Kimono Kult
Hiding In The Light |
Label :
Neurotic Yell |
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Premier EP d'un nouveau "supergroup" composé de John Frusciante (ex Red Hot Chili Peppers), Nicole Turley (Swahili Blonde), Omar Rodriguez-Lopez (ex At The Drive In/The Mars Volta, actuel Bosnian Rainbows/Antemasque), Teri Gender Bender (Le Butcherettes/Bosnian Rainbows), Dante White (Dante Vs. Zombies) et Laena Geronimo (Raw Geronimo). Pour le style musical, accrochez-vous bien, ils sont décrits comme étant un groupe d'électro/dub/afro-beat/avant-freak/jazz-like... rien que ça !
Présentent sur les quatre titres, le projet est mené principalement par Nicole à la basse et à la boîte à rythmes et Teri au chant. Sur les deux premiers Omar s'occupe des guitares, synthés et cordes ; sur la troisième John et Dante sont aux guitares et synthés et pour la dernière, Laena y apporte sa basse, son violon et ses trompettes. Jamais les six membres se retrouvent ensemble et cela dessert clairement la musique... Une scission se forme automatiquement entre la face A et la face B. La musique est appréciable dans les deux cas, mais nettement meilleur sur la B.
D'un côté l'on a "Todo Menos El Dolor" et "Las Esposas", deux chansons assez sombres et quelque peu bizarres pour qui ne serait pas habitué à la musique expérimentale. Et de l'autre côté se trouvent "La Vida Es Una Caja Hermosa" et "La Canción De Alejandra" avec des ambiances plus agréables, des synthés moins pesants et la présence des cordes sur cette dernière est un véritable plus. Si le groupe décide un jour de donner suite à cet EP, il serait sage de prendre comme base "La Canción De Alejandra" pour développer son univers. Ce à quoi il doit aussi penser, c'est à changer de boîte à rythmes ou du moins à rendre le son moins Lo-Fi, car ce choix de production est assez étrange. Pourquoi mettre des beats cracra quand tout le reste ne l'est pas ? On a parfois l'impression d'écouter des démos, des idées inachevées et c'est vraiment dommage.
Le gros point négatif de ce projet reste tout de même le chant de Teri. Autant son chant assez théâtral dans Le Butcherettes et Bosnian Rainbows apporte une touche d'originalité très plaisante, autant là, ça sonne très poussif, exagéré. Peut-être est-ce l'utilisation de la langue espagnole qui donne cet effet, qui fait que sa voix ne sonne pas de la même manière, ou est-ce tout simplement le fait qu'elle soit doublée sur l'intégralité du disque... Dans tous les cas, elle gâche la quasi-totalité des compositions.
Hiding In The Light est une semi-déception, l'écoute laisse un goût d'inachevé, on ne sait pas trop où le "groupe" va et où il veut nous emmener. Peut-être aussi que la déception vient du fait qu'avec un tel line-up on est en droit de s'attendre à une meilleure musique.
De drôles de choix de production, une voix assez dérangeante et de la musique en demi-teinte, voilà ce qui en ressort de ce premier EP. À voir si l'aventure va continuer ...
Présentent sur les quatre titres, le projet est mené principalement par Nicole à la basse et à la boîte à rythmes et Teri au chant. Sur les deux premiers Omar s'occupe des guitares, synthés et cordes ; sur la troisième John et Dante sont aux guitares et synthés et pour la dernière, Laena y apporte sa basse, son violon et ses trompettes. Jamais les six membres se retrouvent ensemble et cela dessert clairement la musique... Une scission se forme automatiquement entre la face A et la face B. La musique est appréciable dans les deux cas, mais nettement meilleur sur la B.
D'un côté l'on a "Todo Menos El Dolor" et "Las Esposas", deux chansons assez sombres et quelque peu bizarres pour qui ne serait pas habitué à la musique expérimentale. Et de l'autre côté se trouvent "La Vida Es Una Caja Hermosa" et "La Canción De Alejandra" avec des ambiances plus agréables, des synthés moins pesants et la présence des cordes sur cette dernière est un véritable plus. Si le groupe décide un jour de donner suite à cet EP, il serait sage de prendre comme base "La Canción De Alejandra" pour développer son univers. Ce à quoi il doit aussi penser, c'est à changer de boîte à rythmes ou du moins à rendre le son moins Lo-Fi, car ce choix de production est assez étrange. Pourquoi mettre des beats cracra quand tout le reste ne l'est pas ? On a parfois l'impression d'écouter des démos, des idées inachevées et c'est vraiment dommage.
Le gros point négatif de ce projet reste tout de même le chant de Teri. Autant son chant assez théâtral dans Le Butcherettes et Bosnian Rainbows apporte une touche d'originalité très plaisante, autant là, ça sonne très poussif, exagéré. Peut-être est-ce l'utilisation de la langue espagnole qui donne cet effet, qui fait que sa voix ne sonne pas de la même manière, ou est-ce tout simplement le fait qu'elle soit doublée sur l'intégralité du disque... Dans tous les cas, elle gâche la quasi-totalité des compositions.
Hiding In The Light est une semi-déception, l'écoute laisse un goût d'inachevé, on ne sait pas trop où le "groupe" va et où il veut nous emmener. Peut-être aussi que la déception vient du fait qu'avec un tel line-up on est en droit de s'attendre à une meilleure musique.
De drôles de choix de production, une voix assez dérangeante et de la musique en demi-teinte, voilà ce qui en ressort de ce premier EP. À voir si l'aventure va continuer ...
Correct 12/20 | par Beckuto |
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