Murmur
Murmur |
Label :
Season Of Mist |
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Si ça s'étiquète black-metal, que ça ressemble à du prog vicieux, que ça se met en transe comme Magma et que ça a un goût de King Crimson, qu'est-ce donc alors ? La réponse, je vous la susurre à l'oreille : c'est Murmur. Je vois venir d'ici la question suivante : mais kézako que Murmur au juste ? Malheureusement j'aurais du mal à fournir ici un bel historique pas piqué des vers ; déjà parce que je découvre à peine le groupe avec cet album et ensuite parce que les mecs s'avèrent avares en matière d'infos. Que sais-je donc d'eux concrètement ? Je vous le donne en mille : ils viennent de Chicago. Voilà, étouffez-vous avec, de toute façon toute la matière dont on a besoin se trouve sur le disque et pas sur wiki.
Et ce fameux disque éponyme, que nous apprend-t-il donc sur Murmur hm ? Plein de bonnes choses, à commencer par ses influences évidentes : le rock progressif en première ligne, au sens large (d'esprit) du terme. Pas de panique, il ne sera pas fait mention ici de Yes, Emerson Lake & Palmer et tout ce que la frange honteuse du prog a pu nous laisser en matière d'étrons virtuoso-symphonico-mes-couilles, nope. Murmur a le bon goût de faire rimer progressif avec agressif et incisif, convoquant à grands coups de guitares menaçantes l'ombre du Roi Cramoisi tel qu'on peut l'entendre sur Red. D'ailleurs, le groupe a même le culot de conclure son disque sur une (furieuse) reprise du fameux "Lark's Tongue In Aspic" de ces derniers. Pas de cadeaux, la recherche sonore ici n'est pas tendre. Elle peu abrutir même parfois ; lorsque en errant le long d'une longue invocation démoniaque on se retrouve coincé entre deux accords tonitruants qui tournent en boucle, on se retrouve à se demander si on est en train de se faire assommer ou bien hypnotiser... A ce titre d'ailleurs, dans ses moments les plus hallucinés, Murmur réveille le fantôme d'un autre dinosaure prog lui aussi évoqué plus haut : celui de Magma. Sur une piste comme "Zeta II Reticuli pt 2", la transe tribale des français allumés retrouve comme une seconde jeunesse.
Mais heureusement, Murmur n'est pas fait que d'influences judicieuses. Le groupe a un son bien à lui, marqué par une ouverture d'esprit remarquable qui lui fait intégrer des parties acoustiques, un vibraphone (!), quelques claviers bien sentis, tout ça pour se retrouver au final avec un disque aux ambiances variées qui se fondent entre elles pour former un tout hautement cohérent. Un album jouissif de plaisir malsain et pas coupable pour un sou. Quid des étiquettes alors ? Murmur se fait un malin plaisir de les envoyer valser, rien ne nous empêche de faire pareil.
Et ce fameux disque éponyme, que nous apprend-t-il donc sur Murmur hm ? Plein de bonnes choses, à commencer par ses influences évidentes : le rock progressif en première ligne, au sens large (d'esprit) du terme. Pas de panique, il ne sera pas fait mention ici de Yes, Emerson Lake & Palmer et tout ce que la frange honteuse du prog a pu nous laisser en matière d'étrons virtuoso-symphonico-mes-couilles, nope. Murmur a le bon goût de faire rimer progressif avec agressif et incisif, convoquant à grands coups de guitares menaçantes l'ombre du Roi Cramoisi tel qu'on peut l'entendre sur Red. D'ailleurs, le groupe a même le culot de conclure son disque sur une (furieuse) reprise du fameux "Lark's Tongue In Aspic" de ces derniers. Pas de cadeaux, la recherche sonore ici n'est pas tendre. Elle peu abrutir même parfois ; lorsque en errant le long d'une longue invocation démoniaque on se retrouve coincé entre deux accords tonitruants qui tournent en boucle, on se retrouve à se demander si on est en train de se faire assommer ou bien hypnotiser... A ce titre d'ailleurs, dans ses moments les plus hallucinés, Murmur réveille le fantôme d'un autre dinosaure prog lui aussi évoqué plus haut : celui de Magma. Sur une piste comme "Zeta II Reticuli pt 2", la transe tribale des français allumés retrouve comme une seconde jeunesse.
Mais heureusement, Murmur n'est pas fait que d'influences judicieuses. Le groupe a un son bien à lui, marqué par une ouverture d'esprit remarquable qui lui fait intégrer des parties acoustiques, un vibraphone (!), quelques claviers bien sentis, tout ça pour se retrouver au final avec un disque aux ambiances variées qui se fondent entre elles pour former un tout hautement cohérent. Un album jouissif de plaisir malsain et pas coupable pour un sou. Quid des étiquettes alors ? Murmur se fait un malin plaisir de les envoyer valser, rien ne nous empêche de faire pareil.
Parfait 17/20 | par X_Wazoo |
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