Fred Vidalenc
La Latitude Des Chevaux |
Label :
Mosaic Music |
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En dehors du terme marin qu'exprime le titre, il signifie aussi dans la vie les sentiments ou les pensées inutiles qui étreignent nos forces, sentiments et pensées que nous sommes obligés de larguer pour pouvoir continuer dans la vie. C'est peut-être ce qu'a éprouvé Fred Vidalenc alors parti vivre vers Lorient, en partie esseulé depuis son départ d'un des groupes majeurs qui avait écumé l'Hexagone avec rage. En introduction, une voix féminine pleine de tendresse tente de rassurer notre musicien marin dans "Tout Ira Bien", cette même voix qui calmera à nouveau les angoisses de l'homme dans "Les Chevaux".
De retour à la terre, on sent dans cet album de teneur intimiste que l'océan n'est jamais loin. On sent aussi le soleil, le vent, les nuages participer à la nouvelle aventure. Le chant ou des textes seraient rapprochés à ceux d'Yves Simon par le goût certain du voyage dit-on. On sent la lumière solaire faire jouer les objets comme des quadrants dans l'espace tranquille d'une pièce pour nous partager "La Photo D'Espagne", souvenir argentique imaginé posé sur un meuble. D'autres chansons, livrées comme des contines personnelles, délivrent pudiquement d'autres petits secrets ("Tes Bruits", "Les Petites Terreurs") quelquefois avec du texte superbe ("Cabos Penas"). A l'extérieur, l'histoire d' "Irène" fait fredonner de son air entrainant qui survole les rumeurs des voisinages. Quand les guitares électriques se manifestent, elles appesantissent plus ou moins l'atmosphère, marquent comme les ultras violets venus du ciel sur les épidermes (le sombre "Ici Là-Bas" et "O Négatif").
Accompagné de plusieurs musiciens comptant parmi eux, Olivier Mellano et Jean-Paul Roy, motivé d'un coup de main de Dominique A, Fred Vidalenc, alors chanteur jouant aussi de plusieurs instruments allant de l'accordéon à la sitar, fait flâner nos sens dans un premier album entre tendresse et nervosité, donnant sur des rivages personnels, campagnards et quelquefois sauvages. Il ouvre doucement sa porte comme un hôte resté longtemps discret.
De retour à la terre, on sent dans cet album de teneur intimiste que l'océan n'est jamais loin. On sent aussi le soleil, le vent, les nuages participer à la nouvelle aventure. Le chant ou des textes seraient rapprochés à ceux d'Yves Simon par le goût certain du voyage dit-on. On sent la lumière solaire faire jouer les objets comme des quadrants dans l'espace tranquille d'une pièce pour nous partager "La Photo D'Espagne", souvenir argentique imaginé posé sur un meuble. D'autres chansons, livrées comme des contines personnelles, délivrent pudiquement d'autres petits secrets ("Tes Bruits", "Les Petites Terreurs") quelquefois avec du texte superbe ("Cabos Penas"). A l'extérieur, l'histoire d' "Irène" fait fredonner de son air entrainant qui survole les rumeurs des voisinages. Quand les guitares électriques se manifestent, elles appesantissent plus ou moins l'atmosphère, marquent comme les ultras violets venus du ciel sur les épidermes (le sombre "Ici Là-Bas" et "O Négatif").
Accompagné de plusieurs musiciens comptant parmi eux, Olivier Mellano et Jean-Paul Roy, motivé d'un coup de main de Dominique A, Fred Vidalenc, alors chanteur jouant aussi de plusieurs instruments allant de l'accordéon à la sitar, fait flâner nos sens dans un premier album entre tendresse et nervosité, donnant sur des rivages personnels, campagnards et quelquefois sauvages. Il ouvre doucement sa porte comme un hôte resté longtemps discret.
Très bon 16/20 | par Pascha |
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