Bernardino Femminielli
Double Invitation |
Label :
Desire |
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Femminielli nous envoie, avec ce Double Invitation,3ème album au titre équivoque, une musique personnelle et singulière, à la fois cosmique, progressive et dansante.
Très marquée par l'italo disco, la synth pop et le krautrock, elle comporte également une dimension très cinématographique. Mais un cinéma quelque peu inquiétant ; à la Dario Argento par exemple. N'allez cependant pas croire que la musique de Femminielli soit horrifique. Non, elle est juste nimbée d'un certain halo sombre, mystérieux et par dessus tout : érotique ! Mais un érotisme duquel se dégage à la fois, ce qui ne manque pas de piquant, une certaine déviance et une quête d'absolu (le terme mysticisme revient assez souvent pour décrire la musique du bonhomme). Une musique épicée, donc, foutrement sensuelle mais aussi chaude que froide, esquissant autant le rapprochement que la fuite !
Femminielli le séducteur, entraîne donc, qui veut bien le suivre, dans un univers langoureux et magnétique qui fascine tout autant qu'il inquiète. Une musique très atmosphérique donc, mais avant tout rythmée, et à l'occasion parsemée de ruptures toutes psychédéliques qui ne nuisent pourtant en rien à la fluidité impériale de son mouvement.
Le chant, plutôt parlé est sensuel et noyé dans des effets qui le désincarnent, à la fois charnel et spectral.
La langue oscille entre l'anglais, l'italien, l'espagnol et même le français.
Quelques choeurs féminins ou masculins, de même que quelques fugaces notes de piano ou de violons, voire de guitare sèche, viennent renforcer la tonalité romantique, voire mélancolique, d'une musique globalement synthétique. Car oui, les synthétiseurs sont ici omniprésents, d'une part en créant des modulations qui créent un climat et un fond sonore, et d'autre part en étant mis en avant (parfois accompagné d'une basse) pour créer le rythme.
Double invitation, tout en sonnant rétro, parvient ainsi, paradoxalement, et non sans aisance, à défricher des territoires aussi inattendus qu'authentiques, exotiques qu'européens.
Très marquée par l'italo disco, la synth pop et le krautrock, elle comporte également une dimension très cinématographique. Mais un cinéma quelque peu inquiétant ; à la Dario Argento par exemple. N'allez cependant pas croire que la musique de Femminielli soit horrifique. Non, elle est juste nimbée d'un certain halo sombre, mystérieux et par dessus tout : érotique ! Mais un érotisme duquel se dégage à la fois, ce qui ne manque pas de piquant, une certaine déviance et une quête d'absolu (le terme mysticisme revient assez souvent pour décrire la musique du bonhomme). Une musique épicée, donc, foutrement sensuelle mais aussi chaude que froide, esquissant autant le rapprochement que la fuite !
Femminielli le séducteur, entraîne donc, qui veut bien le suivre, dans un univers langoureux et magnétique qui fascine tout autant qu'il inquiète. Une musique très atmosphérique donc, mais avant tout rythmée, et à l'occasion parsemée de ruptures toutes psychédéliques qui ne nuisent pourtant en rien à la fluidité impériale de son mouvement.
Le chant, plutôt parlé est sensuel et noyé dans des effets qui le désincarnent, à la fois charnel et spectral.
La langue oscille entre l'anglais, l'italien, l'espagnol et même le français.
Quelques choeurs féminins ou masculins, de même que quelques fugaces notes de piano ou de violons, voire de guitare sèche, viennent renforcer la tonalité romantique, voire mélancolique, d'une musique globalement synthétique. Car oui, les synthétiseurs sont ici omniprésents, d'une part en créant des modulations qui créent un climat et un fond sonore, et d'autre part en étant mis en avant (parfois accompagné d'une basse) pour créer le rythme.
Double invitation, tout en sonnant rétro, parvient ainsi, paradoxalement, et non sans aisance, à défricher des territoires aussi inattendus qu'authentiques, exotiques qu'européens.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Slowdown |
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