Mikal Cronin
MC II |
Label :
Merge |
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Mikal, éternel second couteau bien malgré lui, longtemps caché par la chevelure imposante de son pote Ty Segall.
Bien décidé à se démarquer du blondinet, il enregistre un premier album sous son nom en 2011, et revient cette année pour le deuxième, intelligemment nommé MC II.
Quand la lo-fi se mélange la pop, quand une guitare toute en fuzz rencontre une cousine acoustique, quand les violons font une surprenante apparition.
dix petites chansons, dix petites ritournelles qui vont vous trotter dans la tête, avec un goût de reviens-y très prononcé tant cet album paraît à la fois ancré dans le passé et ô combien actuel. Le très Beatlesien "Peace Of Mind", le tube fait de trois fois rien "Change", la pop de Mikal Cronin paraît tellement évidente, tellement facile, on sent qu'il prend plaisir à varier les ambiances, y allant même jusqu'à inviter Ty pour un solo épique ("I'm Done Running From You"), pour suivre avec l'intime "Don't Let Go" enregistré seul à la maison.
Il joue d'ailleurs de tout sur cet album, quelques amis sortent leurs instruments pour l'occasion (comme le violon dont je parlais plus haut, joué par K. Dylan Edrich, qu'on retrouve d'ailleurs sur le tribute au Velvet par le label Castle Face, géré par...John Dwyer ! Si ça sent pas la consanguinité musicale tout ça), mais sinon il fait tout. Et il le fait drôlement bien.
Avec ce disque, Mikal Cronin montre son indépendance, et par la même occasion un talent certain pour écrire de bonnes chansons, sans éprouver le besoin de les cacher, lui, sous de multiples effets.
Bien décidé à se démarquer du blondinet, il enregistre un premier album sous son nom en 2011, et revient cette année pour le deuxième, intelligemment nommé MC II.
Quand la lo-fi se mélange la pop, quand une guitare toute en fuzz rencontre une cousine acoustique, quand les violons font une surprenante apparition.
dix petites chansons, dix petites ritournelles qui vont vous trotter dans la tête, avec un goût de reviens-y très prononcé tant cet album paraît à la fois ancré dans le passé et ô combien actuel. Le très Beatlesien "Peace Of Mind", le tube fait de trois fois rien "Change", la pop de Mikal Cronin paraît tellement évidente, tellement facile, on sent qu'il prend plaisir à varier les ambiances, y allant même jusqu'à inviter Ty pour un solo épique ("I'm Done Running From You"), pour suivre avec l'intime "Don't Let Go" enregistré seul à la maison.
Il joue d'ailleurs de tout sur cet album, quelques amis sortent leurs instruments pour l'occasion (comme le violon dont je parlais plus haut, joué par K. Dylan Edrich, qu'on retrouve d'ailleurs sur le tribute au Velvet par le label Castle Face, géré par...John Dwyer ! Si ça sent pas la consanguinité musicale tout ça), mais sinon il fait tout. Et il le fait drôlement bien.
Avec ce disque, Mikal Cronin montre son indépendance, et par la même occasion un talent certain pour écrire de bonnes chansons, sans éprouver le besoin de les cacher, lui, sous de multiples effets.
Bon 15/20 | par X_Lok |
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