Sultan Bathery
Sultan Bathery |
Label :
Slovenly |
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Wahou. Ces italiens ont tout compris. Absolument tout. Comment mêler la rage frondeuse des Black Lips des débuts avec le génie lo-fi de Billy Childish par exemple. ou comment damer le pion aux nombreux feux de pailles que sont les phénomènes éphémères qu'on nous assène, nous assurant que cette révélation est la meilleure chose qui puisse arriver à la musique... Jusqu'à la prochaine qui arrive quinze jours plus tard bien entendu.
Nos nouveaux amis transalpins déterrent tout un pan du rock'n'roll, assumant avec brio & jem'enfoutisme des noms de morceaux aussi caricaturaux que "Purple Moon" (et son riff sautillant irrésistible), "Dead Leaves" (et sa rythmique digne des Monks) ou tout simplement "Blue" (écoutez moi cette basse), parfaite conclusion à ce disque. Quelques harmonies vocales derrière le déluge de guitares fuzzées ne gâchent rien, bien au contraire ("Where Lights Are Low"). Cet disque éponyme pourrait tellement être d'une autre époque qu'il en devient vraiment actuel, alignant les tubes en puissance qu'on imagine déjà exploser sur la scène d'un bouge crasseux.
Cette première galette de Sultan Bathery augure vraiment du meilleur pour la suite. Si seulement tous les albums pouvaient contenir ne serait ce qu'une chanson de l'acabit de "Satellite", le rock'n'roll ne s'en porterait que mieux. Voilà une belle porte ouverte qui vient d'être enfoncée.
Ce disque risque cependant de se perdre dans la masse, les albums de revival de ce type sortant à un rythme fou ces dernières années, on pourrait bien ne pas le remarquer. Pourtant, à l'heure où j'écris ces ligne, je n'en vois que deux de ce genre à sauver depuis le début de l'année. Ce Sultan Bathery, et le Underneath The Rainbow... Des Black Lips justement. Mais bon, c'est à vous de voir hein.
Nos nouveaux amis transalpins déterrent tout un pan du rock'n'roll, assumant avec brio & jem'enfoutisme des noms de morceaux aussi caricaturaux que "Purple Moon" (et son riff sautillant irrésistible), "Dead Leaves" (et sa rythmique digne des Monks) ou tout simplement "Blue" (écoutez moi cette basse), parfaite conclusion à ce disque. Quelques harmonies vocales derrière le déluge de guitares fuzzées ne gâchent rien, bien au contraire ("Where Lights Are Low"). Cet disque éponyme pourrait tellement être d'une autre époque qu'il en devient vraiment actuel, alignant les tubes en puissance qu'on imagine déjà exploser sur la scène d'un bouge crasseux.
Cette première galette de Sultan Bathery augure vraiment du meilleur pour la suite. Si seulement tous les albums pouvaient contenir ne serait ce qu'une chanson de l'acabit de "Satellite", le rock'n'roll ne s'en porterait que mieux. Voilà une belle porte ouverte qui vient d'être enfoncée.
Ce disque risque cependant de se perdre dans la masse, les albums de revival de ce type sortant à un rythme fou ces dernières années, on pourrait bien ne pas le remarquer. Pourtant, à l'heure où j'écris ces ligne, je n'en vois que deux de ce genre à sauver depuis le début de l'année. Ce Sultan Bathery, et le Underneath The Rainbow... Des Black Lips justement. Mais bon, c'est à vous de voir hein.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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