Endless Boogie
Long Island |
Label :
No Quarter |
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Un jour j'ai vu un film, je sais plus ce que c'était, sans doute le genre de film que tu te fais un dimanche bien lessivé, ou ceux que tu regardes d'un oeil, occupé à faire autre chose à coté. Bref.
Dans ce film, on voyait un groupe jouer un blues bien dégoulinant, dans un rade pas moins crasseux. Une bonne moitié des types présents plus occupés à reluquer le cul des serveuses qu'à prêter attention au groupe, et l'autre moitié à descendre des pintes avachis sur le comptoir.
Le groupe enchaînait les titres, se foutant de l'assemblée autant qu'elle se foutait d'eux, les quelques bières jetées sur eux étaient stoppées net par une grille rouillée. Le troquet avait l'habitude de ce genre de soirée, de ce genre de groupe.
Pas même un ersatz de Patrick Swayze dans Road house pour malmener les plus teigneux, juste cette grille, le genre qui vous file le tétanos juste en la regardant de trop près.
Derrière cette grille, le groupe de vieux briscards balance un vieux blues, teinté de psychédélisme, des longs morceaux qui savent prendre leur temps quoi, qui maîtrisent les accélérations comme peu, qui donnent de la voix seulement quand ils le sentent, laissant la musique parler pour eux. On pourrait les comparer sans doute à ZZTop, même si c'est juste l'image que j'ai d'eux, je ne connais pas plus que ça leurs albums. Le genre de musique qui sent bon l'Arkansas. ou l'Ohio. Le genre d'état fantasmé, alors qu'en fait c'est sans doute comme la Creuse avec un accent.
Ce film, je ne sais pas si je l'ai rêvé, si je l'ai vu, après tout, on s'en moque un peu.
Une chose est sûre, ce groupe c'est Endless Boogie, et Long Island est peut être un cocktail, une île de New York, c'est en tout cas un putain de bon album.
Dans ce film, on voyait un groupe jouer un blues bien dégoulinant, dans un rade pas moins crasseux. Une bonne moitié des types présents plus occupés à reluquer le cul des serveuses qu'à prêter attention au groupe, et l'autre moitié à descendre des pintes avachis sur le comptoir.
Le groupe enchaînait les titres, se foutant de l'assemblée autant qu'elle se foutait d'eux, les quelques bières jetées sur eux étaient stoppées net par une grille rouillée. Le troquet avait l'habitude de ce genre de soirée, de ce genre de groupe.
Pas même un ersatz de Patrick Swayze dans Road house pour malmener les plus teigneux, juste cette grille, le genre qui vous file le tétanos juste en la regardant de trop près.
Derrière cette grille, le groupe de vieux briscards balance un vieux blues, teinté de psychédélisme, des longs morceaux qui savent prendre leur temps quoi, qui maîtrisent les accélérations comme peu, qui donnent de la voix seulement quand ils le sentent, laissant la musique parler pour eux. On pourrait les comparer sans doute à ZZTop, même si c'est juste l'image que j'ai d'eux, je ne connais pas plus que ça leurs albums. Le genre de musique qui sent bon l'Arkansas. ou l'Ohio. Le genre d'état fantasmé, alors qu'en fait c'est sans doute comme la Creuse avec un accent.
Ce film, je ne sais pas si je l'ai rêvé, si je l'ai vu, après tout, on s'en moque un peu.
Une chose est sûre, ce groupe c'est Endless Boogie, et Long Island est peut être un cocktail, une île de New York, c'est en tout cas un putain de bon album.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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