Buzzov-en
To A Frown |
Label :
Allied |
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Fut un temps où faire un parallèle entre la sortie d'un premier album et une première relation sexuelle était métaphoriquement pertinent. Les tatonnements empressés, l'inquiétude de savoir si tu allais bander aussi fort que lorsque tu regardais les pages lingerie d'un catalogue de VPC, l'entraînement au dégraphage de soutien-gorge sur les dessous de ta mère va-t-il être payant ? Parfois on se trompait accidentellement d'orifice et l'on se faisait alors aboyer dessus, bref tu n'étais pas très dégourdi et tu t'agitais sans beaucoup de résultats probants. Aujourd'hui, les petits jeunes ont tellement vu de pornos que les nanas te font la brouette tonkinoise dès le premier rendez-vous et que les mecs s'épilent les couilles pour allonger artificiellement la taille de leur bite. Changement de mœurs certes mais où est le mystère ? Le charme de l'approximation ? La surprise ? Vous voyez où je veux en venir ?
To A Frown, le premier jet de Buzzoven ressemble à ces premières fois d'antan sauf que l'on a des dirty débutants dans le plumard et que, sans aucun savoir faire ni une once de délicatesse, ils te forent le trou de balle direct sans préliminaires. Avec une production ultra basique qui va te rappeler les bons vieux films de cul amateurs et une musique Sludge qui brise le coccyx tout en strangulant, nous ne sommes clairement pas dans les romances désuettes de Sissi. C'est brutal, sale, pervers, odorant, les mecs pètent au lit et secouent les draps. Putain de Sludge, quand c'est gras, c'est vraiment un des styles les plus redoutables qui soit. Alors un conseil : si vous tétez du Nightstick, Bongzilla, Acid Bath, Eyehategod et autres Acid King, n'oubliez pas Buzzoven en chemin car si ce premier disque est encore mal dégrossi, il vaut bien plus en termes d'authenticité que les centaines de merdes surproduites actuelles.
To A Frown, le premier jet de Buzzoven ressemble à ces premières fois d'antan sauf que l'on a des dirty débutants dans le plumard et que, sans aucun savoir faire ni une once de délicatesse, ils te forent le trou de balle direct sans préliminaires. Avec une production ultra basique qui va te rappeler les bons vieux films de cul amateurs et une musique Sludge qui brise le coccyx tout en strangulant, nous ne sommes clairement pas dans les romances désuettes de Sissi. C'est brutal, sale, pervers, odorant, les mecs pètent au lit et secouent les draps. Putain de Sludge, quand c'est gras, c'est vraiment un des styles les plus redoutables qui soit. Alors un conseil : si vous tétez du Nightstick, Bongzilla, Acid Bath, Eyehategod et autres Acid King, n'oubliez pas Buzzoven en chemin car si ce premier disque est encore mal dégrossi, il vaut bien plus en termes d'authenticité que les centaines de merdes surproduites actuelles.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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