Still Corners
Strange Pleasures |
Label :
Sub Pop |
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Après la franche réussite d'un premier album nimbé de romantisme évanescent, Still Corners enchaîne deux ans plus tard avec Strange Pleasures.
Si Creatures Of An Hour débutait sous les auspices d'un son d'orgue vintage qui se perpétuait par intermittence tout au long de l'album, Strange Pleasures abandonne largement cet instrument et accorde plus de place aux synthétiseurs, et secondairement à la guitare. "The Trip", le morceau d'ouverture, ou encore "Midnight Drive", sont ainsi marqués par quelques petites sonorités qui évoqueraient un groupe comme Durutti Column. D'autres comme sur "All I Know" ou We Killed The Moonlight" ,plutôt The XX... Mais c'est le synthétiseur qui reste quand même l'instrument dominant, emportant ainsi plusieurs morceaux vers une synth-dream-pop assez langoureuse("Fireflies", "Berlin Lover", "Future Age" ou encore "Beatcity") .
Deux années ont passées, les sentiments ont évolués et la magie des débuts, le plaisir de la découverte et l'ouverture sur le rêve ont laissé place à plus d'automatismes, voire moins de grâce dans les gestes.
Plusieurs morceaux restent donc néanmoins aptes à faire chavirer les tympans et les coeurs ("Midnight Drive", "Beginning To Blue" ou encore "The Trip"). Mais plusieurs mélodies, à la différence de celles de Creatures Of An Hour, restent assez ternes ("Strange Pleasures", "Beatcity", "Future Age"...).
Une certaine variété de rythmes et de syncopes viennent heureusement relever le tout . Même si, concernant le rythme d'ensemble de Strange Pleasure, il semble parfois se chercher et en tous cas reste moins fluide que sur son illustre prédécesseur.
Quand à la voix de Tessa Murray, hier proche du sublime, elle est devenue plus commune et légèrement moins aérienne mais sans avoir pour autant perdu toute sa teneur captivante ! Un petit poil moins de magie, aussi, dans des arrangements qui étoffent néanmoins toujours judicieusement les morceaux.
Au final, un album qui s'inscrit toujours dans une optique de romantisme aérien et légèrement teinté de mélancolie. Mais le rendu est un peu moins emprunt de cette apesanteur très inspirée qu'on trouvait sur Creatures Of An Hour. A écouter distraitement, en se laissant bercer par le chant de sirène de Tessa Murray, ou d'une oreille plus attentive dans la mesure ou l'instrumentation fourmille de détails luxuriants et de sonorités variées !
Si Creatures Of An Hour débutait sous les auspices d'un son d'orgue vintage qui se perpétuait par intermittence tout au long de l'album, Strange Pleasures abandonne largement cet instrument et accorde plus de place aux synthétiseurs, et secondairement à la guitare. "The Trip", le morceau d'ouverture, ou encore "Midnight Drive", sont ainsi marqués par quelques petites sonorités qui évoqueraient un groupe comme Durutti Column. D'autres comme sur "All I Know" ou We Killed The Moonlight" ,plutôt The XX... Mais c'est le synthétiseur qui reste quand même l'instrument dominant, emportant ainsi plusieurs morceaux vers une synth-dream-pop assez langoureuse("Fireflies", "Berlin Lover", "Future Age" ou encore "Beatcity") .
Deux années ont passées, les sentiments ont évolués et la magie des débuts, le plaisir de la découverte et l'ouverture sur le rêve ont laissé place à plus d'automatismes, voire moins de grâce dans les gestes.
Plusieurs morceaux restent donc néanmoins aptes à faire chavirer les tympans et les coeurs ("Midnight Drive", "Beginning To Blue" ou encore "The Trip"). Mais plusieurs mélodies, à la différence de celles de Creatures Of An Hour, restent assez ternes ("Strange Pleasures", "Beatcity", "Future Age"...).
Une certaine variété de rythmes et de syncopes viennent heureusement relever le tout . Même si, concernant le rythme d'ensemble de Strange Pleasure, il semble parfois se chercher et en tous cas reste moins fluide que sur son illustre prédécesseur.
Quand à la voix de Tessa Murray, hier proche du sublime, elle est devenue plus commune et légèrement moins aérienne mais sans avoir pour autant perdu toute sa teneur captivante ! Un petit poil moins de magie, aussi, dans des arrangements qui étoffent néanmoins toujours judicieusement les morceaux.
Au final, un album qui s'inscrit toujours dans une optique de romantisme aérien et légèrement teinté de mélancolie. Mais le rendu est un peu moins emprunt de cette apesanteur très inspirée qu'on trouvait sur Creatures Of An Hour. A écouter distraitement, en se laissant bercer par le chant de sirène de Tessa Murray, ou d'une oreille plus attentive dans la mesure ou l'instrumentation fourmille de détails luxuriants et de sonorités variées !
Sympa 14/20 | par Slowdown |
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