Buzzov-en
Welcome To Violence |
Label :
Alternative Tentacles |
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Les concerts auxquels j'ai assisté ces derniers temps m'ont fait prendre conscience à quel point le port de la barbe est devenu un accessoire indispensable du "bon look", tant chez les métaleux que chez les jeunes branchouilles, qu'il est d'ailleurs de plus en plus souvent difficile de distinguer notamment à cause de la mode du Deathcore.
Qu'est-ce qu'on a à battre vous demanderez-vous ? Et bien moi j'en ai assez de tous ces petits péteux qui se payent la panoplie complète de chez H&M et qui dévalisent les rayons des chemises à carreaux où des pantalons rouges à revers mais qui ne connaissent rien à la musique en dehors de ce que vendent les magasines de bon ton. Ainsi, parmi les hordes de fans de Sludge / Stoner dont l'explosion n'est pas sans me rappeler la mode de la tecktonik, je pense déjà à tous ces gens qui se détourneront des groupes qu'ils ont portés aux nues sitôt que l'engouement sera passé. Il faudra les tondre et ils s'y plieront de bonne grâce. Les poils seront conservés comme des reliques d'une époque révolue qu'ils montreront à leur petite copine en jouant au dur, à l'affranchi qui, un temps, portait des lunettes à monture d'écaille.
Tout ça pour en venir à Buzzoven, alias Buzzon-en, alias Buzzov*en, alias Buzzov.en, précurseur du Sludge aux côtés de Eyehategod et Acid Bath. Ceux qui connaissent déjà peuvent rester, les autres, retournez à l'école travailler votre culture gé. Un bon moyen de prendre connaissance avec ces Américains est de se plonger dans la compilation Welcome To Violence éditée chez Alternative Tentacles. Au programme ? Du gras, du dissonant, 21 litres de vomissure acide, des samples absurdes, une basse épaisse, des guitares folles, un chant meurtri, bref tous les éléments qui font de cette formation une référence ultime. Là, pour le coup, vous pourrez vraiment vous la raconter en soirée. Moins sordide que Eyehategod mais bien plus qu'Acid Bath, moins accessible que ces derniers également, Buzzoven a un talent certain pour tout salir et régurgiter des aliments à peine digérés sur des peintures de Maître. Ne cherchez pas des hits, des singles, des tubes, des chansons à succès, des ritournelles délicates, on cause musique là, pas échantillon de shampoing. Ici, ça pue, ça transpire, ça cogne et ça fait du bien. La base.
Qu'est-ce qu'on a à battre vous demanderez-vous ? Et bien moi j'en ai assez de tous ces petits péteux qui se payent la panoplie complète de chez H&M et qui dévalisent les rayons des chemises à carreaux où des pantalons rouges à revers mais qui ne connaissent rien à la musique en dehors de ce que vendent les magasines de bon ton. Ainsi, parmi les hordes de fans de Sludge / Stoner dont l'explosion n'est pas sans me rappeler la mode de la tecktonik, je pense déjà à tous ces gens qui se détourneront des groupes qu'ils ont portés aux nues sitôt que l'engouement sera passé. Il faudra les tondre et ils s'y plieront de bonne grâce. Les poils seront conservés comme des reliques d'une époque révolue qu'ils montreront à leur petite copine en jouant au dur, à l'affranchi qui, un temps, portait des lunettes à monture d'écaille.
Tout ça pour en venir à Buzzoven, alias Buzzon-en, alias Buzzov*en, alias Buzzov.en, précurseur du Sludge aux côtés de Eyehategod et Acid Bath. Ceux qui connaissent déjà peuvent rester, les autres, retournez à l'école travailler votre culture gé. Un bon moyen de prendre connaissance avec ces Américains est de se plonger dans la compilation Welcome To Violence éditée chez Alternative Tentacles. Au programme ? Du gras, du dissonant, 21 litres de vomissure acide, des samples absurdes, une basse épaisse, des guitares folles, un chant meurtri, bref tous les éléments qui font de cette formation une référence ultime. Là, pour le coup, vous pourrez vraiment vous la raconter en soirée. Moins sordide que Eyehategod mais bien plus qu'Acid Bath, moins accessible que ces derniers également, Buzzoven a un talent certain pour tout salir et régurgiter des aliments à peine digérés sur des peintures de Maître. Ne cherchez pas des hits, des singles, des tubes, des chansons à succès, des ritournelles délicates, on cause musique là, pas échantillon de shampoing. Ici, ça pue, ça transpire, ça cogne et ça fait du bien. La base.
Bon 15/20 | par Arno Vice |
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