Bloc Party
Four |
Label :
Frenchkiss |
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Les sentiments sont de mises sur le nouvel opus de Bloc Party, du moins ce sont les mots de Kele Orekeke à la fin de l'échappée "Real talk".
Mais vraiment, est-ce que ce sont les sentiments qui sont délivrés, ou tout simplement de simples mots dont le but reste... Amoral à ce que l'on connait de Bloc Party.
On sent clairement l'inspiration de Silent Alarm et, pour être franc, c'est peut être là le problème. Le groupe surjoue à trop vouloir chercher les mêmes sonorités, les mêmes riffs, et ce n'est pas ce qu'on attend d'eux. Nous étions habitués à des sons originaux, à un univers palpable, unique, qui donnait un sens à leurs écoutes.
"So He Begins To Lie" est la première chanson, un titre très énergique, rien d'étonnant, le groupe donne la réplique dés le début à ce qui sera, un album très vif, très rock. Les titres s'enchainent sans réelle innovation, on a l'impression d'entendre la même chose au fur et à mesure, des paroles hachées, de "3 x 3", "Octopus" & "Kettling" on trouvera difficilement une différence, ici on ne parle pas de continuité, mais malheureusement de répétitivité.
Certains titres sont complètement ratés, à l'image de "Day four". On ne leur en voudra pas d'avoir essayé ce côté rétro, mais c'est limite ridicule pour du Bloc Party. "Coliseum" ou comment faire une intro à la Tool mais qui suivra d'une intensité inintéressante. Bref vraiment il y a pas grand chose à dire des autres titres, "Team a" & "V.a.l.is", tant c'est d'une lassante et ahurissante constance.
Il y a quand même quelques pépites, "Real Talk" est certainement la chanson la plus travaillé de l'opus, sans céder à la facilité, un titre simple, avec une instrumentation vivante à souhait, un titre beau à en pleurer, maitrisé de bout en bout, les paroles se suffisent à elles-mêmes ("I've lived in every town, But here is where I find home" ou "And not able to lie
But then you, Crept up on me while I was dreaming Whispered love into my ears".
Et enfin, place aux larmes. "The Healing" Rien à dire, quoique... Un titre somptueux, une méditation de 4mn19 dont je ressors un peu embué mais solide, comme une montagne slovène près d'un lac sans ombres ("Skin tears /But the flesh will weave /Back together again /Only scars now").
On ne blâmera pas Bloc Party d'avoir cédé à la facilité, les fans hipsters aimeront, trouveront une douceur à leurs oreilles, mais Four n'en reste pas moins un album commercial qui déçoit beaucoup... Moi en premier.
Mais vraiment, est-ce que ce sont les sentiments qui sont délivrés, ou tout simplement de simples mots dont le but reste... Amoral à ce que l'on connait de Bloc Party.
On sent clairement l'inspiration de Silent Alarm et, pour être franc, c'est peut être là le problème. Le groupe surjoue à trop vouloir chercher les mêmes sonorités, les mêmes riffs, et ce n'est pas ce qu'on attend d'eux. Nous étions habitués à des sons originaux, à un univers palpable, unique, qui donnait un sens à leurs écoutes.
"So He Begins To Lie" est la première chanson, un titre très énergique, rien d'étonnant, le groupe donne la réplique dés le début à ce qui sera, un album très vif, très rock. Les titres s'enchainent sans réelle innovation, on a l'impression d'entendre la même chose au fur et à mesure, des paroles hachées, de "3 x 3", "Octopus" & "Kettling" on trouvera difficilement une différence, ici on ne parle pas de continuité, mais malheureusement de répétitivité.
Certains titres sont complètement ratés, à l'image de "Day four". On ne leur en voudra pas d'avoir essayé ce côté rétro, mais c'est limite ridicule pour du Bloc Party. "Coliseum" ou comment faire une intro à la Tool mais qui suivra d'une intensité inintéressante. Bref vraiment il y a pas grand chose à dire des autres titres, "Team a" & "V.a.l.is", tant c'est d'une lassante et ahurissante constance.
Il y a quand même quelques pépites, "Real Talk" est certainement la chanson la plus travaillé de l'opus, sans céder à la facilité, un titre simple, avec une instrumentation vivante à souhait, un titre beau à en pleurer, maitrisé de bout en bout, les paroles se suffisent à elles-mêmes ("I've lived in every town, But here is where I find home" ou "And not able to lie
But then you, Crept up on me while I was dreaming Whispered love into my ears".
Et enfin, place aux larmes. "The Healing" Rien à dire, quoique... Un titre somptueux, une méditation de 4mn19 dont je ressors un peu embué mais solide, comme une montagne slovène près d'un lac sans ombres ("Skin tears /But the flesh will weave /Back together again /Only scars now").
On ne blâmera pas Bloc Party d'avoir cédé à la facilité, les fans hipsters aimeront, trouveront une douceur à leurs oreilles, mais Four n'en reste pas moins un album commercial qui déçoit beaucoup... Moi en premier.
Pas mal 13/20 | par Yimmy |
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