Acid Mothers Temple
The Ripper At The Heaven's Gates Of Dark |
Label :
Riot Season |
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Certaines mauvaises langues diront que pour aimer la musique des Japonais d'Acid Mothers Temple et ses différentes formations, il faut soit planer, soit être complètement timbré dans sa tête et ne rien connaître à la musique... que de futilités ! Pour apprécier leur son, c'est simple il suffit juste d'apprécier le rock psychédélique, le hard rock, la noise, le doom, le krautrock ou encore la musique orientale et surtout expérimentale. Donc rien de bien méchant.
Si mes calculs sont bons, The Ripper At The Heaven's Gates Of Dark est le 42è album studio (depuis 1996) d'Acid Mothers Temple & The Melting Paraiso U.F.O., toujours mené par le multi-instrumentiste Makoto Kawabata. Comme pour la plupart de leurs projets, ils revisitent l'univers de groupes bien connus du monde du hard rock, du rock psychédélique, du progressif et j'en passe; tout en y ajoutant largement leur patte. Ce coup-ci ils vénèrent les débuts de Pink Floyd, de Led Zeppelin et des Doors.
Dès la piste d'ouverture "Chinese Flying Saucer" de douze minutes, l'esprit de Led Zeppelin I & II se fait largement sentir ; imaginez la scène : un riff de guitare à la Jimmy Page et une voix singeant Robert Plant qui prononce des paroles incompréhensibles (ou alors c'est du Japonais que je n'aurais pas su distinguer); on pourrait vite croire à une outtake psyché du groupe, mais la partie rythmique nous ramène à la réalité car elle manque quand même de puissance pour compléter la quasi parfaite reproduction. Le bonheur d'entendre un son seventies est bien présent et si vous aimez le hard rock teinté de folies spatiales, cette longue mise en bouche vous ravira. Pour la piste suivante "Chakra 24", les Japonais nous emmènent à la fête du sitar en Inde pour quatre minutes spirituelles, avant de revenir sur les traces des Doors avec "Back Door Man Of Ghost Rails Inn". Mais n'allez pas croire qu'ils se lancent dans une reprise de "Back Door Man", au contraire ils s'amusent à invoquer l'esprit de Jim Morrison en jouant une composition hallucinée proche de "The End", et ce durant un bon quart d'heure. Tout çà peut paraître comme un simple spectacle d'imitation, mais le groupe ne fait que s'inspirer voire réinventer sans traverser la frontière dangereuse du copier-coller à 100%.
"Shine On You Crazy Dynamite" est encore une fois un titre trompeur sur le contenu, mais non sur la provenance. On a bien affaire là à un son hérité de Pink Floyd, mais pas de rip-off de "Shine On You Crazy Diamond"; non, il faut plutôt se tourner vers toutes les improvisations sous-hallucinogènes de l'ère Syd Barrett et un peu après. Vingt-deux minutes de trip, de transe, de folie sonore progressive, un jam qui vous emmènera haut, très haut ! En guise de longue conclusion, on repart en Inde avec "Electric Death Mantra". Le rythme de départ est très lent, les guitares se mêlent au sitar électrique pour créer une ambiance apaisante et hypnotique. Aux 2/3 du morceau le tout s'emballe, la batterie accélère, les guitares deviennent folles, le sitar tient la cadence, les voix spirituelles enveloppent le tout avant d'avoir une déferlante d'effets pour redonner une touche spatiale chère au groupe. L'album se termine en apothéose au bout de soixante treize minutes de folie contrôlée.
The Ripper At The Heaven's Gates Of Dark fait partie des disques les plus accessibles de cette formation. Bien sûr cela reste assez barré, ça sent les drogues hallucinogènes à des kilomètres et ça peut vous retourner un cerveau si vous n'êtes pas habitué à ce genre d'expériences. Mais vraiment, s'il y aurait qu'un seul album à conseiller parmi leur gigantesque discographie, ce serait clairement celui-ci tellement il est parfait de bout en bout.
Ou alors je suis juste timbré et je n'y connais rien en musique ...
Si mes calculs sont bons, The Ripper At The Heaven's Gates Of Dark est le 42è album studio (depuis 1996) d'Acid Mothers Temple & The Melting Paraiso U.F.O., toujours mené par le multi-instrumentiste Makoto Kawabata. Comme pour la plupart de leurs projets, ils revisitent l'univers de groupes bien connus du monde du hard rock, du rock psychédélique, du progressif et j'en passe; tout en y ajoutant largement leur patte. Ce coup-ci ils vénèrent les débuts de Pink Floyd, de Led Zeppelin et des Doors.
Dès la piste d'ouverture "Chinese Flying Saucer" de douze minutes, l'esprit de Led Zeppelin I & II se fait largement sentir ; imaginez la scène : un riff de guitare à la Jimmy Page et une voix singeant Robert Plant qui prononce des paroles incompréhensibles (ou alors c'est du Japonais que je n'aurais pas su distinguer); on pourrait vite croire à une outtake psyché du groupe, mais la partie rythmique nous ramène à la réalité car elle manque quand même de puissance pour compléter la quasi parfaite reproduction. Le bonheur d'entendre un son seventies est bien présent et si vous aimez le hard rock teinté de folies spatiales, cette longue mise en bouche vous ravira. Pour la piste suivante "Chakra 24", les Japonais nous emmènent à la fête du sitar en Inde pour quatre minutes spirituelles, avant de revenir sur les traces des Doors avec "Back Door Man Of Ghost Rails Inn". Mais n'allez pas croire qu'ils se lancent dans une reprise de "Back Door Man", au contraire ils s'amusent à invoquer l'esprit de Jim Morrison en jouant une composition hallucinée proche de "The End", et ce durant un bon quart d'heure. Tout çà peut paraître comme un simple spectacle d'imitation, mais le groupe ne fait que s'inspirer voire réinventer sans traverser la frontière dangereuse du copier-coller à 100%.
"Shine On You Crazy Dynamite" est encore une fois un titre trompeur sur le contenu, mais non sur la provenance. On a bien affaire là à un son hérité de Pink Floyd, mais pas de rip-off de "Shine On You Crazy Diamond"; non, il faut plutôt se tourner vers toutes les improvisations sous-hallucinogènes de l'ère Syd Barrett et un peu après. Vingt-deux minutes de trip, de transe, de folie sonore progressive, un jam qui vous emmènera haut, très haut ! En guise de longue conclusion, on repart en Inde avec "Electric Death Mantra". Le rythme de départ est très lent, les guitares se mêlent au sitar électrique pour créer une ambiance apaisante et hypnotique. Aux 2/3 du morceau le tout s'emballe, la batterie accélère, les guitares deviennent folles, le sitar tient la cadence, les voix spirituelles enveloppent le tout avant d'avoir une déferlante d'effets pour redonner une touche spatiale chère au groupe. L'album se termine en apothéose au bout de soixante treize minutes de folie contrôlée.
The Ripper At The Heaven's Gates Of Dark fait partie des disques les plus accessibles de cette formation. Bien sûr cela reste assez barré, ça sent les drogues hallucinogènes à des kilomètres et ça peut vous retourner un cerveau si vous n'êtes pas habitué à ce genre d'expériences. Mais vraiment, s'il y aurait qu'un seul album à conseiller parmi leur gigantesque discographie, ce serait clairement celui-ci tellement il est parfait de bout en bout.
Ou alors je suis juste timbré et je n'y connais rien en musique ...
Intemporel ! ! ! 20/20 | par Beckuto |
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