |
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