Days Of The New
I |
Label :
Out Post |
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Pour qui aimerait se taper du rab d'un groupe qu'il apprécie, se pencher sur une formation similaire peut parfois s'avérer être un véritable régal. Et si on devait se laisser pousser l'envie de se repaître encore un peu plus de la saveur acoustique de Stone Temple Pilots et Alice In Chains, nul doute que Days Of The New ferait plutôt bien l'affaire.
Riffs folks puissants et efficaces, morceaux souvent atmosphériques, harmonies vocales et accent amerloque machouillé à couper au hachoir à main : ça sent bon l'honnête ersatz. Travis Meeks, le guitariste-chanteur et tête pensante du projet, ne maîtrise pas aussi bien le chant que la guitare, n'est pas un chanteur aussi charismatique qu'un Staley, et joue plutôt la carte du mimétisme maniéré, mais sa voix caractéristique a la couleur qu'il faut et fait le boulot. Les arpèges s'entremêlent alors aux harmonies vocales dans des compositions qu'on ressent comme brûlantes. Elles sont tour à tour catchy (le hit "Touch, Peel And Stand"), envoûtantes ("How Do You Know You") ou malheureusement limite ("Downtown"). Ici, c'est surtout la guitare qui ne rigole pas : les cordes metalliques des manches acoustiques nous encerclent de toutes part et le père Meeks n'est pas un clown lorsqu'il s'agit de gratouiller. On devine que toutes les idées naissent des guitares et tournent autour du début à la fin, à coups de séquences hypnotiques ("Whimsical") et de rythmes qu'on croirait faits pour illustrer une chevauchée fantastique (l'entraînant "Where I Stand" qui suit). Et pour ce qui est de la convention du solo, c'est là qu'un petit plaisir instrumental comme celui de l'excellent "Shelf In The Room" est une bouchée de madeleine pour qui dégustait ceux de Jerry Cantrell sur le Unplugged d'Alice...
La tracklist est plutôt linéaire, les arrangements sont uniformes (produit par Scott Litt), et les arpèges simples et solides ont parfois du mal à se distinguer les uns des autres, certes. L'album tire en fait son épingle du jeu par cette aura folk qu'on assimile immédiatement à un hommage à de grands groupes. Et avec du recul, on pourrait aujourd'hui percevoir l'arrivée de Days Of The New comme un chaînon logique entre la vaste notion de grunge des années 90 et la face mélodique du neo-metal qui émergeait à peine, avec Staind, notamment. Résumons : bon plaisir coupable pour amateurs de "guitare sèche".
Riffs folks puissants et efficaces, morceaux souvent atmosphériques, harmonies vocales et accent amerloque machouillé à couper au hachoir à main : ça sent bon l'honnête ersatz. Travis Meeks, le guitariste-chanteur et tête pensante du projet, ne maîtrise pas aussi bien le chant que la guitare, n'est pas un chanteur aussi charismatique qu'un Staley, et joue plutôt la carte du mimétisme maniéré, mais sa voix caractéristique a la couleur qu'il faut et fait le boulot. Les arpèges s'entremêlent alors aux harmonies vocales dans des compositions qu'on ressent comme brûlantes. Elles sont tour à tour catchy (le hit "Touch, Peel And Stand"), envoûtantes ("How Do You Know You") ou malheureusement limite ("Downtown"). Ici, c'est surtout la guitare qui ne rigole pas : les cordes metalliques des manches acoustiques nous encerclent de toutes part et le père Meeks n'est pas un clown lorsqu'il s'agit de gratouiller. On devine que toutes les idées naissent des guitares et tournent autour du début à la fin, à coups de séquences hypnotiques ("Whimsical") et de rythmes qu'on croirait faits pour illustrer une chevauchée fantastique (l'entraînant "Where I Stand" qui suit). Et pour ce qui est de la convention du solo, c'est là qu'un petit plaisir instrumental comme celui de l'excellent "Shelf In The Room" est une bouchée de madeleine pour qui dégustait ceux de Jerry Cantrell sur le Unplugged d'Alice...
La tracklist est plutôt linéaire, les arrangements sont uniformes (produit par Scott Litt), et les arpèges simples et solides ont parfois du mal à se distinguer les uns des autres, certes. L'album tire en fait son épingle du jeu par cette aura folk qu'on assimile immédiatement à un hommage à de grands groupes. Et avec du recul, on pourrait aujourd'hui percevoir l'arrivée de Days Of The New comme un chaînon logique entre la vaste notion de grunge des années 90 et la face mélodique du neo-metal qui émergeait à peine, avec Staind, notamment. Résumons : bon plaisir coupable pour amateurs de "guitare sèche".
Sympa 14/20 | par X_YoB |
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