The Wytches

C'est marrant ces groupes qui n'inventent absolument rien, mais qui pourtant se révèlent plutôt bons dans l'exécution, dans le mélange d'influences et le (léger) apport personnel. On en connaît tous des caisses entières, et The Wytches ne déroge absolument pas à cette règle.

Ce premier album regorge vraiment de bonnes choses, de vraies bonnes idées, un bon mélange surf-garage à l'ambiance presque gothique ("Gravedweller", "Wire Frame Mattress"), avec parfois un sentiment d'entendre Jack White ("Fragile Male"), sentiment qui se prolonge, forcément une fois qu'on s'est calé cette idée dans un coin du crâne difficile de penser à autre chose.
Kristian Bell a un timbre vraiment similaire à ce bon Jack, a presque parfois les mêmes tics de chant, mais essayons de faire fi de ces considérations, et prenons l'album comme il est, c'est à dire un bon album, plein de promesses pour la suite.

Disque qu'on oubliera certes vite, mais dans un registre qu'on pourrait qualifier de dark-surf (histoire de ne pas coller à cet album une énième étiquette de rock garage), ils n'ont pas à en rougir, et gageons que c'est sur scène qu'il doit prendre toute son ampleur.