The Breeders
Last Splash |
Label :
4AD |
||||
Last Splash a été un album phare entre 1993 et 1995, et le reste plus ou moins toujours...
Pourtant, il ne vieillit pas si bien que ça : les morceaux sont biens, mais ça sent le déjà entendu, ou le réchauffé, ou ??? A moins que cela ne soit le fait qu'on l'ait trop écouté... Bref, quand on connaît Last Splash, on le réécoute avec plaisir, mais pas 2 fois de suite. Pour ceux qui ne l'ont jamais entendu, Last Splash est à écouter au moins une fois, pour leur culture G de l' "indé".
Pourtant, il ne vieillit pas si bien que ça : les morceaux sont biens, mais ça sent le déjà entendu, ou le réchauffé, ou ??? A moins que cela ne soit le fait qu'on l'ait trop écouté... Bref, quand on connaît Last Splash, on le réécoute avec plaisir, mais pas 2 fois de suite. Pour ceux qui ne l'ont jamais entendu, Last Splash est à écouter au moins une fois, pour leur culture G de l' "indé".
Pas mal 13/20 | par X_Shape104 |
Posté le 12 mai 2002 à 01 h 36 |
Deuxième album des Breeders, "Last Splash" se révêle être un vivier à tubes. Il n'y a qu'à écouter les singles pour s'en rendre compte. Comment résister à la basse de "Cannonball", ou à ce "Noaloha" digne des Pixies. Ces quinzes titres passent à la vitesse grand V, et reste pour moi une référence pop-rock et sûrement la plus grande réussite de Kim Deal, depuis la mort des Pixies.
Excellent ! 18/20
Posté le 12 mai 2002 à 02 h 09 |
Last Splash a claqué fort le jour de sa sortie effectivement, et puis .... a très vite pris des rides. Ca reste une affaire de goût, mais contrairement à Pod qui peut encore rester sur ma platine en boucle, Last Splash n'y tiens pas 10 secondes et Cannonball me fait penser à un tube pour faire dancer les élèves ingénieurs en soirées universitaires, entre Gorillaz et Daftpunk histoire de faire plaisir à ceux qui n'aiment pas les bidouilles elctros. (au passage total respect pour Gorillaz et Daftpunk en ce qui me concerne)
Bref j'ai l'air de radoter mais je ne raterai pas une occasion pour crier à quel point tu m'as déçu Kim ....
Bref j'ai l'air de radoter mais je ne raterai pas une occasion pour crier à quel point tu m'as déçu Kim ....
Moyen 10/20
Posté le 05 mai 2006 à 11 h 44 |
The Breeders est le groupe de leur seul tube reconnu : "Cannonball". C'est dommage car "New Year", "No Aloha", "I Just Wanna Get Along", "Saints" et la ballade folk "Drivin' On 9" valent qu'on y plonge les cages à miel. Les morceaux carburent au rock cradingue et salace, tournent comme un moteur d'un gros truck. Si The Last Splash semble avoir mal vieilli avec le temps, il reste toutefois bien devant le premier album solo de Frank Black. Aux guitares chromées et pixiennes, on préfère parfois celles couvertes de cambouis. Pour l'année 1993, Kim Deal gagne la partie et tant pis pour le gros Francis.
Bon 15/20
Posté le 17 juillet 2010 à 14 h 13 |
"Cannonball" le seul tube des Breeders. 1993. Consécration du punk rock primal et défoulant. Ligne de basse géniale. Coolitude branchée. Soleil et agrumes. Méchamment dans l'air du temps et figé dans l'éternité musicale.
Voilà ça c'est fait on peut passer à la suite, parce que c'est bien d'un album incontournable, inoubliable, sous-estimé que l'on va parler. Une référence comme ne disent pas les jeunes.
Kim et Kelley Deal brillent ici à leur Zénith; là où Pod avançait en titubant à travers des volutes lourdes et parfumées, Last Splash s'éclate au Sénégal.
"New Year" nous fait croire un instant encore en la démarche claudiquante et grise du spleen électrique, mais au détour d'un gimmick vocal, nous voilà projeté en plein été californien , slackers en skate inclus. La première surprise : quel son ! Tout y est gonflé, la guitare claque comme une main lubrique sur une fesse bronzée, la basse ronronne de plaisir et la batterie encadre tout ce merdier acidulé avec la rigueur d'un banquier suisse.
L'été est là et durera toujours...
Et voilà-t'y-pas que "Invisble Man" déboule: sous le mid tempo musclé et la guitare investie, Kim glisse sournoisement une mélodie belle et simple soulignée d'une nappe de violon électrique, qui adoucira même le plus cocaïné des catcheurs mexicains. La pureté déchirante, la beauté sans fard frappe en plein visage, et à peine a-t-on le temps de s'en laisser submerger que la voilà repartie au loin. Enfin au loin, c'est sans compter sur un "No Aloha" à pleurer, probablement la plus belle chanson jamais écrite et produite par les soeurs Deal (tiens j'avais pas déjà dit ça de "Fortunately Gone" ?). A nouveau en moins de trois minutes, The Breeders condensent 30 ans d'Americana musical, de Young à Pollard en passant par ( évidemment ) Pixies.
"Roi" et sa reprise est un cas à part dans toute la discographie des Breeders; l'affiliation entre les Kim les plus connues du rock 90's (Deal et Gordon donc...) est ici évidente, tant l'expérimentation sonore restera marginale dans l'oeuvre des Breeders. C'est en tous cas réussi et inédit vous voulez quoi de plus nom de Dieu ?
D'accord, c'est vrai "Do You love me Now" est à ranger à côté des insupportables bluettes ratées du groupe. Et "I Just Wanna Get Along" est également un exercice de pur punk rock vide et absolument pas inspiré.
Mais quid du surf rock débile de "Flipside", qui donnerait envie à n'importe quel paraplégique de rivaliser avec Tony Hawk ?
Des errances sourdes et traînantes de "Mad Lucas" qui ferait pleurer Beth Gibbons ?
De la mélodie imparable qui rattrape de justesse un "Divine Hammer" de radio de campus américaine ?
Du je-m'en-foutisme magnifique de "Hag" ?
Et enfin de cette sublime "Drivin' on 9", première affirmation décomplexée de l'amour de Kim Deal pour les ballades country ringardes et touchantes comme un fado texan ? J'ai envie de dire que c'est probablement la plus belle chanson jamais écrite et produite par les Breeders, mais j'ai le sentiment que je me répète.
Bref on trouve une myriade de perles sur cet album injustement éclipsé par le succès d'un single, qui parait bien fade en comparaison du reste.
Mais bon, en 1993, ils en sont presque tous là non ?
Voilà ça c'est fait on peut passer à la suite, parce que c'est bien d'un album incontournable, inoubliable, sous-estimé que l'on va parler. Une référence comme ne disent pas les jeunes.
Kim et Kelley Deal brillent ici à leur Zénith; là où Pod avançait en titubant à travers des volutes lourdes et parfumées, Last Splash s'éclate au Sénégal.
"New Year" nous fait croire un instant encore en la démarche claudiquante et grise du spleen électrique, mais au détour d'un gimmick vocal, nous voilà projeté en plein été californien , slackers en skate inclus. La première surprise : quel son ! Tout y est gonflé, la guitare claque comme une main lubrique sur une fesse bronzée, la basse ronronne de plaisir et la batterie encadre tout ce merdier acidulé avec la rigueur d'un banquier suisse.
L'été est là et durera toujours...
Et voilà-t'y-pas que "Invisble Man" déboule: sous le mid tempo musclé et la guitare investie, Kim glisse sournoisement une mélodie belle et simple soulignée d'une nappe de violon électrique, qui adoucira même le plus cocaïné des catcheurs mexicains. La pureté déchirante, la beauté sans fard frappe en plein visage, et à peine a-t-on le temps de s'en laisser submerger que la voilà repartie au loin. Enfin au loin, c'est sans compter sur un "No Aloha" à pleurer, probablement la plus belle chanson jamais écrite et produite par les soeurs Deal (tiens j'avais pas déjà dit ça de "Fortunately Gone" ?). A nouveau en moins de trois minutes, The Breeders condensent 30 ans d'Americana musical, de Young à Pollard en passant par ( évidemment ) Pixies.
"Roi" et sa reprise est un cas à part dans toute la discographie des Breeders; l'affiliation entre les Kim les plus connues du rock 90's (Deal et Gordon donc...) est ici évidente, tant l'expérimentation sonore restera marginale dans l'oeuvre des Breeders. C'est en tous cas réussi et inédit vous voulez quoi de plus nom de Dieu ?
D'accord, c'est vrai "Do You love me Now" est à ranger à côté des insupportables bluettes ratées du groupe. Et "I Just Wanna Get Along" est également un exercice de pur punk rock vide et absolument pas inspiré.
Mais quid du surf rock débile de "Flipside", qui donnerait envie à n'importe quel paraplégique de rivaliser avec Tony Hawk ?
Des errances sourdes et traînantes de "Mad Lucas" qui ferait pleurer Beth Gibbons ?
De la mélodie imparable qui rattrape de justesse un "Divine Hammer" de radio de campus américaine ?
Du je-m'en-foutisme magnifique de "Hag" ?
Et enfin de cette sublime "Drivin' on 9", première affirmation décomplexée de l'amour de Kim Deal pour les ballades country ringardes et touchantes comme un fado texan ? J'ai envie de dire que c'est probablement la plus belle chanson jamais écrite et produite par les Breeders, mais j'ai le sentiment que je me répète.
Bref on trouve une myriade de perles sur cet album injustement éclipsé par le succès d'un single, qui parait bien fade en comparaison du reste.
Mais bon, en 1993, ils en sont presque tous là non ?
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