White Fence
For The Recently Found Innocent |
Label :
Drag City |
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De Tim Presley, je ne connais absolument rien, si ce n'est ce que j'en ai lu ici et là : l'homme fricotte depuis quelque temps avec Ty Segall. Un album en commun et notre nouvelle vedette californienne qui tient la batterie (avec Nick Murray) sur ce disque ! J'achète donc celui-ci à l'aveugle ; il y avait bien longtemps que cela ne m'était pas arrivé.
Si l'on m'avait dit, il y a 35 ans, que punk et psyché cohabiteraient sur un même disque, j'aurais probablement ricané bêtement. Non pas parce que cela semblait impossible mais tout simplement parce le psychédélisme était, pour moi, une musique ancienne que la rage du punk était venue balayer. J'ai eu le loisir, depuis, de réviser mon jugement ! Et Tim Presley, quelques années plus tard, enfonce le clou.
C'est surement le talent mélodique de Tim Presley qui réussit à lier tous ces titres. Chacune de ces 14 chansons s'imprime à l'oreille en un temps record. Et les étiquettes de valser : psyché, garage, surf, pop anglaise 60's, punk. Le tout est interprété avec une retenue toute californienne (cool !!!). Mixé et produit juste comme il faut, c'est-à-dire sans foutage de gueule lo-fi mais pas trop non plus pour ne pas surchargé chacune de ces petites pépites. Difficile alors d'en ressortir une plus qu'une autre tant la qualité est ici au rendez-vous. La ramonesque "The Light", la british 60's "Sandra", la coolitude californienne "Anger ! Who Keeps You Under ?", la petite étrangeté garage "Paranoid Bait" ou les quelques notes de piano de "Raven On white Cadillac", faites votre choix il y en a pour tous le monde. Le terme (pas très original j'en conviens) qui me vient à l'esprit à l'écoute de ce disque c'est : fraicheur !
En ces temps moroses, ce disque est salutaire parce qu'il nous invite à jouir de notre présent, en convoquant quelques (très bonnes) références de notre passé proche et nous permet ainsi de ne pas (trop) penser à notre avenir.
Si l'on m'avait dit, il y a 35 ans, que punk et psyché cohabiteraient sur un même disque, j'aurais probablement ricané bêtement. Non pas parce que cela semblait impossible mais tout simplement parce le psychédélisme était, pour moi, une musique ancienne que la rage du punk était venue balayer. J'ai eu le loisir, depuis, de réviser mon jugement ! Et Tim Presley, quelques années plus tard, enfonce le clou.
C'est surement le talent mélodique de Tim Presley qui réussit à lier tous ces titres. Chacune de ces 14 chansons s'imprime à l'oreille en un temps record. Et les étiquettes de valser : psyché, garage, surf, pop anglaise 60's, punk. Le tout est interprété avec une retenue toute californienne (cool !!!). Mixé et produit juste comme il faut, c'est-à-dire sans foutage de gueule lo-fi mais pas trop non plus pour ne pas surchargé chacune de ces petites pépites. Difficile alors d'en ressortir une plus qu'une autre tant la qualité est ici au rendez-vous. La ramonesque "The Light", la british 60's "Sandra", la coolitude californienne "Anger ! Who Keeps You Under ?", la petite étrangeté garage "Paranoid Bait" ou les quelques notes de piano de "Raven On white Cadillac", faites votre choix il y en a pour tous le monde. Le terme (pas très original j'en conviens) qui me vient à l'esprit à l'écoute de ce disque c'est : fraicheur !
En ces temps moroses, ce disque est salutaire parce qu'il nous invite à jouir de notre présent, en convoquant quelques (très bonnes) références de notre passé proche et nous permet ainsi de ne pas (trop) penser à notre avenir.
Très bon 16/20 | par Hpl |
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