Nebelung
Palingenesis |
Label :
Temple Of Torturous |
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Vous avez fait Grec en 3ème langue ? Non ? Alors dans ce cas le titre de cet album n'aura vraisemblablement aucun sens pour vous. Si ce n'est la musicalité de ce mot, Palingenesis. On pourrait le rapprocher du "Parthenogenesis" de Canned Heat, même si ça n'a rien à voir.
Disons, à peu de chose près, que Palin veut dire encore, et Genesis naissance (aucun rapport avec Phil Collins, vous l'aurez compris). Autrement dit, une renaissance (parfois universelle, une résurrection. Applicable au Dr Who, à un peuple, un lieu, à la vie en général. Je vous laisse voir avec les stoïciens grecques pour les détails.
Pour vous situer l'ambiance de ce disque de Nebelung, je pourrais vous parler de soirée autour d'un feu de bois, mais dans une nuit profonde, humide, à tel point que le feu ne prend jamais. Quelques bougies font office de seule lumière, et deux guitares se répondent, suivant le feulement d'un violon hors du temps.
Les titres s'étirent à l'envie, répétant les mêmes motifs, variant sensiblement, ils racontent des histoires sans début, mais finissant invariablement mal, hypnotisant presque une marche sans fin à travers un bois sombre ("Wandlung"), le violon lancinant rythme les accords feutrés, accompagne d'une magistrale mélancolie les paysages imaginaires qui se forment à l'écoute de ce disque, paysages forcément meurtris, ceux d'une nature agonisante aux portes de l'hiver.
Alors préparez vos allumettes, laissez vous aller à la mélancolie, et lâchez prise le temps d'un album, ne pensez à rien, ressentez.
Disons, à peu de chose près, que Palin veut dire encore, et Genesis naissance (aucun rapport avec Phil Collins, vous l'aurez compris). Autrement dit, une renaissance (parfois universelle, une résurrection. Applicable au Dr Who, à un peuple, un lieu, à la vie en général. Je vous laisse voir avec les stoïciens grecques pour les détails.
Pour vous situer l'ambiance de ce disque de Nebelung, je pourrais vous parler de soirée autour d'un feu de bois, mais dans une nuit profonde, humide, à tel point que le feu ne prend jamais. Quelques bougies font office de seule lumière, et deux guitares se répondent, suivant le feulement d'un violon hors du temps.
Les titres s'étirent à l'envie, répétant les mêmes motifs, variant sensiblement, ils racontent des histoires sans début, mais finissant invariablement mal, hypnotisant presque une marche sans fin à travers un bois sombre ("Wandlung"), le violon lancinant rythme les accords feutrés, accompagne d'une magistrale mélancolie les paysages imaginaires qui se forment à l'écoute de ce disque, paysages forcément meurtris, ceux d'une nature agonisante aux portes de l'hiver.
Alors préparez vos allumettes, laissez vous aller à la mélancolie, et lâchez prise le temps d'un album, ne pensez à rien, ressentez.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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