Fuzz
Fuzz |
Label :
In The Red |
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Qui penserait qu'en 2013, pas un seul groupe n'ait eu l'idée de s'appeler Fuzz ? Personne ? Normal, ce ne sont pas Charlie Moothart & ses acolytes qui en ont eu l'idée en premier, on est en 2013 quand même...
Et faire du heavy rock 70's en 2013 ? Ben non plus, une quantité de groupe s'y sont mis depuis quelques années, comme les hollandais de Birth Of Joy, les allemands de Kadavar, et j'en passe.
Ben alors, rien d'original dans ce disque ? Pas vraiment. Mais c'est pas vraiment ce qu'on recherche à vrai dire. Fuzz sait y faire niveau Buzz, à disséminer quelques titres en amont de la sortie de l'album (certains ayant suivi l'histoire depuis le début savent que les titres des 7" ne sont pas tous sur l'album).
Charlie Moothart avait envie de riffs lourds, de voir Ty Segall derrière les fûts (et le bougre s'en tire vraiment bien), de prendre un autre chevelu à la basse, et zou, c'est parti pour une avalanche de titres tous dans le rouge, concis comme il faut, mais parfois plus long ( "Loose Sutures" et ses 6 minutes de bonheur), on ne cherche pas à flatter l'auditeur, à la caresser dans le sens des cheveux gras, ils sont juste là pour envoyer, dans l'urgence, en un mot comme en cent, ils tabassent, j'en veux pour preuve l'intro presque délicate suivie du cataclysme "Earthen Gate", le titre plus-heavy-tu-meurs "Haze Maze", l'instrumental "One" qui clôt le disque, étendu à l'envie sur scène. Bref, les huit titres de ce premier album vont vous faire pousser les cheveux.
Alors non, ce disque ne restera pas dans les mémoires très longtemps je pense. C'est sans doute l'un des albums de la rentrée, mais je ne suis pas sur qu'on l'écoute encore dans quelques mois, le rythme effréné des sorties de Ty Segall font que l'on s'y perd un peu, sans pour autant frôler l'indigestion tant il peut tout faire & le prouve (Sleeper par exemple, sorti quelques semaines plus tôt, malheureux hasard du calendrier sans doute, ou Gemini, garni de chutes & de version bis, qui aurait fait un très bon second disque dans l'édition collector de Twins en 2022).
Oui, Fuzz un très bon disque, ça je n'ai rien à y redire, mais sans la présence de Ty Segall (qui n'est d'ailleurs en rien l'instigateur du projet), le... Buzz autour de Fuzz aurait il été le même ?
Après tout on s'en branle, on passe un excellent moment à l'écoute de ce disque, voilà tout ce qui compte.
Et faire du heavy rock 70's en 2013 ? Ben non plus, une quantité de groupe s'y sont mis depuis quelques années, comme les hollandais de Birth Of Joy, les allemands de Kadavar, et j'en passe.
Ben alors, rien d'original dans ce disque ? Pas vraiment. Mais c'est pas vraiment ce qu'on recherche à vrai dire. Fuzz sait y faire niveau Buzz, à disséminer quelques titres en amont de la sortie de l'album (certains ayant suivi l'histoire depuis le début savent que les titres des 7" ne sont pas tous sur l'album).
Charlie Moothart avait envie de riffs lourds, de voir Ty Segall derrière les fûts (et le bougre s'en tire vraiment bien), de prendre un autre chevelu à la basse, et zou, c'est parti pour une avalanche de titres tous dans le rouge, concis comme il faut, mais parfois plus long ( "Loose Sutures" et ses 6 minutes de bonheur), on ne cherche pas à flatter l'auditeur, à la caresser dans le sens des cheveux gras, ils sont juste là pour envoyer, dans l'urgence, en un mot comme en cent, ils tabassent, j'en veux pour preuve l'intro presque délicate suivie du cataclysme "Earthen Gate", le titre plus-heavy-tu-meurs "Haze Maze", l'instrumental "One" qui clôt le disque, étendu à l'envie sur scène. Bref, les huit titres de ce premier album vont vous faire pousser les cheveux.
Alors non, ce disque ne restera pas dans les mémoires très longtemps je pense. C'est sans doute l'un des albums de la rentrée, mais je ne suis pas sur qu'on l'écoute encore dans quelques mois, le rythme effréné des sorties de Ty Segall font que l'on s'y perd un peu, sans pour autant frôler l'indigestion tant il peut tout faire & le prouve (Sleeper par exemple, sorti quelques semaines plus tôt, malheureux hasard du calendrier sans doute, ou Gemini, garni de chutes & de version bis, qui aurait fait un très bon second disque dans l'édition collector de Twins en 2022).
Oui, Fuzz un très bon disque, ça je n'ai rien à y redire, mais sans la présence de Ty Segall (qui n'est d'ailleurs en rien l'instigateur du projet), le... Buzz autour de Fuzz aurait il été le même ?
Après tout on s'en branle, on passe un excellent moment à l'écoute de ce disque, voilà tout ce qui compte.
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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