Stone Temple Pilots
Core |
Label :
Atlantic |
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1992. Core. Premier album, première pépite. La pochette est éloquente : référence à la pomme de l'Éden. La première piste enregistrée est "Wet My Bed", impro entre Weiland et DeLeo (le bassiste). 96 secondes durant lesquelles Weiland semblent complétement désorientés, bourré, drogués. À la fin, la voix du producteur Brendan O'Brien se fait entendre : "All right, now what ?". Aussi étonnant que cela puisse paraître, la première piste de l'album n'est pas cette petite complainte. Mais c'est par là qu'il faut commencer. Le calme avant la tempête...
Emportant n'importe quelle paire d'oreilles sur son passage, ce premier album des Stone Temple Pilots fait pousser des ailes les jours où on ne le sent pas tellement. Bien virile sans tombé dans le musclor 3000, la voix de Weiland, rauque et puissante, accompagné des riffs des DeLeo, puise dans le côté simple et direct du rock'n'roll. Cette simplicité qui donne des envies : d'empoigner une gratte, de hurler dans un micro, ou de taper sur des fûts. En un mot, de fonder un groupe.
Abordant la confusion qu'entraîne le sexe avec "Sexe Type Thing" et "Naked Sunday", l'explosive puissance des toms de batterie dans "Piece Of Pie", la perte de l'innocence dans "Wicked Garden", ou des envolées "zeppelinesque" avec les coups de butoir de "Crackerman", les titres s'enchaînent à la vitesse d'une partie de jambe en l'air avec un mannequin (douche comprise). Énergie, puissance de feu bien calibrée en dessous de la ceinture, suintant le sexe et le malaise, alors que le monde des années 1980 meurt, et la dichotomie des systèmes devient un souvenir.
Sortie le même jour que le non moins épique Dirt d'Alice In Chains, Core se place en tête des ventes un peu partout. Multi-platine, le titre "Plush" marquera quantité de jeunes grateux, et de fans de la série GTA (Radio X, si si !). C'est parti pour l'envolée de STP avant le grand et beaucoup plus tourmenté Purple. Mais ça, c'est une autre histoire.
Pierre angulaire de l'indé des 90's, ce premier album des STP est un passage obligé pour aborder la décennie, parmi des centaines d'autres bien sûr. La critique ne va se priver de descendre le groupe, leur reprochant de faire un "grunge" trop phagocyté, pas assez triste, pas assez pluvieux, pas assez cradingue. C'est en partie vrai. Mais sous le soleil de Californie, c'est la taille qui compte.
Emportant n'importe quelle paire d'oreilles sur son passage, ce premier album des Stone Temple Pilots fait pousser des ailes les jours où on ne le sent pas tellement. Bien virile sans tombé dans le musclor 3000, la voix de Weiland, rauque et puissante, accompagné des riffs des DeLeo, puise dans le côté simple et direct du rock'n'roll. Cette simplicité qui donne des envies : d'empoigner une gratte, de hurler dans un micro, ou de taper sur des fûts. En un mot, de fonder un groupe.
Abordant la confusion qu'entraîne le sexe avec "Sexe Type Thing" et "Naked Sunday", l'explosive puissance des toms de batterie dans "Piece Of Pie", la perte de l'innocence dans "Wicked Garden", ou des envolées "zeppelinesque" avec les coups de butoir de "Crackerman", les titres s'enchaînent à la vitesse d'une partie de jambe en l'air avec un mannequin (douche comprise). Énergie, puissance de feu bien calibrée en dessous de la ceinture, suintant le sexe et le malaise, alors que le monde des années 1980 meurt, et la dichotomie des systèmes devient un souvenir.
Sortie le même jour que le non moins épique Dirt d'Alice In Chains, Core se place en tête des ventes un peu partout. Multi-platine, le titre "Plush" marquera quantité de jeunes grateux, et de fans de la série GTA (Radio X, si si !). C'est parti pour l'envolée de STP avant le grand et beaucoup plus tourmenté Purple. Mais ça, c'est une autre histoire.
Pierre angulaire de l'indé des 90's, ce premier album des STP est un passage obligé pour aborder la décennie, parmi des centaines d'autres bien sûr. La critique ne va se priver de descendre le groupe, leur reprochant de faire un "grunge" trop phagocyté, pas assez triste, pas assez pluvieux, pas assez cradingue. C'est en partie vrai. Mais sous le soleil de Californie, c'est la taille qui compte.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Easton ellis |
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